Allaitement et Vertiges : Causes et Solutions

L'allaitement est une période formidable pour les mères et les bébés, mais il peut également s'accompagner de certains effets secondaires, notamment des vertiges. Vous observez ou sentez que votre bébé allaité est tendu. Il est inconfortable, se tortille, se met dans des positions bizarres. Cela provoque des difficultés dans votre allaitement et vous vous demandez quoi faire.

Plusieurs facteurs peuvent contribuer à ces sensations de tête qui tourne. Voici quelques-unes des causes possibles des vertiges pendant l'allaitement :

Causes Possibles des Vertiges Pendant l'Allaitement

• Hypoglycémie : L'allaitement peut réduire le taux de sucre dans le sang de la mère, ce qui peut entraîner des vertiges. Cela est dû au besoin accru de carburant pour fournir de l'énergie à la mère et au bébé en pleine croissance.
• Changements hormonaux : Les changements hormonaux importants qui surviennent pendant l'allaitement peuvent également contribuer aux vertiges. Les fluctuations des niveaux d'œstrogènes et de progestérone peuvent affecter la pression artérielle et l'équilibre, ce qui peut entraîner des sensations de tête qui tourne.
• Déshydratation : L'allaitement peut entraîner une perte de liquides importante, ce qui peut entraîner une déshydratation et des vertiges. Il est essentiel de boire beaucoup d'eau pendant l'allaitement pour éviter la déshydratation.
• Fatigue : La fatigue est un symptôme courant chez les mères allaitantes, et elle peut également contribuer aux vertiges. Le manque de sommeil et l'effort physique lié à l'allaitement peuvent épuiser votre corps. Si vous êtes constamment fatiguée, vous êtes plus susceptible de ressentir des vertiges.
• Effets secondaires des médicaments : Certains médicaments peuvent provoquer des vertiges comme effet secondaire. Si vous prenez des médicaments, il est important de parler à votre médecin des effets secondaires potentiels et de savoir s'ils peuvent contribuer à vos vertiges.
• Anémie : L'anémie, une carence en fer, peut également provoquer des vertiges. L'allaitement peut augmenter le risque d'anémie, car le corps de la mère a besoin de plus de fer pour produire du lait maternel.

Hypoglycémie

L'hypoglycémie, ou faible taux de sucre dans le sang, peut être plus fréquente pendant et après la grossesse. Pendant la grossesse, votre corps a besoin de plus de carburant pour fournir de l'énergie à vous et à votre bébé en pleine croissance. Après la naissance, l'allaitement peut également réduire votre taux de sucre dans le sang. Cela peut entraîner une diminution de votre taux de sucre dans le sang et, par conséquent, provoquer des étourdissements post-partum.

Changements Hormonaux

Les changements hormonaux importants qui surviennent pendant l'allaitement peuvent également contribuer aux vertiges. Les fluctuations des niveaux d'œstrogènes et de progestérone peuvent affecter la pression artérielle et l'équilibre, ce qui peut entraîner des sensations de tête qui tourne. Ces changements hormonaux sont normaux et font partie du processus d'adaptation du corps à l'allaitement. Ils peuvent également être responsables d'autres symptômes, tels que des sautes d'humeur, de la fatigue et des sueurs nocturnes.

Déshydratation

L'allaitement peut entraîner une perte de liquides importante, ce qui peut entraîner une déshydratation et des vertiges. Il est essentiel de boire beaucoup d'eau pendant l'allaitement pour éviter la déshydratation. La déshydratation peut également provoquer d'autres symptômes, tels que la fatigue, la constipation et les maux de tête. Assurez-vous de boire suffisamment de liquides, surtout si vous allaitez fréquemment ou si vous avez tendance à transpirer beaucoup.

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Fatigue

La fatigue est un symptôme courant chez les mères allaitantes, et elle peut également contribuer aux vertiges. Le manque de sommeil et l'effort physique lié à l'allaitement peuvent épuiser votre corps. Si vous êtes constamment fatiguée, vous êtes plus susceptible de ressentir des vertiges. Il est important de trouver des moyens de vous reposer et de vous détendre autant que possible pendant l'allaitement.

