Danse des Coliques : Définition, Causes et Traitements

Les coliques sont un sujet de préoccupation pour de nombreux parents et propriétaires d'animaux. Cet article se penche sur différentes formes de coliques, leurs causes, leurs symptômes et les options de traitement disponibles.

Coliques du Nourrisson

Les coliques du nourrisson se caractérisent par des crises de pleurs récurrentes et régulières chez le bébé. Selon la Dre Fatia Cherfioui, pédiatre, elles représentent un motif récurrent de consultation. « Ce phénomène est observé chez 20 à 25 % des nourrissons dans les pays industrialisés », selon la spécialiste.

Critères de Diagnostic

Aujourd’hui, nous nous référons aux critères de Rome IV qui définissent les coliques du nourrisson dans le cadre de troubles fonctionnels intestinaux. Les critères de diagnostic en pratique clinique sont :

• Un nourrisson de moins de 5 mois.
• Des périodes récurrentes et prolongées de pleurs avec agitation ou irritabilité du nourrisson qui se produisent sans cause évidente et qui ne peuvent pas être évitées ou résolues par les parents.
• Une absence de retard psychomoteur ou de maladie identifiée chez un nourrisson qui se développe bien.

Ces coliques peuvent démarrer à partir de 4 à 6 semaines de vie puis diminuer jusqu’à 12 semaines, précise la Dre Fatia Cherfioui, pédiatre.

Causes Possibles

Les coliques du nourrisson demeurent à ce jour inexpliquées. Certaines hypothèses ont toutefois été mises en avant :

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• Des causes intestinales.
• Une altération de la flore intestinale habituelle dans le développement du bébé pourrait expliquer les coliques du nourrisson.

Facteurs de Risque

Les facteurs de risques de la colique du nourrisson sont :

• Des troubles gastro-intestinaux (souvent associés aux coliques du nourrisson).
• Un trouble anxieux ou dépressif de la mère.
• Des parents stressés.
• Le tabagisme de la mère.
• Une grossesse entre 30 et 34 ans.
• Le fait qu’il s’agisse du premier enfant.
• L’allaitement au sein.

Facteurs Déclenchants ou Aggravants

Les facteurs déclenchants ou aggravants des crises chez le bébé sont :

• Un excès de stimulations sensorielles pour l’enfant.
• La tombée de la nuit.
• Le fait de changer de sein au cours de la même tétée.

Symptômes

Les épisodes de coliques du nourrisson se traduisent par une gestuelle souvent semblable :

• Des pleurs à gros sanglots accompagnés parfois de cris.
• Un visage rouge et coléreux.
• Une vive agitation : le bébé se tortille.
• Des poings serrés.
• Des troubles digestifs : ventre dur et gonflé, flatulences, rots, émissions de selles…
• Des jambes fléchies.

Les crises sont quotidiennes et peuvent durer de quelques minutes à quelques heures. Elles sont souvent déclenchées par la tombée de la nuit.

Prévention

Afin d’éviter les coliques du nourrisson, il peut être recommandé :

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• D’éviter le stress, l’anxiété et l’agitation autour du nourrisson.
• De pratiquer l’allaitement au sein en prenant certaines précautions, notamment en évitant de changer de sein au cours d’une même tétée.
• De limiter l’absorption d’air pendant la tétée ou le biberon (il est possible d’utiliser des biberons anti-colique à cet effet).
• De bien faire le rot après la tétée ou le biberon.
• D’éviter la suralimentation (trop de biberons ou de tétée).
• D’éviter les excès de stimulations sensorielles : garder un environnement calme et préférer les éclairages tamisés.
• De rassurer son enfant surtout à la tombée de la nuit ou avant le coucher (il est notamment possible de la bercer contre soi).
• De se faire assister par une nourrice, une sage-femme, une assistante maternelle…

Diagnostic et Traitement

Le médecin ou le pédiatre réalise un examen clinique du nourrisson et interroge les parents (contexte, intensité, fréquence, durée des crises, éventuels signes associés…). Parfois des examens complémentaires (analyses sanguines, prélèvements, imageries…) sont prescrits afin d’écarter tout diagnostic différentiel. Une allergie peut par exemple être évoquée par le pédiatre en présence d’autres symptômes associés et si les parents ont un terrain allergique.

