Date de naissance sur Instagram : Comment ça marche ?
Mentir sur son âge lorsqu'on s'inscrit sur les réseaux sociaux est une pratique courante chez les jeunes. Cependant, Instagram a décidé de changer de méthode.
Désormais, ce n’est plus vous qui allez dire quel âge vous avez, mais l’algorithme qui va le décider. Meta a annoncé que son IA va désormais traquer les comportements qui laissent penser qu’un ado utilise un compte “adulte”, malgré une fausse date de naissance.
S’il y a un doute, le compte sera basculé automatiquement dans les paramètres “ado”. Concrètement, Instagram va utiliser des signaux d’activité pour repérer les utilisateurs qui auraient menti.
Le détail n’est pas public, mais on peut imaginer des éléments comme le type de contenus consultés, la manière de naviguer, les interactions ou encore le réseau d’amis.
Une fois repéré, l’utilisateur sera replacé dans un compte ado, avec toutes les restrictions que cela implique : Pas de live, pas d’images explicites en message privé, et plus de contrôle parental.
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Meta promet que l’algorithme est fiable et que les utilisateurs pourront contester la décision. Le système repose sur un jugement algorithmique, potentiellement opaque.
Surtout, cette nouvelle mesure pose la question du fichage comportemental. Sur quels critères repose le verdict ? Quels types de données sont analysés ? Et jusqu’où cette logique pourrait s’étendre ?
À force de vouloir protéger les ados, Instagram construit aussi un écosystème où ce n’est plus vous qui dites qui vous êtes. C’est la machine qui vous classe.
Les risques pour les jeunes en ligne
Selon les chiffres de l'enquête de l'organisation Thorn, un adolescent sur sept a déjà échangé une image explicite de lui-même contre de l’argent ou un objet de valeur.
Plus d’un quart des jeunes interrogés disent avoir été sollicités dans ce sens, souvent par des adultes, parfois même par d’autres ados. Le plus troublant, c’est que beaucoup ne perçoivent pas cela comme un abus, car selon eux, l’échange peut paraître “consensuel”.
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Pourtant, cela peut vite basculer. Une fois l’image envoyée, la pression commence. Le risque d’exploitation, de chantage, de répétition est immense.
L'évolution de la consommation de contenu en ligne
YouTube a mis au point une nouvelle fonctionnalité, la vitesse de lecture en x4. Sur YouTube, certains abonnés Premium peuvent tester une nouvelle fonctionnalité : la lecture des vidéos en vitesse x4.
Une option d’abord réservée aux utilisateurs iOS et Android, qui s’ajoute aux autres expérimentations en cours, comme le bouton “Jump Ahead”, une fonction qui permet de sauter directement à “ce qui compte vraiment” dans une vidéo.
Moins de blabla, plus de contenu tel est l’objectif. Sauf qu’à cette vitesse, on ne regarde plus, on ingurgite.
Cette fonction ne sort pas de nulle part, elle accompagne une évolution déjà bien ancrée : celle d’un web où l’on zappe plus qu’on ne regarde, où la vitesse devient un critère de confort.
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Derrière cette vitesse x4, il y a aussi une manière d’effacer ce qui fait la richesse d’un contenu : le ton, le rythme, la nuance. À trop chercher à gagner du temps, on finit parfois par perdre ce qui compte vraiment.