Date de naissance et parcours de Mel Gibson

Mel Gibson, acteur, réalisateur, producteur et scénariste américain, est né le 3 janvier 1956 à Peekskill, dans l'État de New York.

Jeunesse et formation

Mel Gibson est le sixième d'une famille de 11 enfants qui, installée aux États-Unis, émigre bientôt en Australie, terre natale de sa mère, Ann. En 1968, la famille de Mel Columcille Gerard Gibson part s’installer en Australie. Mel Gibson a alors douze ans.

Il passe son adolescence en Australie, pays dont est originaire sa mère. Il suit alors une formation au National Institute of Dramatic Arts de Sidney. En 1974, il s’inscrit à l’Institut national d’art dramatique de Sydney.

Débuts de carrière

Après une formation au National Institute of Dramatic Arts de Sidney, Mel Gibson fait ses débuts au cinéma dans Summer City (1977), un thriller australien de Christopher Fraser. Il est encore étudiant quand il fait ses débuts cinématographiques en interprétant le rôle d'un surfer dans Summer City (1977). Parallèlement, il se produit au théâtre, où il fait preuve d'éclectisme, puis dans des séries télévisées comme The Sullivans ou encore Tickled pink.

Diplômé en 1977, il intègre la troupe de la State Theatre Company of South Australia. En 1979, le succès du film d'action futuriste Mad Max de George Miller lui assure une renommée mondiale. Deux ans plus tard, il tient le rôle vedette d’un policier de la route, devenu renégat, en quête de vengeance dans le film d’action futuriste Mad Max (1979). Suivront deux suites intitulées Mad Max 2 (1981) et Mad Max au-delà du Dôme du Tonnerre (1985).

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Parallèlement, ses prestations d'attardé mental dans Tim (1979) de Michael Pate et de jeune soldat inconscient dans Gallipoli (1981) de Peter Weir lui permettent de gagner ses galons critiques. De plus, son interprétation d’un handicapé mental dans le drame romantique Tim (1979) vaut à Gibson de remporter le prix du meilleur acteur de l’Australian Film Institute. Il renouvelle l’exploit deux années plus tard avec Gallipoli (1981), film ayant pour toile de fond la Seconde Guerre mondiale.

Ascension à Hollywood

Dans les années 1980, Mel Gibson accède au vedettariat international en s’illustrant dans une série de films d’action et d’aventure. Ainsi, c’est avec Mad Max 2, The Road Warrior (1981, Mad Max 2 : le défi), qu’il devient une star mondiale. Il s’installe par la suite au sommet du box-office avec Mad Max BeyondThunderdome (1985, Mad Max 3 : au-delà du dôme du tonnerre) et la série de films d’action LethalWeapon (L’Arme fatale). Il obtient en outre un succès critique dans un registre plus grave avec, entre autres, The Year of Living Dangerously (1982, L’Année de tous les dangers) et Hamlet (1990), premier film de sa société de production I.C.O.N. Productions.

En 1984, il part à la conquête des États-Unis en jouant dans son premier film américain, The Bounty de Roger Donaldson. Tandis que Brian de Palma lui propose d’incarner Eliott Ness, chef de fil de ses Incorruptibles, il rejette l’offre pour tenir le haut de l’affiche d’un film plus commercial, L’Arme fatale. Choix qu’il ne regrette pas étant donné le succès que connaît le duo de flics déjantés qu’il forme avec Danny Glover. Les trois suites de ce premier opus (l’Arme fatale 2, 1989 ; l’Arme fatale 3, 1992 ; et l’Arme fatale 4, 1998) l’imposent comme l’un des acteurs incontournables du circuit hollywoodien.

Cette nouvelle notoriété lui permet de multiplier et de varier les rôles : il devient Hamlet (1990) pour l’adaptation de la pièce shakespearienne de Franco Zeffirelli, est cryogénisé dans Forever Young (1993) puis interprète un adepte du poker dans Maverick (1994).

Passage à la réalisation

En 1993, il commence sa carrière de réalisateur avec The Man Without a Face (1993, L’Homme sans visage), où il tient également la tête d’affiche. L’année 1993 marque son passage à la réalisation avec la comédie dramatique l’Homme sans visage, dans laquelle il tient le rôle d’un ermite défiguré se liant d’amitié avec un adolescent incarné par le jeune Nick Stahl. Gibson réalise ensuite le film à grand spectacle Braveheart (1995), dans lequel il interprète le héros national écossais William Wallace. Deux ans plus tard, il met en scène une fresque écossaise sur la vie de William Wallace, Braveheart (1995), qui lui permet d’obtenir l’Oscar du Meilleur Réalisateur et du Meilleur Film.