Effets Secondaires des Médicaments

Certains médicaments peuvent provoquer des vertiges comme effet secondaire. Si vous prenez des médicaments, il est important de parler à votre médecin des effets secondaires potentiels et de savoir s'ils peuvent contribuer à vos vertiges. Certains médicaments, tels que les antidépresseurs, les antihistaminiques et les analgésiques, peuvent affecter l'équilibre et provoquer des sensations de tête qui tourne. Il est important de suivre attentivement les instructions de votre médecin et de ne pas interrompre ou modifier votre traitement sans l'en informer.

Anémie

L'anémie, une carence en fer, peut également provoquer des vertiges. L'allaitement peut augmenter le risque d'anémie, car le corps de la mère a besoin de plus de fer pour produire du lait maternel. Si vous êtes anémique, votre médecin peut vous recommander de prendre des suppléments de fer ou de modifier votre alimentation pour augmenter votre apport en fer.

Conseils pour Gérer les Vertiges Pendant l'Allaitement

Si vous ressentez des vertiges pendant l'allaitement, il existe plusieurs choses que vous pouvez faire pour les gérer. Voici quelques conseils :

• Hydratation : Assurez-vous de boire beaucoup d'eau tout au long de la journée pour éviter la déshydratation, qui peut aggraver les vertiges.
• Alimentation équilibrée : Mangez des repas réguliers et sains pour maintenir un niveau de sucre dans le sang stable. Privilégiez les aliments riches en fer pour prévenir l'anémie.
• Repos suffisant : Le manque de sommeil peut contribuer aux vertiges. Essayez de dormir suffisamment et de vous reposer régulièrement.
• Éviter les changements brusques de position : Les changements brusques de position peuvent également provoquer des vertiges. Levez-vous lentement après avoir été assise ou couchée, et évitez de vous pencher trop rapidement.
• Consulter un professionnel de santé : Si vos vertiges persistent ou s'aggravent, ou si vous ressentez d'autres symptômes inquiétants, il est important de consulter un professionnel de santé. Il pourra déterminer la cause de vos vertiges et vous recommander le traitement approprié.

Hydratation

L'allaitement peut entraîner une perte de liquides importante, ce qui peut entraîner une déshydratation et des vertiges. Il est essentiel de boire beaucoup d'eau pendant l'allaitement pour éviter la déshydratation. Buvez de l'eau tout au long de la journée, même si vous ne ressentez pas la soif. Vous pouvez également boire des jus de fruits, des soupes ou des boissons pour sportifs pour vous hydrater.

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Alimentation Équilibrée

Une alimentation équilibrée est essentielle pour maintenir un niveau de sucre dans le sang stable et prévenir l'anémie, deux facteurs qui peuvent contribuer aux vertiges. Mangez des repas réguliers et sains, riches en fruits, légumes, protéines et céréales complètes. Privilégiez les aliments riches en fer, comme la viande rouge, les légumes verts à feuilles, les lentilles et les haricots.

Repos Suffisant

Le manque de sommeil peut contribuer aux vertiges. Essayez de dormir suffisamment et de vous reposer régulièrement. Si vous avez du mal à trouver le temps de vous reposer, demandez de l'aide à votre partenaire, à votre famille ou à vos amis. Ils peuvent vous aider à prendre soin du bébé, à faire le ménage ou à préparer les repas pour que vous puissiez vous détendre et faire une sieste.

Éviter les Changements Brusques de Position

Les changements brusques de position peuvent également provoquer des vertiges. Levez-vous lentement après avoir été assise ou couchée, et évitez de vous pencher trop rapidement. Si vous devez vous lever pour aller aux toilettes ou pour autre chose, faites-le lentement et avec précaution. Vous pouvez également vous appuyer sur un mur ou sur une chaise pour vous stabiliser.

Consulter un Professionnel de Santé

Si vos vertiges persistent ou s'aggravent, ou si vous ressentez d'autres symptômes inquiétants, il est important de consulter un professionnel de santé. Il pourra déterminer la cause de vos vertiges et vous recommander le traitement approprié. Il est important de discuter de vos symptômes avec votre médecin, même si vous pensez qu'ils sont liés à l'allaitement.

