Pommade anti-inflammatoire pour enfants : Avis et alternatives

L’inflammation est une réaction naturelle du corps lorsqu’il lutte contre les conséquences d’un traumatisme ou d’une agression. Elle survient également dans l’arthrite mais aussi dans l’arthrose. C’est donc un phénomène utile, mais dont certaines manifestations peuvent s’avérer désagréables : douleur, gonflement de la zone lésée (œdème), rougeur…

Quand utiliser une pommade anti-inflammatoire ?

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peuvent être utilisés pour réduire ou supprimer les symptômes liés à un phénomène inflammatoire, notamment dans les cas suivants :

• Douleurs légères à modérées (maux de tête, douleurs dentaires, courbatures)
• Rhumatologie (arthrose, rhumatismes, lombalgies)
• Traumatologie (entorses, foulures, tendinites)
• Gynécologie (règles douloureuses)

Il est important de respecter la prescription et les conseils du pharmacien ou du médecin pour leur utilisation. De plus, l'utilisation des AINS doit être évitée en cas d’infection (angine, otite, varicelle, toux, rhinopharyngite chez l'enfant ou chez l'adulte, etc.), en raison du risque de survenue de complications infectieuses graves. En cas d'infection, l’utilisation du paracétamol doit être privilégiée pour lutter contre la fièvre ou la douleur.

Types de pommades anti-inflammatoires

Pour calmer la douleur causée par l’inflammation, on peut se tourner vers les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Le diclofénac, se trouve dans Diclofenac Mylan, les médicaments des gammes Voltaren et Flector.

Ces médicaments anti douleur musculaire ou articulaire se présentent sous la forme de tubes de crèmes, de gels ou de baumes. Le choix de la galénique dépend principalement de la zone à traiter. Les crèmes, avec leur équilibre eau-huile, conviennent aux peaux sensibles et garantissent une absorption optimale des principes actifs. Les pommades, plus grasses, créent une barrière protectrice et maintiennent un contact prolongé avec la peau.

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Pommades à base de diclofénac

Les anti-inflammatoires à base de diclofénac représentent le premier choix pour soulager une tendinite. Face aux douleurs de l'arthrose du genou, les pommades à base de diclofénac démontrent une réelle efficacité. Les formules en gel froid apportent un soulagement immédiat grâce à leur action vasoconstrictrice locale.

Alternatives naturelles

Pour les personnes préférant une approche naturelle, les pommades à base d'arnica ou de calendula constituent une alternative appréciée. La capsaïcine, dérivée du piment rouge, représente une option naturelle prometteuse. Son mécanisme d'action unique bloque la transmission de la douleur tout en stimulant la circulation sanguine locale.

Flector : Une option courante

Flector est un gel analgésique et anti-inflammatoire qui soulage les douleurs musculaires et articulaires. L'efficacité du traitement dépend de plusieurs facteurs, notamment du type de douleur, de la gravité de l'inflammation et de votre réponse individuelle au médicament.

Flector est une pommade ou un gel qui contient du diclofénac, un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS). Il est souvent utilisé pour traiter la douleur et l’inflammation localisées, notamment :

• Douleurs musculaires
• Entorses et tendinites
• Lésion articulaire ou musculaire mineure

Le diclofénac agit en bloquant la production de prostaglandines, des substances présentes dans le corps qui provoquent de la douleur et de l’inflammation. Appliqué localement, il peut cibler la zone affectée et comporte un risque moindre d’effets secondaires systémiques que les traitements oraux.

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Autres onguents anti-inflammatoires courants

• Voltarène (à base de diclofénac) : Souvent prescrit pour les douleurs articulaires et musculaires.
• Ketam (à base de kétoprofène) : Un autre AINS utilisé sous forme de gel pour l'inflammation locale.
• Nifluril (à base d'acide niflumique) : Une crème efficace contre l'inflammation des articulations et des muscles.

Formes et posologie du Flector

Le Flector se présente sous diverses formes pharmaceutiques, incluant le patch en sachet, le gel ou la crème, ainsi que les granulés pour préparation de solution buvable. La dose prescrite dépend de la forme et de l'indication.

