La Signification Spirituelle de la Fausse Couche : Un Regard Holistique

La survenue d’une fausse couche peut être une expérience extrêmement douloureuse, ébranlant non seulement le corps physique mais également l’âme, le cœur et l’esprit de celle qui la vit. Elle est souvent perçue comme une perte tragique, empreinte de douleur et d’incompréhension. Une femme sur quatre vit une fausse couche durant sa vie et cet événement éprouvant tant physiquement que psychologiquement laisse bien souvent un traumatisme.

Pourquoi faire un article sur la fausse couche du point de vue spirituel ? Mon envie première avec ces quelques lignes, c’est de redonner un sens profond à cette expérience la plupart du temps douloureuse et traumatisante. En partant d’un principe de base concernant la Vie : nous vivons les expériences nécessaires à notre évolution, qu’elles soient confortables ou non.

De manière significative, le nombre de fois qu’une fausse couche se produit peut lui-même être perçu comme symbolique. Dans certaines traditions spirituelles ou approches numériques, le nombre d’événements vécus peut être vu comme un indicateur de phases ou leçons spécifiques dans le parcours de vie d’une personne.

Qu'est-ce qu'une Mamange?

Le mot mamange est un mot-valise, qui réunit “maman” et “ange”, dans un seul terme. On parle aussi parfois de parange, pour parent et ange. L’ange fait référence au bébé qu’elles ont perdu un peu avant, ou dans la semaine qui suit l’accouchement. Ces grossesses non abouties, surviennent par exemple suite à des fausses couches, des morts foetales in utero, ou bien à des grossesses extra utérine. Certaines mamanges accouchent aussi d’un mort-né.

Selon l'Organisation mondiale de la santé, on parle de deuil périnatal quand les parents perdent leur enfant entre la 22 ème semaine d'aménorrhée (soit cinq mois de grossesse), et le septième jour après la naissance. Si ce sujet est encore tabou, de nombreux parents y sont malheureusement confrontés. Par exemple, les fausses couches tardives surviennent dans 0,5 à 1% des grossesses. En France, en 2017, 0,3% des naissances étaient des bébés mort-né.

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Afin de garder à jamais un souvenir de leurs petits anges, certaines mamans endeuillées ont décidé de graver sur leur peau un hommage à cet enfant parti trop tôt. Un acte symbolique, qui permet parfois d’avancer dans le chemin du deuil périnatal.

Les Réactions Psychologiques Face à une Fausse Couche

Quoi qu’il en soit la fausse couche est bien souvent un choc pour la mère et provoque chez elle un état de sidération. Puis surgit l’angoisse, pourquoi la grossesse s’est-elle arrêtée ? Un sentiment de culpabilité, l’idée d’avoir peut-être fait quelque chose de mal, peuvent émerger, ainsi qu’une profonde tristesse, de la déception et une forme d’anxiété à l’idée de vivre à nouveau une fausse couche lors d’une prochaine grossesse. Cet événement vient remettre en question la capacité de la femme à procréer et peut ainsi ébranler sa confiance en soi.

En moyenne la moitié des femmes présentent des signes dépressifs après une fausse couche et vivent avec une certaine inquiétude l’idée d’une nouvelle grossesse. Certaines vivent cet événement comme un échec de maternité et éprouvent en plus de leur tristesse, honte et culpabilité.

La femme peut se replier sur elle-même, et traverser des difficultés dans ses relations aux autres avec un retrait social et des conflits relationnels, une perte de la libido. Parfois, rencontrer une femme enceinte dans la rue lui est très difficile. Quand la fausse couche arrive dans les premiers mois de la grossesse, la mère n’a souvent pas annoncé qu’elle était enceinte et sa grossesse est donc passée sous silence. Elle peut craindre l’incompréhension de son entourage face à sa peine et vivre ainsi cette épreuve de manière complètement isolée, rendant l’événement d’autant plus douloureux.

Le Deuil et l'Accompagnement

La perte d’un bébé, à quelque stade que ce soit de la grossesse, nécessite un véritable travail de deuil, telle la cicatrisation de la peau après une blessure. En parler avec son conjoint, son entourage est important. Une aide psychologique peut également s’avérer nécessaire. Prendre du temps pour soi, accueillir sa tristesse bien légitime, poser un geste symbolique pour signifier l’adieu peut être précieux. Par exemple : planter un arbre, jeter une gerbe de fleurs dans un endroit que vous aimez, écrire une lettre à votre bébé ou bien encore le prénommer, peuvent vous aider dans le processus de deuil.

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Il est important d’en parler, de mettre des mots sur les sentiments et les émotions qui vous habitent. Chaque parent, chaque famille va vivre son deuil différemment. N'oubliez pas qu'il est possible de se faire accompagner par des équipes médicales.

La Fausse Couche Vue Sous un Angle Spirituel

Mais alors, pourquoi la Vie voudrait-elle m’infliger cela ? Parfois plusieurs fois ! C’est d’ailleurs mon cas : j’ai en tout perdu 7 bébés. Je préfère dire que j’ai 7 enfants « non nés » car ils n’ont jamais été incarnés. Ils n’ont jamais respiré l’air de cette Terre. Et pourtant, ils ont bien expérimenté la matière, à travers mon corps.

