Texas : Un Groupe Écossais Populaire Auprès Des Enfants Et Au-Delà
Depuis 35 ans, le groupe originaire de Glasgow, Texas, mené par la chanteuse Sharleen Spiteri, enchaîne les tubes.
Un Parcours Musical Exceptionnel
En 1989, Texas débarquait sur les ondes écossaises, britanniques, et enfin internationales.
Afin de célébrer les classiques que sont notamment « Say What You Want », « Summer Son », « Inner Smile », « I Don’t Want a Lover », « The Conversation » (et bien d’autres), le groupe sort « The Very Best Of 1989-2023 », un condensé de 24 titres issus de dix albums, résumant leur carrière, avec en prime deux nouveaux morceaux (« After All » et « Keep on Talking »).
Avec la publication de « Texas 25 » aujourd’hui, cet album-anniversaire constitué de 8 hits revisités et de 4 inédits, telle la DeLorean du Doc de « Retour vers le futur », remontons le temps jusqu’à cette fin d’année 1989 lorsque Texas « décrochait » sa toute première couve Hexagonale avec le numéro 257 du mensuel rock BEST.
Les Débuts Et L'Ascension
Simple Minds, bien entendu, avec lesquels j’ai souvent bossé, mais aussi les Silencers, les Jesus & Mary Chain, Deacon Blue…même Wet Wet Wet.
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Aussi lorsque Texas et ses réminiscences du film de Wim Wanders (« Paris-Texas ») et des guitares lancinantes de Ry Cooder publient leur lumineux « Southside », je le chronique immédiatement dans les colonnes du défunt magazine rock.
Texas Au Texas : Une Aventure Américaine
Chevauchée fantastique pour la formation de Glasgow, loin des bruissements de leurs nombreux lauriers européens, les quatre ‘Ecossais s’offrent leur conquête de l’ouest par le chemin des écoliers.
Campus et petits clubs rythment la première tournée US de Texas depuis déjà trois semaines.
Sharleen, Ally, Johnny et Stuart n’avaient jamais mis les pieds aux States.
Pourtant, à l’écoute de leurs riffs épicés steel-guitar aux réminiscences du « Paris-Texas» de Ry Cooder pour la BO du film de Wenders, on aurait pu croire ces jeunes gens biberonnés au pur whiskey du Tennessee.
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Avec, par ordre d’apparition à l’écran, ses cheveux jais dans les yeux, sa bouche trop large et trop sensuelle et son accent scottish.
Ally en chemise blanche et jean sur des bottes tête une Corona-citron vert.
Le 31 octobre, jour d’Halloween, le guitariste « Paris-Texas» de Texas fêtera ses vingt et un ans.
Stuart, le batteur, affronte les dernières vagues de chaleur de l’été indien dans son perf.
Quant à Johnny, le bassiste, c’est une vieille connaissance puisqu’il appartenait au gang Hipsway avant qu’il ne s’en évade pour fonder ce Texas imaginaire.
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En un album - « Southside» - et quelques mois, le chemin parcouru par les quatre de Glasgow est absolument vertigineux.
De leur premier gig à Dundee en 88, sur la côte est de l’Ecosse, au tabac des charts de « I Don’t Want A Lover» en passant par leur prestation incendiaire au New Morning, le 22 mai dernier, Texas s’est taillé la dimension d’un phénomène.
Deep in the heart of Texas, avec les Texas, espace vertigineux de prairies et d’enclos où les vaches aux longues cornes broutent une herbe jaune brûlée au soleil de l’été.
Lorsque Altered Images balance son premier LP, Johnny n’a que seize ans et sort à peine de l’école.
Mc Elhone alone et sans Hipsway se cherche un couple de mois, lorsqu’un copain lui présente une jeune et brune coiffeuse/ guitariste dont la voix ne tardera pas à l’ensorceler.
L'Influence Cinématographique Et Musicale
Ensemble ils composent les premiers titres dont « I Don’t Want A Lover» et s’en vont à Los Angeles les faire produire par l’ex-Chic Bernard Edwards.
Sharleen, Ally et Suart flattent de superbes étalons en leur tendant de l’avoine.
Johnny et moi nous nous approchons, c’est le moment ou jamais de jouer à « Monsieur Cinéma» avec l’incontournable question sur l’influence des rayons gamma dans l’œuvre de Wenders et sur le comportement d’un certain groupe scotish.
« Pour nous, le mot Texas recouvre diverses images, mais celle qui nous touche le plus, c’est l’immensité des espaces, le vertige des distances car c’est le véritable héros du film. »
« Paris- Texas n’aurait pu être filmé nulle part ailleurs », reprend Johnny», car ici l’atmosphère est aux espaces sauvages et infinis.
Je crois aussi que la Bande Originale de Ry Cooder est essentielle car sans elle le film n’a pas d’existence matérielle.
Texas c’est un nom super pour un groupe.
Heureusement, dans une poignée d’albums les gens ne penseront plus forcément à cette influence cinéphile.
Le Succès En France Et L'Attachement De Sharleen Spiteri
Toujours aussi charismatique et amoureuse de la France, Sharleen Spiteri, rencontrée au début du mois à Paris, a accepté de répondre à notre interview francophile.
Les Racines Françaises De Sharleen Spiteri
Ma grand-mère est française, oui.
Mon grand-père est retourné vivre à Bordeaux quelques années avant ma naissance.
J’ai toujours connu là-bas.
J’ai grandi avec cette culture, aussi parce que mes parents sont très européens et ont vécu « à l’européenne ».
La Première Visite En France
Je suis souvent venue en France.
Mais je me souviens de la première fois où j’y suis allée par moi-même.
C’était en voyage scolaire.
Ça semblait si glamour d’aller en France.
Je voyais Paris comme la capitale de la mode et de la culture.
En arrivant, j’ai été frappée par les statues peintes en doré, les ponts, et, évidemment la tour Eiffel.
Ce sont des monuments si iconiques vus partout, sur des tableaux, dans les dessins animés...
Avec Texas, nous avons d’ailleurs donné un concert dans la tour Eiffel !
C’était un moment très important pour moi.
Je n’ai jamais trop pensé à cela.
Mais c’était comme être dans un film.
C’est comme la première fois qu’on voit New York.
On vient avec les yeux d’une touriste.
Le Public Français Vu Par Sharleen
Tout le monde est différent.
Donner un concert à Lyon est complètement différent d’un concert à Toulon, Toulouse ou Bordeaux.
Même jouer à Paris, qui est souvent le dernier concert d’une tournée française, est une autre expérience.
On ne sait jamais ce qui nous attend quand on monte sur scène.
Les Artistes Français Préférés
J’ai grandi avec des artistes comme Françoise Hardy et Serge Gainsbourg.