Flector en sachet 50 g :

• Indication : Employé pour les douleurs localisées d'origine musculo-squelettique, telles que les entorses, tendinites ou douleurs aux articulations.
• Posologie : Positionner un patch sur la zone affectée, deux fois quotidiennement, le matin et le soir. Il faut enlever le patch après une durée de 12 heures et, si besoin, le substituer par un autre.
• Mode d'utilisation : Mettez sur une peau propre et sèche. Évitez tout contact avec les yeux et les muqueuses.

Flector en gel/crème :

• Indication : Utile pour les douleurs localisées dues à des blessures mineures (comme les foulures ou les contusions) et les inflammations.
• Posologie : Mettez une petite dose de gel ou de crème (2 à 4 g en fonction de la surface) sur la zone affectée. Appliquez en massant doucement 2 à 4 fois quotidiennement.
• Mode d'utilisation : À utiliser sur une peau propre, sans blessure ouverte ni éruption cutanée. Il est recommandé de se laver les mains après l'utilisation.

Flector en granulés pour solution buvable :

• Indication : Employé pour des douleurs aiguës telles que les maux de dos ou les douleurs dentaires, ou encore pour des douleurs suite à un traumatisme.

Contre-indications du Flector

Le Flector, un médicament contenant du diclofénac, présente plusieurs situations où son utilisation est déconseillée pour prévenir des risques sanitaires potentiels.

• Sensibilité au diclofénac ou à d'autres AINS
• Antécédents d'asthme provoqué par des AINS
• Application sur des peaux endommagées
• Femmes enceintes (dernier trimestre)
• Période d'allaitement (demander conseil à un médecin)
• Problèmes cardiovasculaires sévères
• Insuffisance rénale ou hépatique grave
• Enfants de moins de 15 ans (nécessite une consultation médicale)

Lors de l'utilisation du Flector, il est crucial de limiter l'exposition au soleil sur les zones traitées pour prévenir les réactions cutanées de photosensibilité. La prudence est de mise lors de la prise simultanée d'autres anti-inflammatoires ou d'anticoagulants.

Effets indésirables potentiels

Le Flector, comme tout médicament, peut provoquer des effets indésirables qui varient selon la forme du produit et la sensibilité individuelle de chaque patient. Il est essentiel de comprendre que ces réactions ne touchent pas tout le monde de la même manière.

Effets cutanés locaux

Lors de l'application locale du gel ou du patch, les réactions cutanées sont les plus fréquentes. On peut observer des irritations telles que des rougeurs, des démangeaisons ou des éruptions cutanées. Dans certains cas, une dermatite de contact peut survenir. Un risque particulier mérite une attention spéciale : la photosensibilisation.

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Effets systémiques potentiels

Bien que l'absorption systémique soit limitée avec les applications locales, une petite quantité de diclofénac peut parfois pénétrer dans la circulation sanguine. Ces effets systémiques, bien que rares, peuvent ressembler à ceux observés avec les anti-inflammatoires oraux. Les troubles gastro-intestinaux représentent la catégorie d'effets secondaires la plus notable. D'autres symptômes systémiques peuvent également apparaître, tels que des maux de tête ou des étourdissements.

Réactions allergiques

Dans des situations exceptionnelles, des réactions allergiques plus généralisées peuvent se produire. Ces réactions peuvent prendre la forme d'urticaire, de gonflements (œdème) ou de difficultés respiratoires. Face à de tels symptômes, il est impératif d'interrompre immédiatement le traitement et de consulter un professionnel de santé.

Effets secondaires de l'administration orale (granulés)

L'administration orale du Flector, sous forme de granulés pour solution buvable, présente un profil d'effets secondaires significativement plus complexe que ses applications topiques, principalement en raison de son absorption systémique complète dans l'organisme.

