Christine Guerriau : Biographie et Réponse aux Allégations
Ex-attachée parlementaire et conseillère régionale, Christine Guerriau, l’épouse de Joël Guerriau, dénonce une campagne de désinformation sur Internet.
Contexte des Allégations
L'histoire aurait pu être retentissante : un sénateur de Loire-Atlantique qui s'arrange avec un sénateur de Mayotte pour déguiser deux emplois fictifs, dont celui de son épouse, au nez et à la barbe du Sénat... et de la justice !
Qu'en est-il vraiment de ces « petits arrangements entre élus » ? Pendant plus d'un an, de l'été 2015 à novembre 2016, le sénateur UDI Joël Guerriau a échangé, avec un sénateur socialiste de Mayotte, un poste d'attaché parlementaire. Un élu PS, un autre UDI. C'est forcément suspect.
Explication du Sénateur de Mayotte
En fait, tout s'explique, à en croire le sénateur socialiste de Mayotte. « J'ai rencontré Joël Guerriau au Sénat, car il est vice-président de la commission d'outre-mer. Nous avons sympathisé et il m'a dit qu'il pouvait me faire profiter de l'expérience de sa collaboratrice, qui est aussi son épouse, sur des questions de droits européens. Nous avons donc effectué cet échange tout à fait légal. »
Il ajoute : « Mme Guerriau a été payée 1 195 €, soit beaucoup moins que quand elle travaillait pour le sénateur Guerriau. »
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Réponse de Christine Guerriau
Très affectée, Christine Guerriau sort de ses gonds. « Non, mon emploi n'était pas fictif ! C'est de la désinformation. Je suis diplômée en gestion et ingénierie des fonds européens. Pourquoi n'aurais-je pas le droit d'être compétente ? »
Puis elle éclate en sanglot : « Je me sens humiliée, en permanence, car tout le monde ne me considère que comme la « femme de... ». On entend très souvent des rumeurs. Quand on parle de petits arrangements, alors que le travail que j'ai effectué est bien réel, ça me dégoûte. »
Sur la question d'avoir travaillé pour un sénateur de gauche, alors qu'elle est LR ? « Qu'il soit de droite ou de gauche, je m'en fiche, si le sujet est pertinent. En dehors d'un élu Front national, je peux travailler avec n'importe qui. »
Justification de Joël Guerriau
Son mari Joël Guerriau ne comprend pas non plus cette cabale. « C'est un échange de compétences à durée déterminée, indique le sénateur. En tant que vice-président de la délégation outre-mer, je m'intéresse à ces questions. Je représente l'UDI au plan national sur les sujets ultramarins. Le collaborateur du sénateur Thani m'a aidé à comprendre des choses. On avait tout simplement deux compétences qui se croisaient avec une plus-value certaine. Fallait-il s'en priver ? »
Le sénateur affirme que son collaborateur mahorais a participé à tous ses travaux sur les questions ultramarines, « pour un salaire de 900 € ». Il sort aussi les fiches de salaire, que nous avons pu vérifier, et conclut, agacé : « Je veux que ça soit dit, je veux que ce soit clair. »
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Contexte Politique Local
La vie municipale passionne les Sébastiennais. Hier soir, la salle du conseil municipal, en format élargi, était comble. La séance était historique, puisque Joël Guerriau tirait sa révérence après 22 ans à la tête de la ville.
Au premier rang dans l'assistance, Christine Guerriau, son épouse, conseillère régionale, et, plus inattendu, Luc Bouard, le maire de La Roche-sur-Yon, dont Laurent Turquois fut le directeur de campagne et adjoint au directeur de cabinet durant un an, avant d'être élu conseiller départemental.
« Un maire, c'est quelqu'un qui souffre. Marre des rumeurs qui me cassent et cassent les miens. J'ai tellement souffert pour mes enfants », dit-il en regardant son épouse, sanglots dans la voix.
Élection du Nouveau Maire
Prenant la parole en annonçant qu'il se présentait également à l'élection du maire, le conseiller PS a commencé par juger sévèrement la personnalité de Joël Guerriau. « Vous avez marqué votre ville de votre empreinte, ou plutôt de votre emprise », a été la phrase de trop, pour l'ancien maire.
Bouillonnant, le nouveau sénateur est sorti. Le public s'est mis à huer Michel Caillaud. Il a continué son discours, malgré les « ça suffit ! « Si je suis élu, je créerai les conditions d'une nouvelle élection municipale », conclut Michel Caillaud.
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S'il s'agissait d'un appel du pied aux mécontents de la majorité, ça n'a pas abouti. Le conseiller socialiste n'a eu que les six voix de son camp. Six autres conseillers ont mis un bulletin blanc dans l'urne.
Sans préciser le détail de leurs délégations, dix postes d'adjoints sont votés. La première adjointe au maire sera Michèle Bonnet et suivent dans l'ordre : Thomas Boucher, Christine Cauchon, Sylvain Gatt, Alice Belling, Alain Hardouin, Anne Tervé, Patrice Jean, Audrey Aymé, Jean-François Frion.
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