Il n’existe pas de traitement incontournable ayant fait ses preuves contre les coliques du nourrisson. « Un régime d’éviction du lait chez la mère allaitante est discutable », selon la Dre Fatia Cherfioui.

« Quelle que soit la méthode choisie pour calmer les coliques du nourrisson, elle ne consiste pas à guérir la colique mais à aider les parents à traverser cette période difficile du développement du bébé », ajoute l’expert.

Traitements Alternatifs

• Les médicaments : Le médecin ne prescrit jamais de médicaments pour calmer des coliques du nourrisson.
• La phytothérapie : Certaines plantes sont utilisées telles que : le tilleul, la fleur d’oranger, le fenouil… « Aucune étude ne démontre cependant l’efficacité de ces remèdes ».
• Les probiotiques : Certains travaux attestent de l’efficacité des probiotiques afin de calmer les coliques du nourrisson. C’est le cas de la bactérie lactobacillus Reuteri (source 5), issue du lait maternel.
• L’ostéopathie : L’ostéopathe opère un examen manuel très doux qui analyse les déséquilibres présents. L’intervention se fait par des manipulations appropriées et non contraignantes pour le bébé. Toutefois, aucune étude scientifique atteste de l’efficacité de l’ostéopathie contre les coliques du bébé.
• Les biberons anti-coliques pour bébé : Ces biberons sont conçus pour faciliter la digestion du nourrisson. Ils sont équipés de valves anti-coliques qui permettent, contrairement aux biberons classiques, une circulation de l’air à l’intérieur du biberon et un écoulement d’air lent et régulier du lait.

Coliques du Cheval

Les coliques représentent la première cause de mortalité chez le cheval, expliquant ainsi le fait qu’elles soient tant redoutées par les propriétaires. De plus, il s’agit de l’urgence la plus fréquemment rencontrée en médecine vétérinaire équine. Les coliques du cheval sont définies comme des douleurs abdominales ayant diverses origines digestives voire extra-digestives. Il est important de comprendre qu’il ne s’agit pas d’une maladie mais d’un syndrome, soit un ensemble de symptômes.

Symptômes et Diagnostic

Une colique étant une manifestation douloureuse, les symptômes vont varier en fonction du cheval et de son expression de la douleur. Il existe une classification en 5 stades d’intensité de la douleur lors des coliques du cheval. Ce sont ces signes de douleur qui vont généralement alerter le propriétaire puisque le cheval n’est pas dans son état normal.

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• Fréquence cardiaque : augmentation (tachycardie) proportionnellement à la douleur. C’est un bon indicateur de la gravité des coliques du cheval.
• État des muqueuses : congestives (couleur rose foncé), liserées voire violacées en cas d’état de choc du cheval.
• Les bruits intestinaux : diminués voire absents, ils sont audibles par auscultation abdominale à l’aide d’un stéthoscope.
• Déshydratation : plus ou moins avancée en cas de coliques sévères.

La palpation transrectale permet de vérifier le bon positionnement ou le déplacement des intestins du cheval, en particulier du colon, ainsi que de juger de la distension gazeuse intestinale ou de détecter une masse.

Le contenu de l’estomac, évalué lors du sondage naso-gastrique, renseigne sur l’état du transit (vidange gastrique normale, ralentie ou arrêt complet voire reflux). Le reflux correspond au retour en arrière des sécrétions intestinales vers l’estomac et signe un arrêt complet du transit du cheval.

L’échographie peut compléter la palpation transrectale, en confirmant un déplacement du colon, en évaluant la distension et la motilité de l’intestin grêle du cheval.

Causes des Troubles du Transit

Ces troubles du transit chez le cheval peuvent être liés à toutes sortes de dysfonctionnements. Le rôle du vétérinaire va être de diagnostiquer à quel niveau se situe le problème. Puis de préciser au maximum le diagnostic, de façon à choisir le meilleur traitement le plus rapidement. En effet, chez le cheval, il est proportionnellement assez petit (15 à 20L), et ne peut pas évacuer le trop-plein par vomissement (l’entrée est « à sens unique »).

