Extrait de Vanille : Est-ce Dangereux pour Bébé ?

En sucré (et même parfois en salé), la vanille est la reine des épices : tout le monde adore sa saveur intense et ambrée qui vient parfumer les gâteaux et pâtisseries. D’un délicieux flan à la vanille en passant par une glace maison à la vanille, ou des gâteaux, muffins, cookies ou crèmes pâtissières : une petite pincée leur donnera ce goût que l‘on aime tant.

Notre sachet ne contient que de la vanille en poudre, sans additifs ni conservateurs. Le terme Bourbon est un label qui signifie que notre vanille vient du bassin de l’Océan Indien, et plus précisément de Madagascar. Et même si la vanille est une épice rare et chère, nous avons réussi à trouver le parfait équilibre qualité-prix pour vous.

La Vanille et les Risques de Fraude

La vanille est victime de son succès auprès des consommateurs, et de la flambée de son prix depuis plusieurs années… Les non-conformités sur les gousses, les extraits, les arômes et les sucres vanillés, vendus tels quels aux consommateurs ou utilisés dans des plats préparés (glaces, biscuits, produits laitiers, boissons, etc.) sont récurrentes, a signalé la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) dans une récente communication.

Le quart des gousses, la moitié des extraits et des arômes et le tiers des sucres vanillés se révélaient non conformes, lors d’enquêtes menées par la DGCCRF en 2019 dans 177 établissements.

Céréales Infantiles et Extraits de Vanille

Ajouter des céréales infantiles dans le biberon, préparer une bouillie, bonne ou une mauvaise idée ? Vous avez sûrement entendu tout et son contraire autour de vous. Afin de pouvoir mieux vous répondre, j’ai étudié la composition de 7 marques populaires des céréales spéciales bébés : Blédina®, Nestlé p’tite céréales®, Baby Bio®, Hipp®, Good Goût®, Modilac®, Physiolac® et Bébé M®.

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Pour commencer, de quoi parle-t-on ? Les céréales infantiles ou « farines infantiles » sont des mélanges de farines de céréales à la texture très fine. Les premières céréales infantiles, vendues au départ en pharmacie, sont apparues au début des années 1900. Aussi appelée « Blédine« , elle était à la base destinée à un usage médical pour les bébés intolérants au lactose. On la proposait sous forme de bouillie, mélangée avec de l’eau, à la place du lait.

L’avantage majeur mis en avant était sa parfaite tolérance digestive. Et aussi sa supplémentation en vitamines et minéraux, adaptés pour répondre aux besoins nutritionnels spécifiques des bébés. Elle est devenue ensuite très populaire grâce à une forte publicité. Ainsi, les suspicions et débats sur les céréales infantiles proviennent essentiellement du fait qu’elles sont avant tout un aliment industriel et transformé.

Mais ce qui est controversé, c’est surtout et malheureusement le sucre très souvent ajouté dans ces produits et ainsi le risque de surpoids en cas de surdosage.

Que contiennent vraiment vos céréales infantiles ?

Toutes ces variétés de céréales sont très bonnes pour la santé de votre bébé. Elles sont une bonne source de vitamines du groupe B, qui jouent un rôle crucial dans les réactions métaboliques. Elles apportent des sucres lents, qui vont être digérés lentement et donc apporter de l’énergie jusqu’au prochain repas. Cette digestion lente a le bénéfice de rassasier correctement votre bébé.

Selon les références de céréales infantiles, certains micro-nutriments vont être ajoutés à la préparation. Comme des vitamines (A, B1, B3, B6, B9, C, D, E) ou des minéraux (calcium, fer, zinc, potassium etc.). Cet ajout apporte des nutriments supplémentaires pour votre bébé. Mais il n’est pas indispensable dans le cas où votre bébé est en bonne santé, qu’il mange bien ou boit bien ses biberons.

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Sachez que le lait maternel ou infantile couvre déjà très bien les vitamines et minéraux dont a besoin votre bébé pour bien grandir. Dans le cas où votre bébé boude son biberon, boit moins de lait ou mange peu, si les céréales sont enrichies en vitamines et minéraux, tant mieux ! On retrouve aussi, dans certaines marques bio, des algues.

Pour rendre les céréales plus savoureuses, certains industriels n’hésitent pas à ajouter des arômes naturels ou synthétiques. Ou encore des extraits de vanille, de cacao et de caramel. Des flocons, de la poudre ou de l’extrait de fruits ou de légumes parfument aussi certains mélanges : orange, banane, pomme, poire, carotte, potiron, épinard… Mise à part la saveur, ils n’apportent pas de nutriments à votre bébé, ni de fibres.

Bien que surprenant car non recommandés dans l’alimentation des tout-petits, on y retrouve aussi du cacao en poudre, du chocolat au lait, du sucre, du sirop de riz et même du miel ! Enfin, certains goûts « biscuit« , « pain au chocolat » ou « briochée » sont à la mode dans les rayons des céréales pour bébé. On retrouve alors dans la liste les ingrédients d’une recette de gâteau. Comme de la farine, de l’amidon, du beurre et du lait qui ajoutent des calories supplémentaires aux céréales.