Quand Consulter un Médecin

Bien que les vertiges soient fréquents pendant l'allaitement, il est important de consulter un médecin si vos symptômes sont intenses ou persistent. Il est également important de consulter un professionnel de santé si les vertiges sont accompagnés d'autres symptômes, tels que des maux de tête, des nausées, des vomissements, des douleurs à la poitrine, des difficultés à respirer, des troubles de la vision ou des engourdissements ou des picotements dans les membres. Si vos vertiges ne disparaissent pas après quelques jours, même après avoir essayé de les gérer vous-même, consultez un médecin. Il est important de ne pas ignorer les vertiges, car ils peuvent être le signe d'un problème de santé sous-jacent.

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Vertiges Fréquents ou Intenses

Si vous ressentez des vertiges fréquents ou intenses, même après avoir essayé de les gérer vous-même, il est important de consulter un médecin. Des vertiges fréquents ou intenses peuvent être le signe d'un problème de santé sous-jacent, tel qu'une déshydratation sévère, une anémie ou une infection.

Vertiges Accompagnés d'Autres Symptômes

Si vos vertiges sont accompagnés d'autres symptômes, tels que des maux de tête, des nausées, des vomissements, des douleurs à la poitrine, des difficultés à respirer, des troubles de la vision ou des engourdissements ou des picotements dans les membres, il est important de consulter un médecin. Ces symptômes peuvent être le signe d'un problème de santé sous-jacent qui nécessite un traitement médical.

Vertiges qui ne Disparaissent pas Après Quelques Jours

Si vos vertiges persistent malgré les mesures que vous avez prises pour les gérer, même après quelques jours, il est important de consulter un médecin.

L'angiopathie du post-partum

L'angiopathie du post-partum est une pathologie qui touche parfois les femmes après leur accouchement et qui se caractérise par de violents maux de têtes. Très rare et souvent bénigne, elle n’est cependant pas à prendre à la légère. « On l’appelle aussi angiopathie cérébrale réversible ou angiopathie aiguë réversible. L'angiopathie du post-partum est maladie qui touche les artères du cerveau. Celles-ci se serrent de manière trop importante. Résultat : la patiente ressent comme une sorte d’énorme migraine, qui durerait plusieurs semaines. Il s’agit donc essentiellement de céphalées (ces fameux maux de tête) d’apparition brutale (en coup de tonnerre) en moins d’une minute et qui ne passent pas. On peut par ailleurs observer des nausées, des vomissements, une sensibilité à la lumière… On peut même avoir des signes qui évoquent un authentique accident vasculaire cérébral (hémiplégie par exemple) ou des convulsions comme une épilepsie. Cela veut dire que ça peut dégénérer en AVC si ce n’est pas pris à temps par exemple ? On retrouve l'angiopathie du post-partum essentiellement chez des patientes qui prennent de la bromocriptine (Parlodel est le nom le plus connu). Ce médicament était encore donné, jusqu’il y a peu pour empêcher la montée laiteuse…Aujourd’hui, ce médicament n'est plus recommandé par les sociétés savantes dans cette indication.

La prévalence de l'angiopathie du post-partum sera dorénavant d’autant plus faible que le traitement par bromocriptine n’est plus recommandé et représentait à lui seul environ 75 % des cas décrits.

Je ressens les symptômes de l'angiopathie du post-partum. Par un examen clinique initial (parfois normal). Je souffre d'angiopathie du post-partum. L’angiopathie du post-partum récupère dans la quasi-totalité des cas, c’est ce qui fait sa définition. Si elle ne récupère pas, il s’agit alors d’un accident vasculaire cérébral ischémique. Par différents traitements comme les inhibiteurs calciques (qui relâchent les artères du cerveau), le sulfate de magnésium, les antalgiques… parfois des antiépileptiques. Il s’agit d’une pathologie rarissime et les plus grandes descriptions mondiales ne dépassent pas 90 cas au total.

Facteurs de risque et tensions chez le bébé

En cas de difficulté d’allaitement, le premier réflexe est de se tourner vers une consultante en lactation IBCLC ou un professionnel titulaire du DIULHAM. Quand on parle de tensions chez le bébé, on évoque parfois le syndrome de Kiss. Il s’agit d’un ensemble de signes et de symptômes qu’on retrouve chez un bébé. Ces éléments correspondent à ceux que nous venons de décrire. Ce qui fera penser à ce « syndrome » c’est la multiplication et l’intensité des manifestations. Pas d’inquiétude, cela veut simplement dire que votre bébé présente de grosses tensions, mais rien d’irrémédiable.

