Jayne Mansfield : Icône des Années 50 et 60

Jayne Mansfield, de son vrai nom Vera Jane Palmer, est née le 19 avril 1933 à Bryn Mawr en Pennsylvanie. Contemporaine de Maryline Monroe et de Brigitte Bardot, elle a marqué à jamais les esprits grâce à sa fabuleuse chevelure blonde et ses traits harmonieux qu’elle affichait sur grand écran durant les années 50 et 60.

Biographie

Son père Herbert William Palmer disparait en 1936, victime d’une crise cardiaque alors qu’elle n’a que trois ans. Elle vit avec sa mère Vera Jeffrey Palmer qui décédera en 2000. Très intelligente, Jayne Mansfield a pratiqué durant un temps le ballet, le piano et le violon. Diplômée de l'école Highland Park High, elle décide cependant de devenir actrice et démarre une carrière en 1952.

Vera Jayne fréquente une école d’art dramatique à Dallas et devient au cours d’un concours de beauté, «Miss Lampe à Magnésium»! Elle dépense alors des trésors d’énergie pour devenir comédienne et débute à l’âge de seize ans sur les planches en amatrice puis s’inscrit au cours de Barush Lumet. Cette expérience lui permet à vingt ans d’obtenir son premier rôle au théâtre dans «La mort d’un commis voyageur» une pièce de Arthur Miller, alors qu’elle est encore brune. Lors d’une fête, elle fait la rencontre de Paul Mansfield et un mois plus tard ils se marient. Ils ont une fille, Jayne Marie Mansfield née le 8 novembre 1950. Malgré son divorce prononcé en 1958, elle garde son nom marital est devient Jayne Mansfield.

La jeune femme quitte alors son époux, Paul Mansfield, et part s'installer dans un premier temps à Dallas pour suivre les cours de l'acteur Baruch Lumet, puis à Hollywood pour tenter sa chance. Sur place, elle étudie le théâtre à l'université de Los Angeles. En 1954, Jayne Mansfield débarque à Hollywood avec l’ambition d’être star. Elle décroche une audition à la Paramount mais elle n’est pas sélectionnée. Pendant deux ans, elle joue des rôles mineurs pour le grand et le petit écran.

Faite pour être vue, le charme de Jayne Mansfield se fait très vite remarquer dans l’industrie grâce aux nombreux concours de beauté auxquels elle participe, ainsi que sa couverture de Playboy qui fait sensation en 1955. Jayne devient l’une des premières Playmates et pose pour le magazine culte Playboy dès 1955. Elle se distingue par sa prestation très dévêtue dans «Jungle de femmes» de Bruno VeSota. Frank Tashlin lui donne enfin sa chance avec le film «La blonde et moi» (1956). Jouant successivement au cinéma et sur les planches new-yorkaises, Jayne Mansfield fait partie de la distribution de la comédie musicale présentée à Broadway «Will success spoil rock hunter» en 1955 qui sera adapté à l’écran par Frank Tashlin sous le titre «La blonde explosive» (1957) avec Tony Randall.

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Élue Miss Fevrier dans le magazine Playboy, elle se fait connaître du public grâce à sa prestation dans la pièce "La Blonde explosive". Dès lors, elle signe un contrat avec la Fox et se voit proposer un rôle dans "Embrasse-la pour moi" aux côtés de Cary Grant, puis dans "La Blonde et le shérif". En 1957, elle excelle dans "Le Cambrioleur" de Paul Wendkos, remporte un Golden Globe, et épouse dans la foulée Mickey Hargitay, avec qui elle aura trois enfants. Déjà maman d'une petite fille prénommée Jayne Marie, Jayne Mansfield poursuit sa carrière d'actrice, aussi bien sur les planches qu'au cinéma.

Carrière et Films Notables

Née le 19 avril 1933 à Bryn Mawr en Pensylvanie, Vera Jayne Palmer émerge dans les années 50 après quelques concours de Miss et deux-trois rôles secondaires de bimbos anecdotiques. Elle tient la vedette de deux comédies de Frank Tashlin : The Girl can't help it (1956) et Will success spoil Rock Hunter ? (1957). En France, les titres sont traduits respectivement par La blonde et moi et La blonde explosive, donnant ainsi une impression de continuité. Beaucoup disent que la jeune blonde était la femme la plus photographiée de son temps. En effet, il existe un florilège de clichés de Jayne Mansfield par lesquelles elle aura notamment popularisé le bikini.