⚠️ Si votre bébé est allergique aux protéines de lait de vache : vérifiez toujours l’absence de la mention LAIT dans la liste d’ingrédients de ses céréales.

ℹ️ Les deux premières années de vie sont les plus importantes pour le développement de bonnes habitudes alimentaires. Certaines saveurs comme le sucre, le chocolat, le caramel, le goût « biscuit » prises quotidiennement, même en petites quantités, peuvent habituer votre bébé aux goûts sucrés et conditionner ses préférences alimentaires dès le plus jeune âge. Plus tard, il pourrait avoir une attirance marquée vers les aliments sucrés. Sur le long terme et selon l’environnement dans lequel votre enfant grandit, cette tendance peut favoriser le surpoids.

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Chez certaines marques, on retrouve des huiles de colza ou de tournesol dans la liste des ingrédients. Verveine, camomille, fleurs d’oranger, tilleul .. Certaines plantes adaptées au bébé sont mélangées aux céréales, notamment celles du soir, pour un effet relaxant.

Sur l’étiquette, on retrouve aussi des additifs alimentaires. Par exemple, des anti-oxydants (ex : vitamine E, vitamine C synthétique) ou des épaississants (ex : caroube) pour améliorer la texture.

Ils indiquent que les céréales ont été pré-digérées. Votre bébé sera moins rassasié avec ces céréales, par rapport à un repas avec du riz ou de la semoule par exemple, mais elles seront plus digestes.

Les farines infantiles, bonne ou mauvaise idée ?

De mon point de vu, les céréales sont une mauvaise idée si elles contiennent du sucre ou des goûts de « biscuits » car elles habituent votre bébé à ce goût sucré et favorise aussi les caries dentaires. Cette incitation à apprécier dès le berceau des saveurs sucrés et biscuités est un bon point pour les industriels mais pas pour la santé future de votre bébé ! La marque Nestlé® qui contient des taux record de sucre dans ses céréales infantiles est, selon moi, à éviter.

En revanche, lorsque la composition est adaptée, elles sont une bonne idée dans certains contextes spécifiques. Vous pouvez réajuster la quantité de lait et de purée si nécessaire. Les différentes saveurs des céréales peuvent améliorer la prise du biberon en cas de difficultés (⚠️ seulement après 4 mois).

Si votre bébé boude son biberon, les farines infantiles vous permettent de faire une bouillie très facilement, sans cuisson ni longue préparation. Vous obtiendrez une texture bien lisse.

Quelle quantité de sucre dans les céréales infantiles ?

Le sucre est présent dans des proportions très variables d’une marque à l’autre. Certaines n’en contiennent pas du tout ou infiniment peu. Vous trouverez alors des allégations « sans sucre ajouté » indiquées sur l’emballage. Certaines en contiennent moins de 10%… et d’autres jusqu’à 30% !

Les quantités recommandées sur ces emballages sont 3 à 4 cuillères à soupe par biberon de 210 à 240ml. Concrètement, votre bébé ingérera entre 1 cuillère à café (céréales avec 10% sucre) et 1 cuillère à soupe (céréales avec 30% de sucre) de sucre par biberon.

👉 Je vous conseille de choisir des céréales infantiles sans sucre ajouté ou avec maximum 10g de sucre (voir la colonne glucides « dont sucre » du tableau de valeurs nutritionnelles). La ligne « dont sucre » du tableau indique les sucres « ajoutés » (comme le sucre blanc) et les « sucres rapides » naturellement présent dans l’aliment.

Si on analyse bien ces deux étiquettes, la première étiquette ne contient pas de sucre ajouté dans la liste d’ingrédients. Pourtant on lit plus de 20g de sucre. Ce chiffre vient du fait que 99% des céréales sont « diastasées » c’est à dire pré-digérée. C’est comme si les grandes molécules du blé avait été découpé en morceaux. À la fin il ne reste que des petites molécules de sucre. Elles seront digérées et absorbées très rapidement dans le sang de votre bébé.

Les céréales perdent alors dans ce cas leur pouvoir rassasiant.

Quelle quantité de céréales ajouter dans le biberon de bébé ?

Ajouter 2 cuillères à café de céréales maximum dans son biberon semble raisonnable. Cela représente alors 1g de sucre par biberon (céréales avec 10% sucre).

👉 Si vous faites des bouillies, la quantité de céréales sera plus importante.

Quelle boîte de céréales pour bébé choisir ?

Moins un produit est transformé, mieux c’est ! Mieux vaut donc choisir la liste d’ingrédient la plus courte. D’un point de vue nutritionnel, seules les céréales brutes et sans sucre ajouté me paraissent interessantes. Les autres ingrédients ajoutés sont superflus et n’apportent pas grand intérêt.

