Sylvie Adigard : Biographie d'une Figure Médiatique Française
Sylvie Adigard n’est donc plus à présenter. Son timbre vocal et son talent unique la distinguent parmi les nombreux journalistes qui abondent sur l’arène médiatique française. Elle se charge d’égayer la France à travers sa chronique matinale diffusée sur Télématin.
Naissance et Famille
Sylvie Adigard des Gautries est née le 18 décembre 1967 à Casablanca au Maroc. Plusieurs sources en ligne mentionnent le 18 décembre 1967 comme date de naissance de Sylvie Adigard. Cette information, récurrente sur différents sites web, indique qu'en 2024, elle aurait 57 ans. Fille unique à ses parents, elle a toutefois pour sœur Catherine Adigard des Gautries et pour frère Loïc Adigard des Gautries. Ces derniers sont, en effet, le fruit de l’union de son père avec Chantal Bosquet.
Études
Après l’obtention de son baccalauréat, Sylvie Adigard intègre, en 1990, l’École Supérieure de Journalisme de Lille. Dans l’établissement, elle reçoit les rudiments de la profession et en ressort aguerrie.
Carrière Professionnelle
Sylvie Adigard est une journaliste, chroniqueuse et productrice de télévision française. Elle est reconnue pour ses chroniques sur l'art de vivre, le design, l'architecture et l'artisanat, notamment dans l'émission "Télématin" sur France 2. Son expertise et sa passion pour ces domaines lui ont valu une solide réputation dans le milieu médiatique.
Débuts à la Télévision
Sylvie Adigard commence sa carrière à la télé en 1998. Sur le plateau de France 2, elle présente pour la toute première fois une chronique de décoration dans l’émission C’est au programme. En 2005, elle anime le magazine Ma maison, mes projets. Une émission artistique dédiée au bricolage, à l’entretien et à la décoration intérieure diffusée sur TMC.
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En 2005, Sylvie Adigard commence une nouvelle aventure avec la station télé Maison+. Elle anime sur la chaîne un talk-show nommé L’Hebdo Maison+.
Elle fait ses débuts sur le petit écran en 1998, en présentant une chronique déco dans l'émission "C'est au programme", sur France 2. En 2005, on la retrouve dans le magazine "Ma maison, mes projets", diffusé sur TMC. Elle présente ses conseils et astuces en matière de bricolage, entretien et décoration d’intérieur. On la voit également sur la chaîne Maison+, dans le talk-show "L’Hebdo Maison+", avec Helena Morna. Sylvie Adigard y décrypte les tendances du moment dans l’aménagement et l’immobilier.
Télématin et Autres Émissions
En 2009, elle passe sur France 2, dans l’émission "Télématin", présentée par William Leymergie, où elle anime une chronique déco.L'émission "Télématin" sur France 2 a joué un rôle déterminant dans la popularité de Sylvie Adigard. Ses chroniques régulières‚ axées sur l'art de vivre‚ le design‚ et le lifestyle‚ ont su captiver le public grâce à leur approche à la fois informative et divertissante. Son style unique‚ alliant expertise et convivialité‚ lui a permis de créer un lien privilégié avec les téléspectateurs.
Autres Activités
Sylvie Adigard est aussi une actrice talentueuse qui a su s’illustrer dans plusieurs œuvres cinématographiques. En 2006, elle joue dans le téléfilm "Trois jeunes filles nues", dont les acteurs sont tous des animateurs de France 2. Elle fait partie d’un deuxième téléfilm du même genre, "Trois contes merveilleux", l’année suivante.
La jeune femme est une entrepreneure à succès. En effet, elle gère depuis 2008 sa propre société de production Home and Images. La maison de production s’active d’ailleurs pour la réalisation de plusieurs podcasts sur Philippe Starck et des personnalités qui ont marqué le monde de la décoration. Sur ce projet, elle collabore avec le décorateur Vincent Darré pour les premiers essais.
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Pour ne pas se dissocier de celui-ci, elle crée sa propre maison de production dédiée à la décoration. Une façon pour elle de ne plus travailler, mais de vivre ses passions. Elle démontre son amour pour celles-ci à travers sa récente vidéo où elle fait visiter aux internautes Paris Design Week.