Jayne Mansfield accumule les petits rôles dans les séries Z avant de devenir une concurrente sévère de Marilyn Monroe. Considérée comme une Marilyn Monroe du pauvre, reléguée aux productions mineures, l'actrice peine à s'imposer autrement que comme une starlette glamour. Etrangement la Fox ne renouvèle pas le contrat en 1962 de celle qui est devenue l’une des figures emblématiques de la «mythologie sexuelle hollywoodienne». Et pourtant que de succès à son actif ! Citons notamment: «Le cambrioleur» (1956) avec Dan Duryea, «Une sacrée bordée» (1957) avec Cary Grant, «La blonde et le shérif» (1958) de Raoul Walsh.

Au début des années soixante la famille s’installe en Italie et les époux deviennent les vedettes du péplum de Carlo Ludovico Bragaglia, «Les amours d’hercule» (1960). Mais très vite la carrière de l’actrice s’enlise dans les productions de série Z. Côté ville, Jayne Mansfield prolonge le mythe comme en témoigne son lit rose en forme de cœur photographié pour toutes les revues de l’époque.

Filmographie sélective :

• 1957 La blonde explosive (will success spoil Rock Hunter?) de Frank Tashlin avec Tony Randall & Betsy Drake
• 1958 La blonde et le shérif (the sheriff of Factured Jaw) de Raoul Walsh avec Kenneth More & Bruce Cabot
• 1959 La blonde et les nus de Soho (too hot to handle) de Terence Young avec Leo Genn & Karlheinz Böhm
• 1960 Les amours d’Hercule (gli amore di Ercole) de Carlo Ludovico Bragaglia avec René Dary & Mickey Hargitay

Décès et Héritage

Le 29 juin 1967, à 34 ans, elle meurt dans un accident de voiture. Par la suite l’actrice fait la connaissance d’un avocat, Samuel Brody. Mais le 29 juin 1967 alors qu’elle roule vers la Nouvelle-Orléans, avec trois de ses cinq enfants et son nouveau compagnon, sa voiture heurte violement un camion. Jayne Mansfield et Samuel Brody trouvent la mort dans ce terrible accident.

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Malgré la brièveté de sa vie, elle a été mariée trois fois et a eu cinq enfants ; l'aînée, Jayne Marie Mansfield, a posé dans Playboy en 1976, et la quatrième, Mariska Hargitay, est devenue actrice et tient aujourd'hui la vedette de la série New York Unité spéciale.

Jayne reste aujourd’hui une icône de la pop culture, mais plus pour son image que ses performances artistiques, bien qu’elle fût aussi bien danseuse de cabaret que chanteuse en plus d’être actrice gagnante d’un Golden Globe. Son corps a été photographié et filmé sous tous les angles et ses mensurations régulièrement évoquées par les journalistes, 102-53-91 cm, ont beaucoup participé à sa renommée. Vraie source de fantasme, l’actrice joue dans des films érotiques comme Promises ! Promises ! connu pour être le premier long métrage incluant des scènes de nudité dans l’ère post muet. Autre point commun avec Marylin Monroe, Jayne Mansfield a connu un succès stratosphérique avant de s’éteindre subitement à l’âge de 34 ans en Louisiane. Elle est disparue des suites d’un accident de voiture, dans laquelle elle se trouvait avec son amant, lui aussi décédé, ainsi que trois de ses enfants qui eux ont survécus.

Le Documentaire de Mariska Hargitay

Ce 26 juin arrive sur Max le documentaire inédit de Mariska Hargitay, actrice phare de New York Unité Spéciale jouant le rôle de D’Olivia Benson dans la série âgée de 23 ans. L’actrice emblématique de New York Unité spéciale n’a connu sa mère que quelques années avant son accident. Ayant vécu toute sa vie en évitant de sombrer dans les souvenirs de sa mère, cette dernière décide maintenant de revenir sur sa vie pour déceler la complexité de cette femme dont on ne connaît en réalité que la surface. Ce documentaire est finalement un moyen pour Mariska Hargitay d’apaiser le souvenir de sa mère, pour qu’elle puisse enfin être vue pour elle-même et non plus mise en scène. A travers des entretiens inédits avec ses frères et sœurs ainsi que l’analyse d’archives en lien avec Jayne Mansfield, Mariska Hargitay découvre la personne qui se cache derrière la belle blonde pour enfin retrouver sa mère.

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