Avoir des relations sexuelles avec sa cousine : Conséquences et implications
Avoir des relations sexuelles avec sa cousine est une situation délicate qui soulève de nombreuses questions d'ordre juridique, psychologique et social. Cet article vise à explorer les différentes facettes de cette problématique, en abordant les aspects légaux, les implications psychologiques pour les individus concernés, et les conséquences potentielles sur les relations familiales.
Aspects Juridiques
En droit français, le mariage entre cousins est autorisé, conformément à l'article 162 du Code civil. Cependant, les relations sexuelles entre cousins ne sont pas explicitement interdites par la loi. Néanmoins, il est essentiel de noter que l'inceste, défini comme les relations sexuelles avec un membre de sa famille, est une circonstance aggravante en cas de viol ou d'agression sexuelle, notamment si la personne a autorité de droit ou de fait sur la victime.
Il est important de rappeler que chaque acte de ce genre peut avoir de graves conséquences s'il y a signalement. L'âge entre les deux personnes est problématique pour la loi (5 ans), surtout au vu de l'âge du partenaire le plus âgé.
Empêchements au mariage
En droit français, il existe deux types d'empêchements à mariage entre cousins :
- Les empêchements relatifs: il s’agit des prohibitions liées à la parenté ou à l’alliance entre certains parents ou alliés. Exemple : le mariage entre frères et sœurs est un empêchement relatif
- Les empêchements dirimants: il s’agit d’empêchements dits « absolus » car ils interdisent le mariage avec toute personne. Exemple : conclure un second mariage avant la dissolution d’un premier (article 147 du Code civil)
Empêchements dirimants :
En droit français, il existe 5 empêchements :
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- L’inceste
- L’absence de consentement
- L’inceste par lien de filiation adoptive
- L’impuberté
- La polygamie
Empêchements relatifs :
Les principaux empêchements relatifs au mariage sont les suivants :
- Le mariage en ligne directe, c’est-à-dire entre ascendants et descendants (article 161 du Code civil),
- Le mariage entre frères et sœurs, entre frères ou entre sœurs (article 162 du Code civil),
- Le mariage entre l’oncle et sa nièce ou entre la tante et son neveu (article 163 du Code civil).
Conséquences Psychologiques
L'approche de la sexualité n'est simple pour personne. Quand les enfants grandissent ils arrivent à un âge où ils découvrent leur corps. Cette situation est délicate et mérite d’être abordée avec calme, discernement et bienveillance. Il est naturel de ressentir du choc et de l’inquiétude en apprenant cela, mais il est important d’éviter de réagir de manière trop émotionnelle afin de gérer la situation de façon constructive.
Il est essentiel de considérer comment chacun des individus vit la situation. Avez-vous parlé avec votre fils au sujet de ce moment? Avez-vous parlé avec sa cousine? Comment vit-elle ce moment? Je me dis que ce qui est important c'est comment elle vit ce moment et comment il vit ce moment. Visiblement, pour le fils, cela n’a, semble-t-il, pas vraiment eu de conséquences. Ce ne semble pas être le cas de la cousine qui a donc eu le besoin d’en parler.
Dans le cas où l'un des individus est mineur, il est crucial d'évaluer sa capacité à comprendre les enjeux et à consentir à une relation sexuelle. Un enfant de 6 ans n’a pas la maturité pour consentir à ce type d’exploration. L’écart d’âge et la différence de maturité impliquent une responsabilité de la part du plus âgé.
Il est important de lui rappeler que, s’il se sent mal à l’aise dans une situation ou qu’il a un doute, il peut toujours en parler à un adulte de confiance. Il est préférable de les rassurer et d'expliquer votre réaction. Il est conseillé de consulter un professionnel, pour que le concerné puisse être accompagné. La petite fille peut aussi de son côté voir quelqu'un.
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Climat Incestuel
L'incestuel évoque plutôt une ambiance trouble, ambigüe, souvent malsaine, dans une famille où les limites de cet interdit de l’inceste ont été mal posées et sont floues. Par exemple, quand on vit dans une famille où le parent insiste pour laver son ado alors qu’il a déjà 15 ans on peut dire que dans ce cas on grandit, malgré soi, dans une ambiance incestuelle.
Grandir dans un climat incestuel, c'est évoluer dans une pensée sectaire. La famille incestuelle perçoit l'enfant comme une projection d'elle-même, faisant parti d'un tout familial, un objet à façonner comme elle le souhaite. L'enfant ne peut penser par lui-même, ne peut exprimer d'émotions, ne doit jamais s'opposer à ses figures parentales sous peine de sanctions émotionnelles et psychologiques, se doit de rester "propre" et "sage" en toutes circonstances.
