Biographie rapide de Robert Hossein et sa date de naissance
Date de naissance de Robert Hossein
Robert Hossein est né le30 décembre 1927 dans le 12e arrondissement de Paris (Seine). Il est décédé le 31 décembre 2020 à Essey-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) à l'âge de 93 ans.
Biographie
Robert Hossein, de son vrai nom Abraham Hosseinoff, est une figure emblématique du cinéma et du théâtre français. Né le 30 décembre 1927 à Paris, il a mené une carrière riche et prolifique, s'illustrant aussi bien comme acteur que comme réalisateur, scénariste, dialoguiste et metteur en scène. Sa polyvalence et son énergie débordante ont marqué plusieurs générations de spectateurs.
Son parcours artistique débute dès son adolescence. À 19 ans, il écrit et met en scène sa première pièce, "Les Voyous", au Théâtre du Vieux-Colombier. Cette expérience lui permet de se faire remarquer et de se lancer dans une carrière théâtrale prometteuse. Il se distingue rapidement par son charisme et son talent pour incarner des personnages forts et complexes.
Parallèlement à sa carrière théâtrale, Robert Hossein s'engage dans le cinéma. Il débute en 1946 sous la direction de Sacha Guitry dans "Le Diable boiteux". Il enchaîne ensuite avec une série de films, dont "Vice et vertu" (1963), "Le Casse" (1971), "Les Uns et les Autres" (1981) et "L'Institut de beauté Vénus" (1978), qui lui permettent de confirmer son talent d'acteur.
Robert Hossein s'illustre également comme réalisateur. Il réalise son premier long métrage, "Le Jeu de la vérité" en 1961. Il signe ensuite plusieurs films à succès, dont "Angélique, Marquise des anges" (1964), "La Bataille d'Auvergne" (1969) et "Les Misérables" (1982), une adaptation du célèbre roman de Victor Hugo qui lui vaut une reconnaissance internationale.
Au fil des années, Robert Hossein devient une figure incontournable du monde artistique français. Son talent, sa passion et sa détermination lui permettent de conquérir le public et de laisser une empreinte indélébile sur le cinéma et le théâtre.
Enfance et Famille
Robert Hossein, né Abraham Hosseinoff, voit le jour le 30 décembre 1927 dans le 12e arrondissement de Paris, au sein d'une famille d'artistes d'origine russe et iranienne. Ses parents, Aminoullah Hosseinhoff et Anna Mincovschi, avaient fui la Révolution russe pour s'installer en Europe. Son père, né à Samarcande ou à Achgabat, était un violoniste et compositeur talentueux, tandis que sa mère, originaire de Kiev, était pianiste.
L'enfance de Robert Hossein est marquée par un mélange de cultures et d'influences artistiques. Il grandit dans un milieu où la musique et le théâtre occupent une place importante. Son père, qui avait francisé son nom en André Hosseinoff, enseigne le violon à son fils et l'initie à la musique classique. La passion pour l'art est transmise de génération en génération, et Robert Hossein développe rapidement un intérêt pour le théâtre et la scène.
Malgré un contexte familial artistique, Robert Hossein n'est pas un enfant privilégié. La famille Hosseinoff est modeste, et Robert doit interrompre ses études précocement pour aider ses parents. Cependant, sa soif d'apprendre et son talent naturel lui permettent de se forger une culture riche et diversifiée. Il lit beaucoup, s'intéresse à l'histoire et à la littérature, et développe un esprit curieux et indépendant.
L'influence de ses parents, tous deux artistes reconnus, est indéniable. Son père, en tant que musicien, lui transmet un sens du rythme et de la mélodie qui se retrouvera plus tard dans ses choix de mise en scène. Sa mère, une femme forte et déterminée, lui inculque une certaine discipline et un goût pour le travail acharné. Ces influences nourrissent sa passion pour le théâtre et le cinéma, et lui donnent les outils nécessaires pour se lancer dans une carrière artistique prometteuse.
Début de carrière
L'attrait de Robert Hossein pour le théâtre se révèle dès son adolescence. Sa famille, imprégnée de culture artistique, nourrit son intérêt pour la scène. Dès 19 ans, il se lance dans une aventure théâtrale audacieuse en écrivant et en mettant en scène sa première pièce, "Les Voyous", au Théâtre du Vieux-Colombier à Paris. Cette expérience marque un tournant décisif dans sa vie et lui permet de se faire remarquer par le milieu théâtral.
Son talent et son énergie débordante lui ouvrent les portes du succès. Il enchaîne les rôles au théâtre, s'imposant comme un acteur charismatique et talentueux. Son jeu, à la fois intense et sensible, captive le public et lui permet de se forger une solide réputation.
