Rachel Garrat-Valcarcel : Une Voix pour l'Inclusion et le Respect dans le Journalisme
Dans le paysage médiatique français, certains noms résonnent par leur engagement et la pertinence de leurs analyses. Parmi eux, celui de Rachel Garrat-Valcarcel se distingue, notamment pour son travail de journaliste et son implication dans la défense d’une information plus inclusive et respectueuse.
Qui est Rachel Garrat-Valcarcel ?
Rachel Garrat-Valcarcel est une journaliste française reconnue pour son travail, notamment au sein du quotidien 20 Minutes. Spécialisée dans la politique, elle a également travaillé pour d’autres médias de renom tels que Le Monde et Sud Ouest. Sur les réseaux sociaux, Rachel Garrat-Valcarcel n’hésite pas à partager ses opinions, souvent positionnées à gauche, et à militer pour une meilleure représentation des minorités dans les médias.
Rachel Garrat-Valcarcel est diplômée de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA). Cette formation solide lui a fourni les bases nécessaires pour évoluer dans le monde exigeant du journalisme. Au cours de sa carrière, elle a notamment été impliquée dans le Data Journalisme Lab de l’IJBA, démontrant un intérêt précoce pour l’exploitation des données dans le cadre de projets éditoriaux.
Le cheminement de Rachel Garrat-Valcarcel montre une constante évolution. De ses débuts à Sud Ouest, où elle s’est forgée une solide expérience dans le traitement de l’information, elle a progressé pour devenir une voix importante dans le journalisme politique actuel.
L'Engagement de Rachel Garrat-Valcarcel pour l'Inclusion
La question du genre est centrale dans le travail et l’engagement de Rachel Garrat-Valcarcel. En tant que femme transgenre, elle apporte une perspective unique et cruciale sur la représentation des transidentités dans les médias. Elle est co-présidente de l’Association des journalistes LGBTI (AJL), une organisation fondée en 2013 en France.
Lire aussi: Rachel Binhas : Parcours professionnel
L’AJL a été créée en réaction à la couverture médiatique jugée problématique du débat sur le “Mariage pour Tous”, qui avait donné une plateforme aux discours homophobes. Rachel Garrat-Valcarcel souligne souvent l’importance pour les rédactions d’être diverses afin de refléter la société dans sa pluralité. Elle estime que si une rédaction est uniquement composée d’un profil type, sa vision de la société sera limitée.
Son expérience personnelle lui confère une expertise précieuse sur ces sujets, et elle n’hésite pas à conseiller ses collègues pour améliorer leur approche. Elle « pense que c’est une évolution intéressante. Je ne vois pas ce qui nous empêche, à part un conservatisme qui se base sur des préceptes machistes du 17ème siècle. Comme on considère que c’est l’évidence, on n’en discute pas. Or, le journalisme, c’est aller au-delà des évidences. »
En tant que femme transgenre, elle a une expertise sur le sujet : « Je trouve cela bien que des collègues me demandent conseil. La première pédagogie à faire est celle auprès d’eux. C’est pour cela qu’une rédaction doit être diverse. C’est évident que si elle est uniquement composée d’hommes blancs de plus de 50 ans, la vision de la société sera limitée. »
L’AJL organise une réunion toutes les trois semaines à Paris avec les journalistes membres. Iels ont mis en ligne un kit à l’usage des médias pour sensibiliser à l’usage des bons mots. Actuellement, l’AJL est en train de mettre à jour le kit et réviser les exemples pour l’éditer début 2019.
À l’occasion de la deuxième émission OUT, organisée par l’Association des journalistes LGBTI (AJL) et le média en ligne Madmoizelle, ce mercredi 23 juin, on reçoit Rachel Garrat-Valcarcel. Elle est journaliste et co-présidente de l’AJL.
Lire aussi: Rachel Khan : biographie et engagements
Respect de l'Identité et de la Vie Privée
La biographie de Rachel Garrat-Valcarcel est intrinsèquement liée à ses engagements professionnels et personnels. Bien que la recherche du nom de naissance de Rachel Garrat-Valcarcel puisse relever d’une certaine curiosité, il est important de rappeler que pour les personnes transgenres, le nom de naissance peut être lié à une identité passée qu’elles ne souhaitent plus forcément associer à leur personne actuelle. L’important est de reconnaître et d’utiliser le nom d’usage de la personne, qui est celui sous lequel elle se présente et est reconnue publiquement.