Vie Privée
Sylvie Adigard vit harmonieusement avec son compagnon Jean-Yves Govin-Sorel avec qui elle s’est mariée. De cette union entre Sylvie Adigard et son compagnon naît Anna Govin-Sorel. La famille file le parfait amour et se retrouve chaque fin de journée pour les partages d’émotion.
Passions et Intérêts
En tant que passionnée de la décoration, Sylvie Adigard affectionne certes les belles œuvres d’architecture, mais ceci n’est point ce qu’elle affectionne le plus. La deuxième chose qu’elle affectionne est « le fameux lustre d’Ingo Maurer avec les petits messages en papier japonais ». Sylvie n’est pas juste une fanatique de la décoration d’intérieur. Elle s’est approprié les connaissances du domaine en étudiant ses facettes. Elle n’hésite pas à puiser au fond d’elle afin de donner ses préférences dans l’art décoratif.
La décoration : elle y consacre tout son temps et tout son savoir. Par ailleurs, elle ne considère pas la décoration comme un art quelconque. Pour elle, c’est « l’art de vivre ». Elle s’approprie le concept en affirmant que c’est sa « spécialité ».
Le journalisme : mise à part la décoration, Sylvie aime également son métier.
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La lecture : Sylvie aime lire. Il est clair qu’il s’agit d’une femme polyvante et qui sait ce qu’elle veut. On sent clairement qu’elle est, à l’instar d’autres journalistes, fière de sa personne et de cet art.
Son Appartement Parisien
Direction le 9e arrondissement de Paris. Sylvie Adigard a eu le coup de coeur pour un appartement spacieux dans un immeuble haussmannien. Si elle adore le design, elle déteste le total look. Son intérieur est à son image, chaleureux et bien vivant. Rien d'aseptisé ni de trop agencé. Toujours à l'affût de découvrir de nouveaux créateurs et aimant la fantaisie, elle a su combiner harmonieusement quelques belles pièces design à du mobilier Ikéa ou vintage. Le résultat ? Un intérieur élégant poético-hétéroclite.
Votre pièce préférée où vous aimez être et passer du temps ? Mon bureau ! Je travaille tous les soirs à la maison - la journée je suis le plus souvent en reportage -, et le week-end aussi, même si je ne fais pas que travailler ! Il y a tous mes livres de déco et de design, les dossiers de presse, les magazines que je conserve, les souvenirs de tournage de voyages et de mes rencontres avec les designers, les petits objets que j'ai pu glaner, des photos... et tous mes petits gris-gris.
Goûts Personnels en Décoration
Je n'aime pas le total look. Chez moi, c'est plutôt un mélange entre broc et design mais absolument pas ultra design. Ne dit-on pas que ce sont les cordonniers les plus mal chaussés ? S'il y a des pièces que j'aimerais avoir, cela reste pour l'instant à l'état de rêve... J'ai des sièges Starck, un vase Alvar Aalto, un lustre Ingo Maurer mais des canapés Ikea recouverts de tissu blanc, une table basse en bois pour le salon, une autre table qui vient de mon père... J'ai surtout une passion pour les luminaires, il y a donc de nombreuses sources lumineuses avec notamment des lampes de jeunes designers.
À la surprise de tous, mon intérieur n'est pas ultra design ! Systématiquement, les gens s'attendent à un intérieur Silvera et ce n'est pas le cas !
Un objet ou meuble dont vous ne pourriez vous séparer ? Une photo de mon père qui me suit depuis vingt ans. Le fameux lustre d'Ingo Morer avec les petits messages en papier japonais. J'aime la philosophie de cet artiste car il est jusqu'auboutiste. Son travail est comme un manifeste... Cela me plaît car je n'aime pas le design pour le design, j'aime les meubles qui racontent une histoire et ont une valeur iconique.
Votre couleur chouchou dans votre intérieur ? Blanc avec des touches de rouge mais sans pour autant que ce soit un blanc aseptisé. J'ai aussi repeint un mur en taupe ; en fait, comme je parle beaucoup de tendances, il faudrait que je change tout le temps, or je ne suis pas décoratrice. C'est pourquoi, je préfère avoir un fond neutre et décorer avec des tableaux, des photos...
