L'âge idéal pour découvrir Harry Potter : Guide pour les parents
Il y a 25 ans, J.K. Rowling sortait le premier tome de la saga magique Harry Potter, devenue depuis la série littéraire la plus vendue de l'histoire avec 500 millions d'exemplaires vendus. Avec son jeune héros portant des lunettes rondes et une cicatrice en forme d'éclair, Harry Potter est devenu une véritable icône de la littérature jeunesse.
L'attrait d'Harry Potter pour les enfants
À première vue, l'univers d'Harry Potter semble conçu pour les enfants : de la magie, un jeune héros entrant au collège à 11 ans, une bande d'amis inséparables, une vie scolaire riche en apprentissages et en aventures. Tous les éléments sont réunis pour que votre enfant s'identifie aux personnages et s'approprie cet univers. Les romans évoluent au fil des années, avec des personnages qui grandissent et affrontent des épreuves, offrant une expérience de lecture très riche et immersive.
Âge recommandé pour les livres
Les trois premiers tomes sont particulièrement adaptés aux jeunes lecteurs, âgés d'environ 7 à 8 ans. Ils sont courts et empreints d’une ambiance magique, convenant parfaitement aux jeunes enfants. De plus, des versions illustrées sont désormais disponibles sur le marché, idéales pour rendre la lecture plus attrayante pour les tout-petits. Néanmoins, à partir du quatrième tome, l’intrigue devient plus complexe. De plus, l’ambiance s’assombrit et les thèmes abordés sont beaucoup plus matures. Même si l’âge recommandé se situe entre 9 et 10 ans, il est essentiel de s’assurer que votre enfant soit à l’aise avec des thèmes plus sombres et l’idée de la mort.
Les livres illustrés : une porte d'entrée idéale
Si vous vous demandez comment pousser vos enfants à lire la saga Harry Potter, les livres illustrés sont une excellente option. Les livres illustrés de la saga Harry Potter sont le récit de J.K. Rowling, illustré par Jim Kay. Les illustrations permettent de maintenir son attention, de garder sa curiosité intacte. C’est très efficace et je ne regrette pas mon achat même si clairement, ces livres Harry Potter illustrés ne sont pas donnés (on tourne autour de 40 euros).
Les illustrations sont assez éloignées des images des films. Harry Potter dessiné par Jim Kay ne ressemble pas à Daniel Radcliffe et Ron Weasley ne ressemble pas à Rupert Grint. Personnellement, ça ne me gêne pas: j’aime bien l’idée que chacun interprète à sa façon l’histoire qu’il lit. Les films en sont une interprétation, ces images papier-là en sont une autre. C’est exactement ça qu’on veut quand on lit une bonne histoire: faire travailler son imaginaire et se figurer les choses dans notre tête comme on le souhaite.
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Livres pop-up Harry Potter illustrés par MinaLima
MinaLima est Un studio de graphisme et de design qui est la contraction des noms de Miraphora Mina et d’Eduardo Lima. Ils ont commencé à travailler ensemble en 2001. On les a chargés d’imaginer l’univers graphique des films Harry Potter. En 2009, ils se sont associés et ils ont créé MinaLima. Forcément, les livres Harry Potter qu’ils illustrent ensemble portent vraiment la patte Harry Potter. Je trouve les illustrations plus douces, moins ancrées dans le réel, et donc plus adaptées aux jeunes enfants que les illustrations de Jim Kay.
D’autant qu’ici, il y a des pop-up, c’est-à-dire des images en trois dimensions qui apparaissent quand on tourne les pages.
L'adaptation cinématographique : un autre moyen de découvrir Harry Potter
Votre enfant a adoré lire les livres ? Faîtes-lui voir les films ! Grâce à son succès littéraire, Harry Potter a également pu conquérir le grand écran entre 2001 et 2011. Avec 8 milliards de dollars de recettes, c’est la troisième franchise cinématographique la plus rentable de tous les temps. Est-elle pour autant adaptée aux jeunes enfants ? Sachez que les films reprennent l’essence des livres en termes d’accessibilité. Mais cette fois-ci, la dimension visuelle permet de mieux captiver les tout-petits moins friands de lecture. Lors des diffusions télévisées, l'âge recommandé est de 10 ans, mais cela dépend de la sensibilité individuelle de votre enfant face aux images.
Initialement, tout l’univers de Harry Potter a été imaginé, écrit, puis dans un troisième temps filmé, à destination des enfants. Malgré cela, il ne faut pas perdre de vue que, comme nous l’évoquions plus haut, les premiers fans ont grandi avec cette histoire. Iels l’ont découverte environ à l’âge qu’avait Harry au moment où il vivait ses aventures, parfois un peu plus. Harry Potter à l’école des sorciers est paru en France en 1998 et le dernier tome de la saga a été publié neuf ans plus tard. À peu de chose près, il s’agit du temps qui s’écoule dans l’histoire. Il est certain que l’œuvre constituée par les ouvrages et les films du monde magique a évolué en même temps que ses fans. En ce sens, elle s’est également complexifiée au fil des années.
Le médium cinéma apporte également un obstacle supplémentaire. Si les images rendent l’histoire immédiatement concrète, elles s’imposent à leur public sans tenir compte de leur sensibilité, contrairement aux livres, qui laissent le lecteur imaginer avec ses propres limites. On se souvient tous de l’apparition de la tête de Voldemort sous le turban de Quirell dès le premier film, ou de Lupin se transformant en loup-garou dans le Prisonnier d’Azkaban. Le Basilic, les Acromentules, les Détraqueurs s’introduisant dans le Poudlard Express, l’attaque de Nagini à Godric’s Hollow ou encore le retour de Voldemort sont autant d’images qui peuvent choquer.
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Par ailleurs, plusieurs morts sont montrées à l’écran, et ce dès le premier opus. Le site FilmsPourEnfants recense, pour chaque film de la saga (entre autres), les messages positifs et les difficultés qui peuvent se présenter pour les enfants. Cependant, lorsqu’on a déjà lu les livres, le visionnage des films peut être plus facile : si l’on connait l’histoire, il y a moins de suspense et moins de craintes sur la suite de l’histoire.
L'évolution des thèmes au fil des tomes
Les thématiques abordées se complexifient au fil de l’histoire de Harry Potter. Si des questions, comme celles du deuil, de la mort, de la violence, semblent importantes à évoquer pour les enfants, il n’est pas certain que la saga le fasse d’une manière et avec des mots adaptés aux moins de 8 ans. Le quatrième tome introduit des préoccupations adolescentes : les premiers émois, l’amour… Enfin, la question du Bien et du Mal, des choix personnels et de leurs conséquences ou encore les considérations politiques sont des sujets qui peuvent être difficiles à appréhender dans leur entièreté en tant qu’enfant.
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