• Ulcères gastriques : Fréquents, ils forment une catégorie de coliques un peu à part, souvent peu intenses mais récidivantes.
• Impaction de l’iléon : Il s’agit d’une accumulation de particules alimentaires dans l’iléon (partie terminale de l’intestin grêle) formant un bouchon. Ce bouchon peut être levé par traitement médical précoce (laxatifs, perfusions).
• Hernie inguinale : Une partie de l’intestin va passer au travers d’un des anneaux inguinaux (par lequel passent les cordons des testicules) et rester coincé. Le transit est alors totalement interrompu.
• Foramen épiploïque : l’intestin vient se coincer dans un petit orifice à l’intérieur de l’abdomen. Les conséquences sont les mêmes que pour la hernie inguinale, et il faut opérer d’urgence.
• Dans le même principe, l’intestin grêle peut aussi s’enrouler autour d’une boule de gras, ou parfois se nouer sur lui-même.
• Iléus paralytique : Il s’agit d’une paralysie de l’intestin (occlusion intestinale sans obstruction physique).
• Impaction : il s’agit d’une surcharge du caecum en particules solides.
• Distension gazeuse : elle est souvent consécutive à un arrêt du transit et donc à un autre type de colique, mais peut être douloureuse.
• Impaction : surcharge alimentaire du colon. Une trop grande quantité d’aliment sec s’accumule, formant un bouchon. C’est une des coliques du cheval les plus fréquentes.
• Déplacement du colon à gauche : Le colon va se déplacer vers la gauche et se coincer entre la rate et la paroi abdominale gauche. Parfois, le colon peut même remonter jusqu’à l’espace situé entre le rein gauche et la rate.
• Déplacement du colon à droite : Le colon va se déplacer et se retrouver entre le caecum et la paroi abdominale droite. NB : Les déplacements du colon sont souvent secondaires à une surcharge. Ils se résolvent avec un traitement médical dans 70% des cas environ.
• Volvulus du gros colon : torsion du gros colon sur lui-même. Cette colique est la plus grave et la plus fulgurante.
• Blocage de la vidange rectale : le cheval n’arrive pas à évacuer les crottins.

Dans certains cas, les signes de coliques sont liés à un transit accéléré (diarrhée) avec des spasmes douloureux. Il s’agit de coliques dont l’origine de la douleur n’est pas digestive.

Traitement et Prévention

C’est votre vétérinaire qui déterminera la gravité de la colique du cheval. L’examen de votre cheval, comprenant systématiquement une palpation transrectale et un sondage naso-gastrique, sauf en cas d’impossibilité à les réaliser (si trop dangereux), lui permettra d’orienter le diagnostic vers une des causes citées plus haut. Il peut également réaliser des examens complémentaires (analyses sanguines, paracentèse abdominale, échographie), pour juger de la nécessité et de l’urgence d’une chirurgie.

Des antispasmodiques ainsi que des anti-inflammatoires non stéroïdiens seront administrés pour apaiser le transit et diminuer la douleur. Si celle-ci est importante, de la morphine peut également être administrée. Dans la plupart des cas, le vétérinaire administre aussi de la paraffine dans l’estomac du cheval via le sondage nasogastrique.

Plusieurs mesures préventives sont à mettre en place afin de diminuer le risque d’apparition de coliques. Puisque celles-ci sont majoritairement liées à l’alimentation, sa gestion est donc primordiale.

• Respecter une durée minimale d’ingestion de 5 heures par jour avec au minimum 4 à 5 kg de foin par jour, si possible dans un filet à foin
• Fractionner la ration en plusieurs petits repas dans la journée
• Donner de l’eau à volonté, pas trop froide et de façon non brutale
• Respecter une transition alimentaire sur une semaine en mélangeant le nouvel aliment avec l’ancien
• Proscrire le blé qui favorise une forte fermentation
• Assurer une bonne conservation des aliments

En effet, plus un cheval est confiné au box, plus le risque d’apparition de coliques est élevé. En conséquence, des sorties régulières au pré sont recommandées. La gestion des parasites intestinaux est bien évidemment primordiale.