Parallèlement à sa carrière théâtrale, Robert Hossein se tourne vers le cinéma. En 1946, il fait ses débuts sur grand écran sous la direction de Sacha Guitry dans "Le Diable boiteux". Cette première expérience lui permet de découvrir un nouveau terrain de jeu et de s'affirmer comme un acteur polyvalent, capable de s'adapter à différents genres et registres.
Le début de sa carrière cinématographique est marqué par une série de rôles importants dans des films reconnus. Il joue notamment dans "Vice et vertu" (1963), "Le Casse" (1971), "Les Uns et les Autres" (1981) et "L'Institut de beauté Vénus" (1978). Ces films contribuent à le faire connaître du grand public et à consolider sa position d'acteur de premier plan.
Robert Hossein ne se contente pas d'être acteur. Il est également attiré par la réalisation. En 1961, il réalise son premier long métrage, "Le Jeu de la vérité". Cette expérience lui permet de développer son propre style et de s'affirmer comme un cinéaste talentueux et visionnaire.
Ses débuts dans le monde du cinéma et du théâtre sont prometteurs. Robert Hossein, avec sa passion débordante et son talent indéniable, s'impose comme un artiste complet et polyvalent, prêt à conquérir les scènes et les écrans.
Succès au théâtre et au cinéma
Robert Hossein, dès ses débuts, se révèle être un artiste complet et talentueux, capable de briller aussi bien au théâtre qu'au cinéma. Sa carrière est jalonnée de succès retentissants qui lui permettent de s'imposer comme une figure incontournable du paysage artistique français.
Au théâtre, il se distingue par ses rôles puissants et charismatiques. Il excelle dans les pièces classiques et contemporaines, incarnant des personnages forts et complexes avec une intensité remarquable. Il met également en scène de nombreuses pièces, dont "La Nuit de l'iguane" de Tennessee Williams en 1961, "Le Cid" de Corneille en 1968, et "Cyrano de Bergerac" d'Edmond Rostand en 1977. Ces mises en scène, souvent grandioses et spectaculaires, rencontrent un immense succès public et critique.
Au cinéma, il confirme son talent d'acteur en participant à des films importants, souvent aux côtés de grandes stars. Il joue dans "Vice et vertu" (1963) de Roger Vadim, "Le Casse" (1971) de Henri Verneuil, "Les Uns et les Autres" (1981) de Claude Lelouch, et "L'Institut de beauté Vénus" (1978) de Tonie Marshall. Ces films, qui abordent des thèmes variés et souvent engagés, lui permettent de démontrer sa capacité à incarner des personnages différents et à s'adapter à des registres divers.
Son rôle le plus célèbre reste celui de Joffrey de Peyrac dans la série "Angélique, Marquise des anges" (1964-1968), adaptée des romans de Anne Golon. Ce rôle lui apporte une immense popularité et le propulse au rang de star internationale. Il incarne avec brio le héros romantique et séducteur, et contribue au succès phénoménal de la série.
En tant que réalisateur, il signe plusieurs films à succès, dont "Angélique, Marquise des anges" (1964), "La Bataille d'Auvergne" (1969) et "Les Misérables" (1982), une adaptation du célèbre roman de Victor Hugo qui lui vaut une reconnaissance internationale. Ses films, souvent grandioses et spectaculaires, témoignent de sa maîtrise du récit et de son talent pour mettre en scène des histoires captivantes.
Le succès de Robert Hossein au théâtre et au cinéma est indiscutable. Il s'impose comme un artiste polyvalent et talentueux, capable de toucher un large public et de marquer les esprits. Son énergie, son charisme et sa passion pour le spectacle lui permettent de se hisser au sommet de son art et de laisser une empreinte indélébile dans l'histoire du cinéma et du théâtre français.
Vie personnelle
La vie personnelle de Robert Hossein a été tout aussi riche et mouvementée que sa carrière artistique. Il a été marié à quatre reprises, et a eu quatre enfants. Ses relations amoureuses ont souvent été médiatisées, et ont fait l'objet de nombreuses spéculations.
Sa première épouse fut l'actrice Marina Vlady, qu'il a rencontrée en 1948. Leur relation passionnée a duré six ans, et a été marquée par le tournage du film "Le Diable boiteux" (1946) dans lequel ils ont joué ensemble. Ils ont divorcé en 1954.
En 1963, il se marie avec l'actrice Caroline Eliacheff. De cette union est né un fils, Julien Hossein, en 1964. Le couple a divorcé en 1975.
En 1975, il se marie avec l'actrice et chanteuse française, Françoise Gisbert. Le couple a eu une fille, Alexandra Hossein, en 1976. Ils ont divorcé en 1983.