Le corps est un ressort de la tête jusqu’au bassin qui est à certains moments comprimé de façon trop importante et il peut persister une empreinte de ces compressions. Si vous aviez un utérus contractile ou des blocages articulaires pendant que vous étiez enceinte, cela a pu affecter l’organisation corporelle de votre petit. Il s’est positionné d’une façon ou d’une autre et aura peut-être « manqué de place » pour se mouvoir dans votre ventre. De même, en cas d’alitement, le manque de mobilité ou de stimulations vestibulaires peut avoir des conséquences. Tous ces facteurs peuvent déséquilibrer le corps du nouveau-né et engendrer des blocages ou tensions.

En effet, le déroulement physiologique normal d’un accouchement a une fonction d’harmonisation corporelle pour le nourrisson. Si votre bébé allaité a des troubles de la succion liés (ou non) à des freins restrictifs buccaux, il est très probable qu’il montre des tensions corporelles. Tous ces éléments sont des facteurs de risque, mais ne sont en aucun cas une fatalité.

Solutions et thérapies manuelles

C’est une profession de santé manuelle qui se base sur le système nerveux comme régulateur de tout l’organisme. Ainsi s’il y a des dérangements articulaires, cela entraîne des compensations et donc des douleurs. Thérapie manuelle qui s’intéresse aux tensions, blocages et restrictions de mobilité. L’ostéopathe a pour objectif d’harmoniser mécaniquement le corps. Lors de la consultation, ces professionnels vous interrogent sur l’histoire de votre bébé puis ils examinent les tensions dans tout le corps avant de procéder au traitement. Le nombre de séances indiqué dépend de chaque enfant et votre thérapeute vous explique, si un autre rendez-vous est nécessaire.

Lorsqu’un bébé allaité est tendu, il peut arriver que le professionnel implique la maman, si les tensions sont également présentes chez elle. Les ostéopathes et chiropracteurs ne travaillent pas seuls, et peuvent vous orienter vers d’autres professionnels en complément de leur traitement manuel, ou si les troubles relèvent d’un autre spécialiste. Pour déterminer qui consulter, il faut surtout vérifier que le professionnel s’est spécialisé en pédiatrie et dans les troubles de la succion, si ce problème est identifié. Interrogez les professionnels qui s’occupent de votre petit, car les experts en pédiatrie et en allaitement exercent en réseau. En résumé, n’hésitez pas à consulter si vous sentez que quelque chose ne « tourne pas rond ». En tant que parent, vous êtes les experts de votre bébé et ce qui vous inquiète n’est souvent pas anodin.

Comportements du bébé au sein

Les bébés au sein peuvent avoir des comportements variés. Pour certaines mamans, c’est une source d’inquiétude et d’incompréhension. Décryptons ces situations les plus courantes.

Facteurs favorisant l’endormissement du bébé au sein

• La limite du temps d’éveil : L’endormissement au sein en fin de tétée d’un nouveau-né est quasiment systématique, leur temps d’éveil est très limité. Même en grandissant, les bébés ont tendance à s’endormir ou s’assoupir au sein en fin de tétée. Rien de plus naturel : la succion agit sur le système vagal qui détend.
• La composition du lait maternel : Le lait maternel contient des endorphines qui provoquent somnolence et relâchement. Ces endorphines, également connues sous le nom d'"hormones du bonheur", sont libérées lors de la tétée et ont un effet apaisant sur le bébé. La succion active stimule la production de ces substances, ce qui crée un environnement propice à la détente et à l'endormissement.
• La prise de poids : Si la prise de poids reste normale, il n’y a donc aucune raison de vous inquiéter, continuez sereinement votre allaitement à la demande. En revanche, si la prise de poids de votre bébé allaité est faible ou si bébé perd du poids, l’endormissement rapide au sein peut être le symptôme d’un épuisement et/ou d’un manque de calories reçues (retard de montée de lait, mauvaise succion de bébé, tétées trop espacées) ou d’une pathologie (ictère, infection urinaire…) . Dans ce cas, il est important de consulter rapidement.

Pourquoi le bébé s'étouffe-t-il au sein ?