Syndrome du Côlon Irritable (SCI)

Le syndrome du côlon irritable (SCI), aussi connu sous le nom de syndrome de l’intestin irritable (SII) ou de colopathie fonctionnelle ou colite spasmodique, est un trouble du fonctionnement de l’intestin caractérisé par des douleurs abdominales, un inconfort et des troubles du transit intestinal (constipation, diarrhée ou alternance des deux).

Prévalence et Caractéristiques

Le syndrome du côlon irritable se manifeste généralement vers 20 ans, rarement dans l'enfance et l'adolescence. Il touche environ 5 % de la population française, dont deux fois plus de femmes que d'hommes. Il n'occasionne aucune lésion, ne nécessite donc pas de chirurgie et ne diminue pas l'espérance de vie. Mais lorsqu'il survient après 50 ans, une pathologie plus grave doit absolument être recherchée.

Ce trouble bénin peut apparaître par périodes et durer toute la vie. En raison de sa chronicité, il peut altérer la qualité de vie des malades (répercussions psychologiques, sociales et professionnelles).

À noter que le syndrome de l'intestin irritable n'augmente pas le risque de développer un cancer du côlon ou une maladie inflammatoire chronique intestinale (maladie de Crohn par exemple).

Causes et Mécanismes

Les causes du syndrome du côlon irritable demeurent mystérieuses. Certains facteurs ont été analysés comme des déclencheurs de la maladie tels que le stress, l'anxiété, la consommation de certains aliments, une gastro-entérite...

Les symptômes du SCI s'expliquent par une multitude d'anomalies dont les causes demeurent encore mal comprises :

• des anomalies de la motricité intestinale qui expliquent les troubles du transit intestinal comme la constipation ou les diarrhées.
• une hypersensibilité intestinale qui explique des douleurs parfois intenses et de l'inconfort.
• un déséquilibre (ou dysbiose) du microbiote intestinal.

Plusieurs facteurs déclenchants hypothétiques seraient en cause :

• le stress et l'anxiété (il est à noter qu'à l'inverse des périodes de vacances et de repos ont tendance à diminuer les symptômes).
• une mauvaise alimentation (« pro-inflammatoire » et pauvre en fibres).
• la sédentarité.
• une hygiène excessive.
• la prise d’antibiotiques.
• une infection intestinale (gastro-entérite) par un virus ou une bactérie (salmonella, campylobacter).

Le docteure Vianna Costil, gastroentérologue et hépatologue, explique : "Les causes sont multifactorielles. L'un des facteurs serait la qualité du microbiote. À trois ans, notre microbiote est fait, mais il peut ensuite être modifié par une prise d'antibiotiques. Certains feront des crises à la suite d'un coup dur. Il y aurait un état favorisant, puis des circonstances qui déclencheraient des crises."

Symptômes

Les symptômes du syndrome du côlon irritable varient selon les personnes. Ils peuvent se manifester par :

• des douleurs ou crampes abdominales, souvent soulagées par l’émission de gaz ou de selles.
• une diarrhée ou une constipation, parfois en alternance, ou des selles anormales (molles, pâteuses…).
• des ballonnements abdominaux accompagnés de flatulences.
• des bruits intestinaux importants (borborygmes).
• des besoins urgents d’aller à la selle.
• une sensation d’évacuation incomplète des selles.
• la présence de mucus (secrétions claires et visqueuses) dans les selles.
• parfois des nausées.

Ces signes apparaissent souvent après le repas. Pour pouvoir parler de syndrome de l'intestin irritable, les symptômes doivent être présents au moins 1 jour par semaine sur les 3 derniers mois et s'inscrire dans une durée de 6 mois au moins.