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Le film remporte cinq oscars, dont ceux des meilleurs film et réalisateur. Braveheart (1995) lui apporte la consécration en tant que réalisateur : la vie de William Wallace, un héros écossais épris de liberté en pleine guerre d’indépendance, émeut le tout-Hollywood par son ambition épique et sa sensibilité tragique. Après une série de films à succès - Ransom (1996, La Rançon) et Signs (2002, Signes), notamment -, Mel Gibson renoue avec la réalisation avec The Passion of the Christ (2004, La Passion du Christ), qui relate les douze dernières heures de la vie de Jésus selon, principalement, les Évangiles bibliques, avec des dialogues en araméen et latin sous-titrés.

Si The Passion connaît un triomphe, le film, parfois accusé d’antisémitisme, soulève également la controverse autour de sa violence complaisante et de ses inexactitudes historiques. Sa fresque historique, tournée en araméen et en latin, sur les dernières heures de la vie du Christ soulève une forte polémique. Accusée de porter un jugement antisémite sur la communauté juive La Passion du Christ (2004) a ainsi provoqué trois décès durant les projections qui ont eu lieu aux États-Unis et en Amérique du Sud. En 2006, Apocalypto sort dans les salles, avec à nouveau Mel Gibson à la réalisation. Allant toujours plus loin dans la réalisation, il se lance en 2006 dans le tournage d’Apocalypto, une immersion totale au cœur de la civilisation Maya.

Diversification et controverses

Après un premier passage dans l’univers de l’animation avec Pocahontas en 1995, il prête sa voix au coq fait de pâte à modeler Rocky dans Chicken Run (2000) de Peter Lord et Nick Park. En 2001, Nancy Meyers fait de lui l’homme le plus chanceux au monde en lui permettant d’entendre Ce que veulent les femmes et tout spécialement Helen Hunt. Puis, il fait une incursion dans le monde surnaturel de M. Night Shyamalan avec Signes dans lequel il incarne un pasteur décidé à saisir ce que signifient les fameux cercles apparaissant dans les champs de Pennsylvanie.

Après des déboires avec la justice pour conduite en état d'ivresse et propos antisémites, Mel Gibson s’écarte du feu des projecteurs pendant plusieurs années, avant de revenir sur grand écran grâce à Jodie Foster dans Le Complexe du Castor (2011). Mel Gibson retrouvera le chemin de la comédie grâce à Jodie Foster dans Le complexe du castor dans laquelle il croit que la marionnette qu'il trimballe est dotée de sentiments. Durant la décennie 2010, Mel Gibson ne connaît que deux rôles intéressants, le plus beau, sur la dépression, il le trouve chez son amie Jodie Foster, avec qui il partagea l’affiche dans Maverick. Le complexe du castor lui permet momentanément de sortir du trou. Jodie Foster croit aux secondes chances et le film avec le regretté Anton Yelchin et la très jeune Jennifer Lawrence, est très émouvant.

Revenu sur le devant de la scène, il enchaîne les rôles : Machete Kills, Expendables 3, Blood Father, The Professor and The Madman. Mais avant cela, il incarne un justicier en mal de vengeance dans le thriller sombre Hors de contrôle de Martin Campbell en 2010. En 2012, il joue dans Kill the gringo, film qu'il a également scénarisé, puis rejoint le casting du film Machete Kills de Robert Rodriguez. Enfin, en 2016 dans l’ambigu, mais loin d’être inintéressant Tu ne tueras point, dans lequel il réfléchit sur la notion d’héroïsme et d’objection de conscience, il recourt à cette même explicitation de l’outrage fait au corps lors des batailles. En 2016, il réalise son nouveau film : Tu ne tueras point, qui reçoit de nombreuses critiques positives.

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Vie privée

En 1980, l’acteur-réalisateur épouse Robyn Moore, avec qui il a sept enfants. Ensemble, le couple a eu 7 enfants, une fille et six garçons : Hannah, Edward, Christian, William, Louis, Milo, Tommy. En 2007, Robyn demande le divorce, qui est prononcé à la fin de l'année 2011. En 2009, Mel Gibson, qui fréquente alors Oksana Grigorieva, devient le père d’une petite Lucia. Le couple rompt en avril 2010.

L’acteur rencontre en 2015 la scénariste Rosalind Ross. Un an plus tard, elle annonce sa grossesse. Il s’agit du neuvième enfant de la star. En juillet 2020, l'agent de la star, révèle que Mel Gibson a été positif au coronavirus en avril de la même année, et qu'il a été hospitalisé une semaine. Depuis l'acteur va beaucoup mieux.

Récompenses

Voici quelques-unes des récompenses notables de Mel Gibson :

• Australian Film Institute Award du Meilleur Acteur pour Tim (1979)
• Oscar du Meilleur Réalisateur pour Braveheart (1995)
• Oscar du Meilleur Film pour Braveheart (1995)

Filmographie sélective

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