• Troubles digestifs (nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarrhées, ulcères gastriques)
• Atteintes hépatiques (anomalies dans les tests de fonction hépatique, jaunisse, hépatite)
• Complications cardiovasculaires (augmentation de la pression artérielle, risque accru d'infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral)
• Impacts rénaux (risque d'insuffisance rénale)
• Réactions cutanées sévères et rares (syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique)
• Chocs anaphylactiques (réaction allergique généralisée)

Traitements de la douleur chez l'enfant

Les traitements de la douleur chez l’enfant reposent sur les médicaments antalgiques, mais aussi sur la relaxation, les bains, la kinésithérapie, etc. Le paracétamol est souvent le traitement de choix de la douleur chez l’enfant. En cas de douleurs liées à des spasmes du tube digestif ou de l’appareil urinaire, le médecin peut prescrire des médicaments antispasmodiques.

Le paracétamol est indiqué dans le traitement des douleurs légères à modérées, et en association à d’autres antalgiques dans le traitement des douleurs modérées à fortes. Il est le plus sûr des antalgiques de niveau 1 pour les enfants de moins de quinze ans, si les doses préconisées sont bien respectées. Il peut être utilisé dès la naissance. L’utilisation des suppositoires est déconseillée, car leur absorption est mauvaise et leur effet est plus lent à survenir.

L’ibuprofène est l’anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) recommandé en premier lieu pour soulager la plupart des douleurs aiguës modérées à intenses chez l’enfant de plus de 3 mois. Il est utilisé à la dose de 30 mg par kilo de poids et par jour, en quatre prises. L’aspirine et l'ibuprofène sont les seuls AINS qui peuvent être obtenus sans ordonnance pour les enfants. Leur utilisation doit être prudente en cas de déshydratation, de trouble de la coagulation ou d’infection grave.

Alternatives non médicamenteuses

En cas de douleur musculaire, ou localisée sur un tendon ou sur un muscle, ou après un choc, il est possible d’appliquer un antalgique local sur la zone douloureuse. Les gels contenant une substance anti-inflammatoire et vendus sans ordonnance sont généralement réservés à l’adulte.

Autres techniques

• Solution sucrée concentrée (pour les nourrissons lors de petits gestes douloureux)
• Crèmes anesthésiantes (lidocaïne et prilocaïne)
• MEOPA (mélange équimolaire d'oxygène et de protoxyde d'azote)
• Techniques physiques (activités sportives, massages)
• Techniques psychologiques (thérapie cognitive et comportementale, relaxation, imagerie positive, hypnose)

Gels anti-inflammatoires pour douleurs articulaires

Sportifs ou non, jeunes ou moins jeunes, on a presque tous été confrontés, un jour ou l’autre, à des douleurs articulaires. Qu’il s’agisse de raideurs, de microtraumatismes dus à une activité physique soutenue ou de pathologies inflammatoires comme l’arthrose ou encore la polyarthrite rhumatoïde, un gel « spécial articulations » peut être utile.

Il diminue rapidement la douleur et évite les troubles digestifs que peut entraîner la prise d’un antalgique par voie orale. Suffisant dans de nombreux cas, il peut toutefois, si la douleur résiste, être associé à du paracétamol ou, plus efficace, à un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) par voie orale, en l’absence de contre-indication (ulcère gastroduodénal, prise d’anticoagulants).

Si la gêne articulaire est modérée ou chronique, il est préférable de privilégier les gels à base de plantes dont l’action sur les douleurs articulaires est reconnue. Si la gêne s’accompagne d’une raideur articulaire importante, un gel à effet chauffant est conseillé. Il va aider à détendre les muscles et les tendons qui « raidissent » l’articulation.

Précautions générales

Même si le risque de passage à travers la peau est très faible, toutes les références qui renferment des huiles essentielles sont, par prudence, à éviter chez les femmes enceintes. Celles contenant un AINS sont contre-indiquées dès le sixième mois de grossesse, ainsi que chez les enfants âgés de moins de 15 ans.

Par ailleurs, les gels et crèmes doivent être appliqués sur une peau saine. Il ne faut pas appliquer ces produits sur une peau avec des lésions ou des irritations (plaie ouverte, coupure, égratignure ou eczéma), ni exposer la zone concernée au soleil.

Exemples de gels anti-inflammatoires et leurs spécificités

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