Commençons par cela : où vont et que sont ces âmes après leur bref passage ? Car ce ne sont pas des « défunts », puisqu’elles n’ont jamais été « vivantes » au sens propre à la trois dimension. D’après mon expérience, ces âmes sont des âmes pures. Justement car elles n’ont pas encore (ou très très peu) été « touchées », je dirais presque « contaminées » par la troisième dimension et toute sa lourdeur. En fait, elles portent en elles cette légèreté propre à « là-haut », cette légèreté qui est systématiquement décrite par les hommes et les femmes qui font des expériences de mort imminente. Elles sont Lumière pure, elle sont Amour pur, elles sont Joie pure.

Et pour moi, la clef de compréhension d’une fausse couche du point de vue spirituel est précisément là : lorsque nous vivons cet évènement, il est surtout à retenir que nous avons porté en nous de la Lumière pure ! Ce qui ne peut nous être que bénéfique. Evidemment, ce n’est pas ce que nous ressentons au moment de l’évènement. Il y a autre chose à percevoir dans la fausse couche du point de vue spirituel : c’est que ces âmes ne nous quittent pas. JAMAIS. Elles nous accompagnent à chaque instant.

Dans mon parcours, je me suis longtemps trompée à ce sujet. Car je me positionnais plutôt en une maman qui cherchait à les soutenir eux, mes 7 bébés que je n’ai jamais portés dans mes bras et qui, à mon sens, devaient en ressentir un manque. Mais grâce à un gros travail sur le sujet, j’ai fini par avoir une vision extrêmement claire de la situation : ce n’est pas moi qui les soutiens. Et je n’ai même pas à le faire ! C’est eux, là-haut, qui nous soutiennent, moi, mon mari et nos enfants. J’ai clairement vu les liens qui nous unissent et à quel point ils sont des piliers pour nous. Ils ne demandent qu’à œuvrer en nous envoyant tout l’amour possible. Rien à voir avec ce que je croyais en comprendre ! Je n’ai pas à me soucier pour eux, principalement car ils sont dans leur élément propre. Ils sont là-haut, dans cet espace d’Amour infini.

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Dans mon expérience, je relève aussi à quel point ces expériences font partie d’un cycle. Pour ma part, entre mes 2 enfants vivants et mes 7 enfants non nés, j’ai porté 9 fois la vie en moi. En numérologie, le 9 symbolise la fin du cycle, le cycle complet. Pour moi par exemple, ma fille est née 1 an jour pour jour après le curetage que j’ai subi suite à la dernière fausse couche que j’avais traversée. Et à 1 jour près il s’agissait de la date de décès de ma grand-mère adorée. Tout comme ma dernière fausse couche la date de naissance présumée de ce bébé non né était la date de naissance à l’envers de mon fils ainé.

Aujourd’hui, je me sens extrêmement poussée, accompagnée, boostée par ces âmes. Nous formons une vraie team. Je sais aussi, lorsque je fais un travail énergétique qu’ils sont là, présents. Ils accompagnent les mouvements et les transformations. Alors, maintenant je peux le dire : ces expériences sont des cadeaux de la Vie. Extrêmement mal emballés car ces épreuves sont terribles à traverser.

Perspectives et Guérison

Il est possible qu’après une fausse couche, vous ayez peur de revivre cet événement à l’apparition d’une nouvelle grossesse. Cependant dans la majorité des cas, la fausse couche reste un cas isolé. Un dérèglement hormonal, une déficience de la thyroïde, un déficit de vascularisation du bébé pendant la grossesse peuvent donner lieu à une interruption spontanée de la grossesse mais chacun de ces dysfonctionnements peut être facilement traité une fois le diagnostic posé.

Les fausses couches ne sont pas uniquement des moments de douleur ou de vide, mais peuvent également être considérées comme des passages initiatiques, marquant le début et la fin de cycles importants dans la vie d’une femme. Chaque expérience de ce type est, dans une perspective spirituelle, vue comme une leçon, un message ou un appel à la transformation. La notion de passage initiatique renvoie à l’idée qu’à travers la douleur et le deuil, il est possible d’accéder à une compréhension plus profonde de soi, de la vie et de l’univers. Selon cette perspective, l’âme, à travers son expérience terrestre, cherche à évoluer, à apprendre et à grandir.

Cette vision n’est pas destinée à minimiser la douleur réelle ressentie, mais plutôt à offrir une lumière d’espoir et de sens au milieu du chagrin. Regarder sa propre expérience à travers le prisme de la spiritualité peut aider à trouver une paix intérieure, même en face du deuil.

Si vous êtes encore affectée par une fausse couche ou un avortement, il est crucial de vous accorder de la compassion et du temps pour guérir. Reconnaître votre droit de ressentir du chagrin, de la colère ou tout autre émotion est un premier pas vers la guérison. Trouver des moyens de rendre hommage à l’expérience vécue et à l’âme qui était sur le point de s’incarner. Les thérapies alternatives, comme le soin énergétique ou des rendez-vous avec un spirituel ou un médium capable de faciliter la communication avec l’au-delà, peuvent également ouvrir des portes vers une compréhension plus profonde de l’expérience vécue. La quête de sens après une fausse couche, bien que personnelle et unique à chaque femme, est un voyage pouvant être enrichi par une exploration de son aspect spirituel.

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