Catherine Nay : Biographie d'une Journaliste et Essayiste Française

Née le 1er janvier 1943 à Tours, Catherine Nay est une figure emblématique du journalisme et de l'essai en France.

Jeunesse et Formation

Fille d’une mère au foyer et d’un directeur d’atelier de la SNCF, Catherine Nay a également quatre frères. Catherine passe une partie de son enfance à Périgueux, en Dordogne. Après son baccalauréat, elle décide de rejoindre Paris, afin de suivre une formation en commerce au sein de HECJF.

Refusée au concours d’entrée, la jeune femme choisit de s’inscrire à la faculté de droit de l'université Panthéon-Assas. Se découvrant une passion pour le journalisme, Catherine quitte son cursus.

Carrière dans le Journalisme

En 1968, elle rejoint le service politique de l'hebdomadaire L'Express. Sous la direction de Jean-Jacques Servan-Schreiber, elle est chargée de suivre le parti de droite et de couvrir les déplacements des politiciens.

Au bout de dix années, la journaliste quitte son poste pour signer chez Europe 1, en tant qu'éditorialiste. En 2005, elle devient conseillère de Jean-Pierre Elkabbach, directeur de la radio.

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Parallèlement à son travail pour Europe 1, Catherine s’essaye à la télévision et commence à apparaître dans différentes émissions comme Le Grand Journal (2008-2009) de Canal +, ou C dans l'air sur France 5. En 2022, la journaliste rejoint la rédaction du Journal du dimanche.

Œuvre Littéraire

Animatrice de radio, Catherine Nay est également une femme de lettres. Au fil de sa carrière, elle publie de nombreux ouvrages :

• La Double Méprise (1980)
• Le Noir et le Rouge (1984)
• Un pouvoir nommé désir (2007)
• Tu le sais bien, le temps passe (2021)
• Secrets de vies (2023)

Elle signe également en 2018, un documentaire nommé De Gaulle et Pompidou, jusqu'à la rupture, à l’occasion des commémorations de mai 1958 et mai 1968.

Le tome II de ses Mémoires, « Tu le sais bien, le temps passe » (Bouquins), exhume un autre monde, sans CNews, sans Tweet, une époque où la droite et la gauche existaient encore, où une candidature à la présidentielle se lançait par fax à l’AFP, où les conférences d’Europe 1 crépitaient au Plaza Athénée…

Les 150 000 lecteurs du premier tome seront pourtant ravis de retrouver Catherine Nay là où elle les avait laissés, le 17 mai 1995, jour de l’investiture de Jacques Chirac.

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Vie Privée et Mariage avec Albin Chalandon

Côté vie privée, Catherine Nay partage sa vie avec Albin Chalandon depuis 1968. Drôle d’existence, à deux la semaine, lui le dimanche chez l’épouse, jusqu’à ce que le veuvage l’autorise, en 2016, à demander sa main. Le couple se marie en 2016, après le décès de l’ex-femme de ce dernier, Albin n’ayant jamais divorcé après son premier mariage.

Son éditeur, Jean-Luc Barré, aurait bien voulu qu’elle en dise plus sur sa vie privée, malgré les apparences pas si sage. La belle Catherine, qui a enflammé les bancs de l’Assemblée quand elle déboulait en cuissardes blanches, n’évoque que son « grand amour », celui à qui elle dédie ses Mémoires, Albin Chalandon.

Le baron gaulliste, qui fut banquier, dirigeant d’Elf Aquitaine, ministre de l’Industrie et de la Justice, s’est éteint le 29 juillet 2020, à 100 ans, cet âge qu’elle aimerait qu’on taise pour le garder flamboyant. Grand vide après une « vie de roses », nonobstant quelques épines ; Albin, ce grand séducteur rencontré en 1967, l’a initiée à tout, formée à l’économie, plongée dans son biotope, entre les politiques et les riches industriels, les Bolloré, les Dassault, Jean-Luc Lagardère, qui fut un protecteur fidèle.

Hommages et Souvenirs Personnels

Chez elle, sous le regard de son mari, disparu le 29 juillet 2020, à l’âge de 100 ans. Les obsèques du résistant furent célébrées dans une église des Yvelines en présence du garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, après un gentil coup de fil des Macron, mais c’est Nicolas Sarkozy qui prit la parole lors de l’hommage national aux Invalides.

Ce mois de juillet 2020, Catherine Nay avait prévu d’emmener son mari dans la forêt d’Orléans aux commémorations du maquis de Lorris, au sein duquel il combattit à 24 ans sans jamais s’en remettre.

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Pas d’enfants, « sans regrets », souffle-t-elle, tout en confiant qu’à Noël elle s’est souvent acheté des peluches, entassées là, dans sa bibliothèque.

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