Angèle, la fille de Bruno Solo : Âge, parcours et combat contre un handicap invisible
Angèle, la fille de l’acteur français Bruno Solo, partage son vécu marqué par un handicap invisible. À seulement 20 ans, son parcours est une véritable leçon de courage et de persévérance, marqué par des multi dys, un TDAH et du harcèlement scolaire.
Une famille unie autour de Bruno Solo
Bruno Solo, comédien populaire du cinéma et de la télévision, mène une vie familiale discrète aux côtés de son épouse, Véronique Clochepin. Marié à Véronique, Bruno Solo a deux enfants : Tom, né d’une précédente union de sa femme et qu’il a adopté lorsque l'enfant avait 2 ans et demi, et Angèle, née de sa relation avec Véronique Clochepin en 2002.
« Véro avait déjà Tom lorsque nous nous sommes rencontrés. Il avait 2 ans. Mais il n'a pas beaucoup vu son père et aujourd'hui, c'est moi qu'il appelle papa », précisait Bruno Solo au cours de ce même entretien. "J'ai adopté mon petit garçon Tom, à l'âge de 2 ans et demi, confie la star de La vérité si je mens . Il m'appelle papa, il a mon nom [Lassalle, ndlr]. Je l'aime comme mon fils et je n'ai jamais fait de distinguo ". « Je n’ai jamais fait de distinguo. On a une fille, ils ont la même maman », confiait-il en 2018 dans Salut les terriens.
La rencontre de Bruno Solo et Véronique Clochepin
C’est en 2002 que Bruno Solo croise le chemin de Véronique Clochepin, maquilleuse sur le tournage de Livraison à domicile, film sorti en 2003. Le coup de foudre a été immédiat. « Je venais de me séparer de la personne avec qui je vivais et elle aussi. Pour la séduire, je me souviens lui avoir dit : “C'est avec toi que je veux me disputer jusqu'à la fin de mes jours” », confiait l’acteur à France Dimanche en 2013.
Le couple vit aujourd’hui dans une maison conviviale avec, au dernier niveau, une grande terrasse offrant une vue panoramique sur Paris.
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Le combat d'Angèle contre les troubles neurodéveloppementaux
Dans une vidéo partagée début août, Angèle explique vivre avec plusieurs troubles neurodéveloppementaux : multi dys et TDAH (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité). Après des années d’errance médicale, elle a finalement réussi à mettre des mots sur ce qu’elle traverse. « Je suis multi dys et TDAH (Trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, ndlr) », a-t-elle expliqué.
Elle déplore les incompréhensions qu’elle rencontre : « Les gens ne comprennent pas ce handicap invisible et je reçois fréquemment des remarques déplacées », confie-t-elle. « Les gens ne comprennent pas ce handicap invisible », ajoute-t-elle. “Ce handicap invisible «, Angèle l’a vécu très tôt.
Un parcours médical difficile
Dès son plus jeune âge, Angèle a enchaîné les consultations : orthophonistes, psychologues, psychomotriciens. Angèle explique avoir passé une grande partie de sa jeunesse entre rendez-vous médicaux et examens spécialisés : "Je n'ai pas grandi comme tout le monde (...) J'ai passé mon enfance à voir des orthophonistes, psychologues, psychomotriciens qui n'ont rien fait à part voler mon enfance, ma confiance et mon estime de moi. Et me traumatiser, littéralement", confie-t-elle, évoquant sans détour une réalité souvent passée sous silence.
Elle affirme que ces suivis, souvent inadaptés, ont davantage entamé sa confiance et son estime de soi qu’ils ne l’ont aidée. La jeune femme se souvient d’années durant lesquelles elle a ressenti un décalage difficile à vivre : » Je n’ai pas grandi comme tout le monde, je suis en décalage et j’ai grandi seule ou avec des adultes. J’ai passé mon enfance à voir des orthophonistes, psychologues, psychomotriciens qui n’ont rien fait à part voler mon enfance, ma confiance et mon estime de moi. Et me traumatiser, littéralement.”
Les difficultés rencontrées au quotidien
Les troubles dont souffre Angèle se traduisent par des difficultés concrètes : écrire une phrase peut lui prendre jusqu’à 10 minutes. Angèle raconte avoir été mise à l’écart, parfois jugée sans que personne ne comprenne ses difficultés. Elle précise cependant qu'elle peut compter sur le soutien de sa famille : "Je peux mettre 10 minutes à écrire une simple phrase. Au sport, j'avais mal au ventre... Je n'arrivais pas à suivre et on me choisissait toujours en dernière. J'ai appris à faire mes lacets toute seule en CM2. Je ne sais pas lire l'heure, ni compter l'argent, ni calculer un itinéraire. Mon frère et ma mère m'ont appris à me déplacer en métro car j'en étais incapable seule."
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Elle peine à suivre en sport ; elle a appris à faire ses lacets seulement en CM2. Elle ne sait pas lire l’heure, gérer de l’argent ou calculer un itinéraire seule. La jeune femme a dû renoncer à sa passion pour la danse classique, en raison de limitations physiques et de troubles moteurs liés à sa dyspraxie.
Dans son texte, la fille de l'acteur précise "qu'en France on parle de 6 à 8% de troubles dys". En France, 6 % à 8 % des personnes sont touchées par des troubles dys. Dans le cas d’Angèle, cela l’a empêché de faire des calculs même simples, de se déplacer de manière autonome dans le métro, d’écrire une phrase aussi vite que les autres.
Harcèlement scolaire et reconstruction
Angèle a subi des brimades et moqueries pendant plus d’une décennie. Face à l’incompréhension générale, la jeune Angèle a dû endurer le jugement des autres : “J’ai eu droit à des 'professionnels de santé' qui ne m’ont pas bien traitée et me disaient des choses affreuses. J’ai dû être déscolarisée, car je n’y arrivais plus. J’étais la fille seule, bizarre, rejetée qui restait des heures seule à se faire harceler dans la cour."
« J’étais la fille bizarre, rejetée, qui restait seule et se faisait harceler », raconte-t-elle. Ce n’est finalement qu’à l’âge de 17 ans qu’elle a trouvé un praticien qui a pu poser un diagnostic : "J’ai dû faire des aller-retours Paris-Lyon pour voir un psychiatre capable de me comprendre et me diagnostiquer après des années d’errance médicale."
Un soutien familial essentiel
Malgré ces difficultés, Angèle a trouvé un équilibre grâce à sa famille et à de nouvelles amitiés. Un entourage qui a été clé et reste encore déterminant dans son évolution de jeune femme : “Ma famille est incroyable, j’ai une psychologue exceptionnelle ! Je suis diagnostiquée de tout, même si c’est dur, j’ai accompli tellement de choses ! Il y a un an, je n’en aurai pas été capable". Son inscription dans une école de théâtre et sa participation à une troupe de comédie musicale ont marqué un tournant.
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« Je me bats tous les jours », affirme Angèle, fière de son parcours. Elle estime avoir accompli plus en un an qu’elle ne l’aurait imaginé possible. L’histoire d’Angèle illustre la réalité des troubles neurodéveloppementaux et met en lumière l’importance de la compréhension, de la tolérance et du soutien.