• L’effet du REF (réflexe d’éjection fort) : Le débit pendant la tétée est variable. Certaines mamans ont un réflexe d’éjection fort (REF). Ce débit violent peut entraîner des petites fausses routes pendant le moment du REF, bébé s’étouffe et tousse. Si cela est gênant pour votre bébé, vous pouvez vous faire aider par une consultante en lactation IBCLC.
• L’incoordination de la succion et de la déglutition : Dans des cas plus rares ou chez les prématurés, les fausses routes peuvent être en lien avec une immaturité ou un déficit de coordination orale. Cela signifie que les bébés peuvent avoir des difficultés à coordonner efficacement leur succion et leur déglutition lorsqu'ils mangent ou boivent, ce qui peut entraîner des risques de fausses routes. Dans ce cas, rapprochez-vous de spécialistes de l’oralité.

Quelle est la cause de l’agitation du bébé au sein ?

Le REF peut aussi être à l’origine de l’agitation d’un bébé au sein. Bébé peut arriver à déglutir sans faire de fausse route, mais s’agacer de ce débit trop rapide qui le dérange. Un débit rapide peut aussi favoriser une déglutition avec beaucoup d’air et bébé peut avoir un rot qui le gêne en cours de tétée. Quand le débit est fort, on peut alors entendre des déglutitions très fréquentes et bruyantes…

Le débit trop fort est une source d’agitation au sein… mais le manque de débit l’est tout autant. En fin de tétée, il est donc possible que bébé s’agite, tire la tête en arrière car il souhaite recevoir plus de lait maternel. Si c’est le cas, n’hésitez pas à alterner les seins et pratiquer la compression du sein. Là encore, si la prise de poids est bonne, pas d’inquiétude.

En revanche, si la lactation est trop faible, il y a de forte chance que le bébé s’énerve au sein pendant la tétée. Dans ce cas, la prise de poids est impactée. C’est le moment de prévoir une consultation d’allaitement.

Qu'est-ce qui incite le bébé à taper le sein ou appuyer sur le sein ?

Ce geste est parfois lié à l’agitation et à l’énervement au sein. Mais c’est un geste naturel, un réflexe chez les nouveau-nés, souvent lié aux progrès de la motricité. En effet, cela permet de favoriser l’écoulement du lait. On retrouve ce comportement chez d’autres mammifères : l’agneau donne des petits coups de tête dans la mamelle, le chaton masse avec ses pattes…

Pourquoi le bébé touche-t-il le mamelon ?

Ce geste est fréquent chez les plus grands bébés et chez les bambins. Pour certains, c’est un jeu, une occupation… Il touche cette zone comme les cheveux, la bouche ou les boucles d’oreilles de leur mère.

Mais quand il s’agit du mamelon, cela peut permettre de faire une stimulation bilatérale et faciliter l’éjection du lait en favorisant la sécrétion d’ocytocine. Grâce à ce geste, il reçoit plus de lait du côté où il est en train de téter.

Qu'est-ce qui pousse le bébé à mordre le sein ?

La morsure peut être un geste qui accompagne l’énervement et l’agitation au sein, donc en lien avec le débit de lait qui ne convient pas à bébé : trop vite ou trop lent…

Mais selon l’âge de votre bébé, cela peut être le signe de douleurs dentaires. Les poussées dentaires entraînent chez certains bébés l’envie de mordre et mâchouiller.

La morsure peut survenir en fin de tétée quand bébé s’endort. Le relâchement du tonus musculaire fait glisser le mamelon de sa bouche. Il mord par réflexe quand le mamelon lui échappe.

Pourquoi le bébé pleure-t-il au sein et refuse le sein ?

Le bébé qui « pleure au sein » est un bébé qui tète puis lâche le sein pour pleurer à plusieurs reprises au cours de la tétée. Cela peut être le signe d’une douleur… otite, problème digestif, RGO, candidose buccale, virus, succion inefficace ou trop vigoureuse, langue attachée (ankyloglossie)… les causes possibles sont multiples. Il est important de consulter si vous avez l’impression que votre bébé a mal ou a des difficultés à s’alimenter.

En cas d’une mauvaise position de la mère ou du bébé pendant l'allaitement pouvant entraîner une mauvaise prise du sein, les pleurs au sein peuvent aller jusqu’au refus complet du sein. Cette situation est de loin la plus inquiétante pour les mamans. Le refus du sein ou grève de la tétée est très anxiogène, mais se résout.

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