Côté utile : je dois acheter un matelas. La fonction dans le design est essentielle. C'est ce que les designers ne doivent pas perdre de vue. Côté futile : un abonnement Designer Box. D'une façon générale, je ne suis pas boulimique d'achats pour la maison... En revanche, je suis fan de fringues et de chaussures, je prends donc beaucoup de place.
Comme souvent dans les immeubles anciens, la cuisine se situe tout au fond de l'appartement. Elle est donc fermée et loin de la salle à manger, mais suffisamment grande pour que nous y prenions tous nos repas. J'ai opté pour une cuisine Ikea car c'est le meilleur rapport qualité prix. Elle est dans les crème et blanc, et j'avais fait peindre un mur couleur aubergine ! Pour le rangement, j'ai complété par un vieux vaisselier année 50 en deux parties, avec des vitres et de petites poignées rondes, qu'on a complètement décapé et blanchi. Il y a aussi un joli reposoir design pour ranger les bouteilles de vins... J'ai une maniaquerie de propreté mais tout l'électroménager est apparent, j'aime que ce soit vivant. Et si ma fille laisse traîner le pot de Nutella, ce n'est pas bien grave...
Je ne suis pas une grande cuisinière mais je privilégie une cuisine de famille simple, conviviale et sans chichi. Il y a toujours un rouleau de pâte feuilletée, des oeufs et de la crème fraîche et des brocolis au congélateur pour faire une quiche, ou bien du poulet que je prépare avec des pâtes à la crème et au citron. Une autre recette que ma fille adore : une salade de fenouils au citron. Et surtout mon "gâteau au chocolat 22 mn de cuisson" ! Une recette ultra simple à faire et qui a un succès fou auprès de mes copains.
Il y a une seule télé avec écran plat dans le salon... On aime bien regarder des films en famille et avec des amis.
Musique. J'écoute tous les styles et j'ai des playlists sur Ipod préparées par mon confrère de coeur Alex Jaffrey, chroniqueur musique sur Télématin.
Bougie ! Comme je suis née à Casablanca, je suis très sensible aux parfums des figuiers et des orangers... un peu comme une madeleine de Proust.
Pour moi, les rideaux, c'est très contextuel. Dans le cas de cet appartement haussmannien, les rideaux décoratifs n'avaient pas lieu d'être. Je n'en ai mis que dans les chambres pour occulter la lumière.
Des livres d'architecture et en particulier "L'histoire de l'architecture et de l'urbanisme moderne" de Michel Ragon en trois tomes, qui m'ont été offerts par un de mes amis qui travaille dans un grand cabinet d'architecture, et des polars, j'en suis fan ! J'ai une lampe en aluminium des années 50 que j'ai chinée, comme celle que l'on trouvait dans les bureaux de détectives.
Oui, ce serait un vrai bureau rien que pour moi avec un canapé, le célèbre siège Eames "lounge chair", un grand miroir et un beau bureau d'architecte ! Car j'aime ce que je fais réellement et je suis passionnée par le design, les métiers d'art et les personnes que j'interview...
Les deux ! Je suis très ordonnée dans le salon mais dans mon bureau, il y a beaucoup trop de choses. Je ne sais pas jeter, c'est le drame de ma vie !
Je n'ai pas la main verte ; ce n'est pas moi qui m'occupe des plantes à la maison... Nous avons quand même un olivier sur le balcon... Et il résiste bien !
J'adore les arts de la table et forcément toutes les grandes maisons (porcelaine, orfèvrerie...) qui savent s'entourer d'excellents designers pour signer leurs collections. Je pense aux contributions de Sophie Calle, de Jean-Marie Massaud... Ma bonne adresse pour un apéro entre amis, c'est la maison Julhès qui a trois boutiques dans le 10ème arrondissement. Le patron est un très bon caviste et propose un bon choix de produits comme le tarama, etc.
Sylvie Adigard partage de la bonne humeur et entretient des rapports de qualité avec ses collègues. Ces derniers se montrent d’ailleurs volontiers à son service pour lui témoigner leur gratitude.
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