En 1983, il se marie avec la comédienne et animatrice de télévision, Candice Patou. Le couple a eu une fille, Anne-Isabelle Hossein, en 1985. Ils ont divorcé en 1990.
Robert Hossein était un homme passionné et charismatique, qui a toujours su attirer l'attention et l'admiration. Il a été un père attentionné et un grand-père aimant. Sa vie personnelle a été marquée par l'amour, la passion, et les épreuves. Il a su surmonter les difficultés et les épreuves de la vie avec courage et détermination.
Il a souvent évoqué l'importance de la famille et de l'amour dans sa vie. Il a affirmé que la famille était un pilier indispensable pour lui, et qu'il avait toujours cherché à créer un foyer stable et chaleureux pour ses enfants.
Décès
Robert Hossein, une figure emblématique du cinéma et du théâtre français, s'est éteint le 31 décembre 2020 à Essey-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle), à l'âge de 93 ans. Son décès, survenu au lendemain de son anniversaire, a suscité une vague d'émotion et de tristesse dans le monde artistique et auprès du grand public.
La disparition de Robert Hossein marque la fin d'une époque. Il était un des derniers représentants d'une génération d'artistes qui a marqué l'histoire du cinéma et du théâtre français. Sa présence sur scène et à l'écran, son charisme et son talent indéniable ont captivé plusieurs générations de spectateurs.
Sa mort a été annoncée par son agent, qui a précisé qu'il était décédé des suites du Covid-19. L'annonce de son décès a provoqué un choc et une grande tristesse chez ses proches, ses amis et ses fans. De nombreux hommages ont été rendus à l'acteur et réalisateur, saluant son talent, son charisme et son immense contribution à l'art dramatique.
Ses obsèques ont eu lieu le 6 janvier 2021 à l'église Saint-Sulpice à Paris. Une cérémonie intime réunissant sa famille, ses amis et ses proches a été organisée pour lui rendre un dernier hommage.
La disparition de Robert Hossein laisse un grand vide dans le monde du spectacle. Il restera à jamais dans les mémoires comme un artiste hors du commun, un homme de talent et de passion, qui a su conquérir le cœur du public par son jeu intense, son charisme magnétique et sa présence scénique exceptionnelle.
Son héritage artistique est immense. Ses films et ses pièces de théâtre continueront à être diffusés et joués, permettant aux générations futures de découvrir son talent et son œuvre. Il restera à jamais une figure marquante de l'histoire du cinéma et du théâtre français.
Héritage
Robert Hossein, décédé le 31 décembre 2020, a laissé derrière lui un héritage artistique considérable. Son impact sur le cinéma et le théâtre français est indéniable, et son œuvre continue d'inspirer et de fasciner les générations suivantes.
Son talent d'acteur, sa présence scénique unique et son énergie débordante ont marqué les esprits. Il a incarné des personnages forts et complexes, souvent charismatiques et romantiques, qui ont touché le cœur du public. Ses rôles dans "Angélique, Marquise des anges", "Vice et vertu", "Le Casse", "Les Uns et les Autres" et bien d'autres films ont contribué à forger sa légende.
En tant que réalisateur, il a su captiver l'attention des spectateurs avec ses mises en scène grandioses et spectaculaires. Il a su donner vie aux œuvres de grands auteurs, comme Victor Hugo dans "Les Misérables", et a développé son propre style, marqué par une certaine grandeur et une passion pour le spectacle.
Son héritage ne se limite pas à son travail artistique; Robert Hossein était un homme engagé, qui a toujours défendu ses idées et ses convictions. Il s'est impliqué dans de nombreuses causes sociales et humanitaires, et a toujours utilisé sa notoriété pour faire avancer les causes qui lui tenaient à cœur.
Son influence se retrouve dans le travail de nombreux artistes contemporains, qui ont été inspirés par son talent, son énergie et sa passion pour le spectacle. Son héritage est également présent dans les archives cinématographiques et théâtrales, qui conservent précieusement son œuvre et témoignent de son talent exceptionnel.
Robert Hossein a laissé une empreinte indélébile sur le cinéma et le théâtre français. Son œuvre continue de fasciner et d'inspirer, et il restera à jamais un des plus grands artistes de sa génération. Son héritage perdurera à travers les générations, et son nom sera associé à une époque d'or du cinéma et du théâtre français.
Hommages et souvenirs
Le décès de Robert Hossein, survenu le 31 décembre 2020, a suscité une vague d'hommages et de souvenirs émus de la part du monde artistique et du grand public. De nombreux témoignages ont été publiés dans les médias, saluant le talent, la carrière et la personnalité de l'acteur et réalisateur.