Subir une telle intrusion dans son identité profonde n'est pas sans conséquences, vous l'imaginez bien. Outre les difficultés d'appréhension du monde environnant, il y a bien évidemment des séquelles dans tous les domaines qu'ils soient physiques, psychiques, cognitifs ou comportementaux.
Conséquences de l'incestuel
- perte/manque d'énergie vitale
- pathologies/douleurs physiques : maux de tête, migraines, maux de dos, troubles digestifs, endométriose, règles douloureuses...
- troubles du sommeil : insomnies, cauchemars récurrents, paralysie du sommeil...
- troubles du comportement alimentaire : alimentation émotionnelle, anorexie, boulimie...
- troubles psychiques et psychologiques : psychose, dépression, anxiété, angoisses, peur de la vie, peur de la mort, peur de la solitude, peur de l'abandon, idées suicidaires, peurs inexpliquables...
- difficultés de concentration/d'apprentissages/de mémorisation : perte, troubles de la mémoire...
- sensation de vide intérieur sans pouvoir se l'expliquer : se sentir comme une coquille vide, ne ressentir aucune émotion ou peu, avoir l'impression de ne pas être normal(e), avoir l'impression de venir d'ailleurs, impression de ne pas savoir qui l'on est, sensation de solitude extrême permanente
- difficultés à créer du lien social : méfiance excessive, anticipation anxieuse de l'avenir, dépendance affective...
- sur-adaptation à l'environnement : faux-self, impression de ne jamais être soi-même, porter un masque social permanent
- difficultés dans le rapport intime à l'autre
- tendance aux comportements obsessionnels et addictifs : drogue, alcool, sexualité, alimentation déréglée...
Impact Social et Familial
Une telle relation peut susciter la réprobation familiale et engendrer des tensions importantes. Il est crucial de favoriser la communication entre les membres de la famille de façon à accompagner au mieux les individus concernés. Il faudrait avant tout savoir comment chacun des enfants a vécu les choses et ne pas minimiser les ressentis de la plus jeune.
Si les choses en restent là et qu’il n’y a pas de conséquence, il sera préférable de mettre de côté ceci et de voir si, en grandissant, la petite cousine ressent les conséquences de cela.
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Risques Médicaux et Génétiques
Bien que le mariage entre cousins soit légal, il existe des risques médicaux liés à la consanguinité. La consanguinité est une relation entre deux personnes partageant un ancêtre commun. Le mariage consanguin est une union contractée entre des individus biologiquement liés. Des études scientifiques confirment les risques liés à la consanguinité :
- L’augmentation du risque de troubles psychiques: schizophrénie, de bipolarité ou autisme
- L’augmentation du risque de maladie génétique
- La récurrence de maladies non transmissible: cancer, diabète ou malformation physique
Une étude publiée dans la revue britannique The Lancet a permis d'observer que le risque de malformations était plus important pour les bébés dont les parents étaient pakistanais que pour les autres. Mais surtout, ce travail a calculé que les enfants pakistanais dont les parents étaient cousins, avaient deux fois plus de risque que les autres de souffrir de telles anomalies.
Risque de consanguinité
Les enfants pakistanais dont les parents étaient cousins, avaient deux fois plus de risque que les autres de souffrir de telles anomalies. «Le risque absolu d'anomalies congénitales est faible: il passe de 3 % quand les géniteurs ne sont pas apparentés à 6 % lorsque les parents sont cousins.
Ce travail montre aussi que le principal facteur de risque, c'est justement la consanguinité, et pas, comme on aurait pu le croire, le fait d'être déraciné ou les facteurs sociaux. La consanguinité augmente le risque de malformations cardiaques, cérébrales, et d'autres maladies génétiques.
Dans le cadre d'un mariage entre deux cousins dans une famille concernée par ce gène défectueux, leurs enfants ont un risque nettement accru de recevoir ce gène muté en deux copies et donc d'être frappé par cette maladie.
Il vaut mieux consulter un généticien avant de se marier avec son cousin germain. Cette démarche n'est cependant pas répandue. Les jeunes mariés, cousins issus de germains, consultent rarement des généticiens avant d'avoir des enfants.
Risque | Conséquence |
---|---|
Troubles psychiques | Schizophrénie, bipolarité, autisme |
Maladies génétiques | Augmentation du risque |
Maladies non transmissibles | Cancer, diabète, malformation physique |
Anomalies congénitales | Risque doublé si parents sont cousins |
Alternatives au mariage entre cousins
A la place du mariage entre cousins, il existe d'autres alternatives comme :
- Le concubinage entre cousins
- Le pacte civil de solidarité entre cousins