Tableau comparatif des céréales infantiles

À quel âge les introduire ?

Vous pouvez introduire les céréales après 4 mois révolus, dès que vous commencez à diversifier votre bébé. Je vous déconseille fortement de les introduire avant.

Peut-on épaissir le lait avec des céréales en cas de reflux ?

En cas de reflux avant 4 mois, pour obtenir un lait épaissit, il vaut mieux utiliser un lait spécifique anti-régurgitation (AR). Il sera mieux adapté qu’un ajout de céréales dans son biberon. Après 4 mois, on peut éventuellement ajouter des céréales infantiles pour épaissir le lait ou proposer des bouillies.

Céréales avec ou sans gluten ?

Sur la couverture de l’emballage, vous pourrez lire « avec gluten » ou « sans gluten ». Avant, il était recommandé de l’introduire après 6 mois. Les dernières recommandations (ANSES 2019) conseillent d’introduire le gluten entre 4 et 6 mois pour limiter l’apparition de l’allergie au blé. Il n’y a donc pas de contre-indications à proposer des céréales avec gluten pour les premières introductions.

Les céréales infantiles ne sont pas obligatoires dans l’alimentation de votre tout-petit. Elles sont pratiques pour introduire le gluten, rassasier bébé ou aider bébé à mieux apprécier son lait. Cependant, on trouve des céréales infantiles de qualités différentes en magasin et certaines contiennent du sucre. Ainsi, mal choisir et mal doser vos céréales peut exposer votre bébé à un risque de forte préférence pour les saveurs sucrées ou à un surpoids.

Castoréum : Un Ingrédient Surprenant ?

Après les insectes dans les Schokobons, voici un ingrédient qui risque d’inquiéter de nombreux internautes. Parmi eux, l’arôme de vanille proviendrait - selon l’internaute - du rectum des castors. Qu’en est-il réellement et est-ce dangereux pour la santé ?

Derrière ce terme, se cachent les sécrétions issues de glandes anales du castor. Si nous voulons être plus précis, ces glandes se trouvent dans le cloaque du castor, un organe situé non loin de son anus. Dans la nature, le castoréum est utilisé par l’animal pour marquer son territoire… car ce liquide jaunâtre sentirait la vanille.

D’après le site Mavany, cela s’explique par l’alimentation du castor majoritairement faite d’écorce d’arbre.

D’après une évaluation de la sécurité du castoréum en tant qu’ingrédient alimentaire, publiée par l’American college of Toxicology, il s’agit avant tout d’un produit naturel utilisé en parfumerie depuis l’Antiquité puis ajouté aux aliments comme ingrédient aromatique depuis plus de quatre-vingt-dix ans. « L’association des fabricants d’arômes et d’extraits (FEMA) et la Food and Drug Administration (FDA) considèrent l’extrait de castoréum comme généralement reconnu comme sûr (GRAS) », assure l’évaluation.

Toujours d’après l’évaluation, cet extrait est principalement utilisé dans des aliments à base de vanille, « y compris les boissons alcoolisées et non alcoolisées, les desserts laitiers glacés, les bonbons, les produits de boulangerie, les gélatines et les puddings, ainsi que la viande et les produits à base de viande ».

Toutefois, le castoréum représente très peu de risque pour notre santé, conclut l’évaluation. « L’utilisation historique de longue date de l’extrait de castoréum comme ingrédient aromatisant et parfumant n’a donné lieu à aucun rapport d’effets indésirables chez l’homme ».

Patience donc avant de jeter toutes les glaces dans votre frigo : le castoréum est de moins en moins utilisé par la grande distribution. Pas uniquement car la substance est peu ragoûtante, mais surtout car elle est difficile d’accès.

D’après un article du National Geographic, publié en 2013, les gastronomes ont besoin d’anesthésier l’animal pour ensuite extraire la fameuse sécrétion. L’autre technique serait d’abattre le castor, mais à ça les associations de défense animale ont déjà mis le holà. Qui plus est, la technique coûte très cher à sa production pour récolter finalement une trop faible quantité.

Sollicitée par 20 Minutes, l’entreprise Vahiné - un acteur très présent dans le secteur des desserts - répond par exemple ne jamais avoir utilisé de Castoréum dans ses arômes de vanille.

Aujourd’hui, c’est principalement la vanilline - une substance aromatique - qui est utilisée. Dans des termes plus techniques, il s’agit d’un aldéhyde aromatique produit chimiquement... un procédé qui coûte bien moins cher que la production seule de gousse de vanille et bien plus accessible que le castoréum.

Par ailleurs, alors que le castoréum était également utilisé depuis des siècles dans la fabrication du parfum, il est désormais de moins en moins populaire. D’une part car les notes animales ont mauvaise réputation aujourd’hui. « C’est passé de mode », nous avoue une experte du parfum.

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