Prévention et Gestion des Crises

Il est très difficile de prévenir l'apparition du syndrome du côlon irritable car ses causes sont encore mal connues. Certaines mesures à adopter, une fois le diagnostic posé, peuvent être efficaces contre les récidives :

• réduire ou éviter les aliments ou les substances qui provoquent des gaz (choux, édulcorants…).
• équilibrer son alimentation et manger une quantité normale de fibres chaque jour (fruits, légumes frais…).
• éviter les aliments qui déclenchent les symptômes.
• éviter les aliments en cas d'intolérance (par exemple le gluten).
• éviter les repas trop gras et ceux qui augmentent la production de gaz intestinaux (pois, haricot secs, choux...).
• adopter éventuellement une alimentation pauvre en FODMAPs (diminution notamment du lactose, du fructose et des édulcorants).
• manger lentement et dans le calme.
• boire de l’eau : au moins 1,5 litre par jour.
• éviter les boissons gazeuses, l'alcool et le café.
• aller à la selle à heure fixe.
• gérer son stress grâce à la pratique de techniques et exercices de relaxation.
• limiter, autant que possible, les facteurs de stress.
• pratiquer une activité physique régulière.

Diagnostic et Traitement

Si vous présentez des signes évocateurs de syndrome du côlon irritable depuis plus de 3 mois, il est recommandé de consulter un médecin. En outre, il est recommandé de consulter rapidement un médecin si des troubles digestifs surviennent et :

• qu'ils s'accompagnent de sang dans les selles, de selles noires, de fièvre.
• qu'ils apparaissent la nuit.
• que vous avez des antécédents familiaux de cancer colorectal ou de maladie inflammatoire du côlon.
• que vous avez plus de 40 ans ou que vous perdez du poids involontairement.
• qu'ils sont consécutifs d'un voyage à l'étranger.

Le diagnostic repose généralement sur l'examen clinique. Dans certains cas de côlon irritable, des examens sont pratiqués :

• un bilan biologique.
• des examens des selles.

Différents types de médicaments peuvent être prescrits selon les symptômes, tels que des antispasmodiques, des substances augmentant la quantité de selles, des ralentisseurs du transit, des laxatifs, ou certains antidépresseurs.

Les probiotiques peuvent améliorer le confort intestinal. La phytothérapie, l'aromathérapie et la naturopathie peuvent, en complément d'un traitement adapté, être utilisées.

Colite Ischémique (CI)

La colite ischémique (CI) est constituée par l’ensemble des lésions secondaires à une anoxie d’origine circulatoire, artérielle ou veineuse, aiguë ou chronique, de la paroi du côlon et/ou du rectum. Elle constitue l’accident vasculaire digestif le plus fréquent.

Les causes de CI peuvent être divisées en causes obstructives (thrombosantes ou sténosantes) et non obstructives, ces dernières étant les plus fréquentes. En fait, les CI sont souvent multifactorielles.

En cas d’allergie à un aliment (œuf, lait, poisson, etc.), le système immunitaire réagit par des manifestations inflammatoires de survenue brutale. À tout âge, l’allergie alimentaire peut causer des symptômes respiratoires, cutanés ou digestifs.

Allergie Alimentaire

L’allergie alimentaire est un ensemble de réactions immunitaires anormales, survenant après l’ingestion d’un aliment particulier. Un premier contact avec l’aliment reste sans symptôme. Toutefois, il entraîne une sensibilisation à l’aliment en cause, et la production d’anticorps dirigés contre lui (IgE surtout). Lors d’un second contact avec l’aliment, les mastocytes sont stimulés.

En Europe, en raison de la diversification des aliments, des nouveaux procédés de transformation, l’allergie alimentaire progresse. L'intolérance au lactose, due à une insuffisance de production plus ou moins importante de l'enzyme permettant de digérer le lactose (sucre présent dans le lait), provoque gaz, douleurs abdominales et diarrhées lors de l'ingestion de lactose.

Il existe aussi des allergies croisées (allergie alimentaire et respiratoire par exemple) pouvant être déclenchées par deux substances différentes qui contiennent les mêmes éléments allergènes. Les protéines de lait de chèvre ou de brebis sont similaires à celles de la vache à plus de 85 %. La majorité des personnes allergiques au lait de vache déclenchent des réactions allergiques au lait de chèvre.

L’allergie alimentaire se manifeste différemment chez l’enfant et chez l’adulte. L’anaphylaxie demande un traitement d'urgence adapté, à savoir une injection intramusculaire d'adrénaline (substance augmentant le rythme cardiaque et la pression artérielle, et dilatant les bronches) et une hospitalisation.

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