Bertrand Farge : Parcours d'un acteur entre théâtre et télévision
Ces jours-ci, Bertrand Farge jouit d’un repos bien mérité, loin de Montpellier.
Il faut dire que depuis plusieurs mois, le comédien poitevin incarne Victor Estrela, l’un des héros de la série quotidienne de France 2, « Un si grand soleil », lancée en août dernier.
Un engagement très contraignant qui l’oblige à passer la majeure partie de son temps près de Montpellier où il enchaîne les journées de tournage, dans de gigantesques studios étalés sur plus de 16.000 m2, à Vendargues.
« C’est prenant ! Je le savais en signant le contrat, mais c’est aussi passionnant », commente le jeune sexagénaire qui passe quelques jours en famille à Paris, avant de venir se ressourcer à Poitiers, auprès de ses amis et de la famille de sa compagne.
« La session de tournage s’est terminée le 20 décembre et on a fait une grande fête, poursuit le comédien qui reprendra les tournages dès le 7 janvier. Il y a une ambiance fantastique sur les plateaux : j’ai des partenaires formidables, avec qui ça joue vraiment ! Et il y a une espèce de bienveillance générale : entre nous, mais aussi entre la production et les comédiens, ou avec les techniciens. »
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L'impact d'« Un si grand soleil » sur sa vie
Quand on lui demande si le regard des gens a changé depuis qu’il est l’un des personnages principaux de cette série regardée chaque jour par près de quatre millions de téléspectateurs, Bertrand Farge répond que les gens qu’il croise et qui le reconnaissent lui adressent de larges sourires.
« Le personnage de Victor est quelqu’un de très droit, très attachant, justifie le comédien. Les gens l’aiment bien. Mais leur regard pourrait changer dans les prochains mois… Après Noël, on va très peu me voir à l’écran durant un mois, mais je reviens en force, ensuite, sur d’autres intrigues. Mon personnage va prendre une autre dimension. »
Après avoir tourné les 66 premiers épisodes entre avril et juin (pour une diffusion qui a démarré le 27 août), les comédiens viennent d’enchaîner trois mois de tournage à raison d’un épisode par jour.
Retour aux sources théâtrales
Mais le Poitevin a tout de même trouvé le temps de venir jouer dans la pièce « Albatros », avec le collectif Or Normes, sur la scène de La Quintaine, à Chasseneuil-du-Poitou.
Du 15 au 28 janvier, il rejoindra à nouveau le collectif poitevin pour s’envoler vers la Norvège.
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« On va y jouer La Maladie de la Mort, de Duras, en anglais, détaille Bertrand Farge. J’ai pu négocier ces dates avec la production de la série car elles étaient déjà calées avant que je signe mon contrat, mais à l’avenir, ça va être très compliqué pour moi de partir quinze jours comme ça. »
Le comédien est engagé pour deux ans sur la série « Un si grand soleil ».
Et l’aventure pourrait se prolonger puisque le partenariat signé entre la production et la Région Occitanie court sur huit ans.
« De temps en temps, j’espère pouvoir jouer La confession d’un enfant du siècle, de Musset, dans un théâtre montpelliérain, conclut Bertrand Farge. J’ai besoin de garder un lien avec le théâtre. J’ai besoin de cette respiration. »
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