Anthony Marchand et son engagement auprès des enfants
Anthony Marchand, skipper de renom, est non seulement un athlète accompli mais aussi une figure impliquée auprès des enfants. Son parcours est marqué par des initiatives éducatives et caritatives, tout en jonglant avec les défis de sa carrière de navigateur.
Un accueil chaleureux pour les enfants
Anthony Marchand était ravi d’accueillir les enfants, samedi. Anthony Marchand, le skipper de Groupe Royer-Secours Populaire, avait invité une vingtaine d’enfants du Secours populaire, emmenés par Jean-Pierre Thibault, secrétaire départemental, ce samedi 29 août. « 650 enfants ont déjà pu approcher le bateau. Je suis fier de les soutenir », soulignait le sportif.
Un cadeau leur a été remis, puis sur le ponton, Anthony Marchand a répondu aux questions des enfants, très étonnés d’entendre qu’il n’y a pas de lit à bord ou que le sommeil se fait par siestes de 15 à 20 minutes.
Comme lui, cinquante autres enfants, familles, bénévoles venus du Havre et des alentours et cinq copains du monde du Niger ont pu assister au baptême du bateau et visiter la cabine, en présence de Thomas Sotto, parrain de l’association et d’Anthony Marchand, le skipper.
Descendant du bateau, Thomas Sotto a le sourire aux lèvres : « J’ai les yeux qui brillent autant que ceux des gosses. De telles initiatives ouvrent des perspectives formidables, cela donne envie d’y aller, je suis heureux pour ces enfants d’être ici aux côtés d’Anthony Marchand.
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Joseph 4 ans accompagné de sa maman et de sa grande sœur, est fier de montrer à tous les passants sa jolie casquette verte et blanche offerte par le SPF. En début d’après-midi, c’est avec impatience qu’il attend, comme ses petits camarades, le cadeau : une paire de Kickers (marque du groupe Royer). « On va les mettre pour la rentrée », lance une fillette.
En mer, le bateau bouge, la traversée est pour le moins sportive. « Tu n’as pas peur ? », demande le journaliste à un petit garçon. «Non, tout va bien ». La sortie durera plus d’un heure. « On recommence, bientôt ? », lance, une fois sur la terre ferme, Mathias, qui a adoré cette balade.
Rencontre avec les écoliers
Arrivé 4e de l’Arkéa Ultim Challenge, le tour du monde en solitaire en multicoque, le skipper s’est prêté au jeu des questions-réponses devant des enfants de maternelle des écoles Alice-Abarnou et Kerhallet de Brest (Finistère), en mardi 13 mai 2024. Il a tenu bon la barre devant un déluge de questions souvent pertinentes.
Lundi 13 mai 2024, sous une pluie bien brestoise, le navigateur et skipper Anthony Marchand, originaire de Saint-Brieuc, a été accueilli au sein de l’école Alice-Abarnou, au 6, rue Bugeaud, à Brest. Cette fois, le skipper du trimaran Actual Ultim 3 n’avait pas à affronter les flots des océans, mais ceux des questions d’élèves de maternelle bien curieux !
Après une matinée chargée en questions (et en réponses), les élèves des classes d’Annabelle Galic-Garnier et de Sandrine Penhouet, à gauche d’Anthony Marchand, ont eu droit à une « pause récré » bien méritée.
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Soutien aux enfants défavorisés
Comme le notait déjà une étude de l’Insee datant de juin 2016, la pauvreté est particulièrement présente dans les agglomérations du Havre, de Caen et de Rouen. Elle se concentre essentiellement dans les centres urbains et dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Claude, membre du SPF de Seine-Maritime, attend que les plus petits descendent du bateau.
Il partage totalement ce constat : « Nous soutenons au Havre 2 600 familles et 400 étudiants. La situation est vraiment alarmante. Beaucoup de mamans seules rencontrent énormément de difficultés pour alimenter correctement leurs enfants. Alors les sorties, les vacances, les gens ne peuvent pas. Comme le souligne, Nicolas Champion, membre du bureau national du Secours populaire, venu pour cet événement, « pour nous, les vacances sont un droit, pour les familles, les enfants, les séniors ».
Les défis en mer et le soutien familial
Originaire de Plérin (Côtes-d’Armor), le skipper Anthony Marchand vient de subir une avarie majeure sur l’Arkéa Ultim Challenge, un tour du monde à la voile en solitaire. « Je suis stressée. Anthony n’a pas de chance, un de ses foils vient d’être endommagé », confie Annick Marchand, dans sa jolie maison de la pointe du Roselier, à Plérin (Côtes-d’Armor).
Ce mardi midi, Annick vient d’apprendre sur le site de l’épreuve que le trimaran d’Antony a été victime d’une collision à haute vitesse, alors qu’il approchait du cap de Bonne-Espérance. La semaine dernière, une bâche dans sa dérive l’avait retardé, l’empêchant de profiter de vents porteurs. « J’ai totalement confiance en lui. S’il est arrivé là, c’est qu’il est capable de le faire.
« Des petits mots d’encouragement, ça nous fait du bien, mais on essaie de ne pas être intrusifs et de ne pas le déranger », assure l’un de ses deux frères aînés, Sébastien Le Pottier, qui habite à Saint-Brieuc. Samedi soir, Anthony leur a fait la surprise d’un appel vidéo.
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Annick porte au poignet le bracelet d’accès aux pontons du port de Brest, d’où le départ de l’Arkéa Ultim Challenge a été donné, le 7 janvier 2024. « Je le garde jusqu’à son retour… Les skippers sont attendus fin février. On ira le voir à l’arrivée.
Les débuts d'une passion
Anthony vit à Larmor-Plage, à côté de Lorient (Morbihan), mais c’est dans la baie de Saint-Brieuc qu’il a tiré ses premiers bords sur l’eau. Il est d’ailleurs toujours licencié au club nautique de Plérin. Sa passion pour la voile s’est manifestée très tôt.
« Pour sa communion, on lui a demandé quel cadeau il voulait et il a répondu : de l’argent pour acheter un Optimist, se rappelle la maman. Quand il a eu 20 ans, j’aurais préféré qu’il poursuive ses études et devienne expert-comptable comme son père, mais ce n’était pas ce qu’il voulait faire. Les marins sont des gens un peu hors normes, des aventuriers mais très réfléchis.