L’identité de genre de Rachel Garrat-Valcarcel est un aspect de sa vie qu’elle aborde publiquement, non pas pour être réduite à celle-ci, mais pour sensibiliser et faire avancer la cause de la diversité et de l’inclusion dans le journalisme. Son travail à l’AJL et ses interventions régulières démontrent son désir de faire évoluer les mentalités et les pratiques journalistiques.
Comment Changer de Genre dans une Ville Moyenne ?
Le sujet a été débattu, lundi 29 octobre, au cinéma CGR. Il est devenu Rachel, elle est devenue Aloïs. Lundi 29 octobre, deux transidentitaires que le destin a conduits de manière temporaire ou définitive à Périgueux (Dordogne) ont débattu du changement de genre après la projection du film « Girl », au cinéma CGR, en partenariat avec l’association de lutte contre l’homophobie et la transphobie Contact Dordogne (1). Entretiens croisés.
Rachel Garrat-Valcarcel. C’est difficile de tirer des généralités. Personnellement, je travaillais à Périgueux pendant ma transition [NDLR : changement de genre]. Mon employeur et mes collègues se sont montrés très bienveillants à mon égard. C’est, à mon avis, plus facile d’assumer son identité trans dans une grande ville comme Paris, mais il ne faut pas tomber dans le misérabilisme quand on parle de la province.
De mon côté, j’ai été prise en charge par l’hôpital psychiatrique Charles-Perrens à Bordeaux. Il existe une équipe pluridisciplinaire dédiée au suivi des candidats à la transidentité. À l’époque, les délais pour être reçu étaient d’un mois et demi. Ils sont aujourd’hui de deux ans.
Lire aussi: Rachel Khan : Enfance et Engagements
C’est très long, oui, pour une personne qui n’est pas en accord avec le genre qui lui a été assigné à la naissance. Aussi, l’Association des journalistes LGBT (AJL), dont je suis la trésorière adjointe, milite pour une libéralisation accrue du suivi qui se fait aujourd’hui essentiellement dans l’hôpital public.
On parle plus de la question du genre en général dans les médias. Mais il y a aussi plus d’erreurs. Les gens ont une certaine fascination pour la transition des individus, mais les vraies questions sont ailleurs. La société ferait mieux de s’interroger sur les difficultés contre lesquelles butent les transidentitaires au quotidien. Force est de constater que cette population a plus de mal que les autres à trouver du travail, un logement ou encore à se soigner. Pendant la transition, les corps changent et nombre de trans hésitent à aller consulter les professionnels par autocensure.
En Bref
- R1: Rachel Garrat-Valcarcel est une journaliste française reconnue, principalement pour son travail au sein du quotidien 20 Minutes.
- R2: Avant de rejoindre 20 Minutes, Rachel Garrat-Valcarcel a travaillé pour d’autres médias importants comme Sud Ouest et Le Monde.
- R3: Rachel Garrat-Valcarcel est co-présidente de l’Association des journalistes LGBTI (AJL).
- R4: En tant que femme transgenre, Rachel Garrat-Valcarcel apporte une perspective essentielle sur les transidentités et leur représentation.
- R5: “Gender traitor²” est une expression qu’elle utilise avec une touche d’humour et de provocation pour souligner son positionnement progressiste et son refus des normes de genre binaires et des attentes sociétales qui y sont souvent associées.
- R6: Les informations sur la jeunesse de Rachel Garrat-Valcarcel sont principalement liées à son parcours professionnel, notamment sa formation à l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA).
Rachel Garrat-Valcarcel est bien plus qu’une simple journaliste. Elle est une voix importante qui contribue à façonner un journalisme plus conscient, plus juste et plus représentatif de la diversité de notre société. Qu’il s’agisse de son travail d’analyse politique, de sa participation active à l’AJL pour une meilleure couverture des questions LGBTI+, ou de sa capacité à briser les tabous et les stéréotypes liés au genre, Rachel Garrat-Valcarcel incarne un journalisme moderne, humain et résolument tourné vers l’avenir.