Ambre Chalumeau : Parcours et ascensions d'une chroniqueuse influente

Ambre Chalumeau est une journaliste de l’émission Quotidien, diffusée sur TMC, et chroniqueuse pour Quotidien depuis 2020. Depuis qu’elle a rejoint l’émission Quotidien, Ambre Chalumeau jouit d’une certaine célébrité, suivie par de nombreux téléspectateurs.

Formation et début de carrière

Élève brillante, elle démarre des études de journalisme au Celsa, une grande école parisienne spécialisée en sciences de l'information et de la communication, au sein de laquelle elle décroche son Master en Médias et Management. Elle forge son expérience au sein de Radio Nova et de magazines, comme RollingStones ou Society. Dans ce dernier titre, elle travaille sous la houlette de Marc Beaugé, rédacteur en chef du magazine mais également M. Mode dans Quotidien. À la télévision, les téléspectateurs la découvrent lors d’apparitions dans des émissions sur Paris Première, avec Daphné Roulier.

Arrivée à Quotidien et succès

Elle arrive au sein de l’émission de Yann Barthès en 2020, alors âgée de 23 ans. Passionnée de musique, Ambre Chalumeau devient responsable de la nouvelle rubrique, La Bac, à savoir la Brigade des Affaires Culturelles. Elle participe ainsi au mouvement amorcé par Théodore Bourdeau, producteur éditorial, qui a voulu “dépoussiérer l’idée d’une rubrique de culture guindée”, avait-il indiqué dans une interview au Parisien. Le succès est indéniable, et les téléspectateurs ne tardent pas à acclamer la nouvelle chroniqueuse de Yann Barthès sur les réseaux sociaux.

“De loin ma rubrique préférée de Quotidien !, résume par exemple une internaute. Vos choix de sujets, votre ton, c’est super ! Merci pour les découvertes culture ! Vous respirez la sympathie et l’intelligence." Souriante et pertinente, Ambre Chalumeau fait l’unanimité.

Vie privée et héritage familial

Ambre Chalumeau est la fille du journaliste, écrivain et scénariste Laurent Chalumeau, et d'Arielle Saracco, qui est quant à elle, directrice de la création originale chez Canal +. Ambre Chalumeau a en effet grandi dans un univers où régnaient l'écriture et le cinéma. Son père n'est nul autre que Laurent Chalumeau, un des grands auteurs de Canal +. Il a notamment écrit les textes d'Antoine de Caunes pour Nulle part ailleurs, dans les années 1990. Arielle Saracco, sa mère, est quant à elle l'ancienne directrice de la Création originale de Canal. Elle a produit de grandes séries comme Le Bureau des Légendes, Engrenages, Hippocrate, Baron Noir ou encore Braquo.

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Dans sa chronique culturelle du 5 janvier 2023, Ambre Chalumeau a évoqué le débat sur les "nepo-babies" ("fils et fille de" en français) qui secoue les Etats-Unis depuis la parution de l'article de Nate Jones dans le New York Magazine. Lily Rose Depp, Zoë Kravitz, Lily Collins... Tous ces enfants de stars sont à leur tour devenus célèbres, en partie grâce à la notoriété de leurs parents. Est-ce le cas d'Ambre Chalumeau ?

Après sa chronique, beaucoup d'internautes lui ont reproché de ne pas avoir précisé qu'elle était elle-même une "fille de". "Beaucoup de gens pensent que j’ai eu le job sur TMC grâce à mes parents. Mais pas du tout. Quand je leur ai dit que j’allais passer à l’antenne, leur première réaction a été l’inquiétude : ils connaissent ce milieu et pensaient à ce qu’impliquait l’exposition publique.

"Les Vivants" : Un premier roman prometteur

Déjà journaliste et chroniqueuse pour l'émission Quotidien, Ambre Chalumeau est désormais écrivaine. Son premier roman, "Les vivants", est disponible aux éditions Stock. Ambre Chalumeau, journaliste et chroniqueuse pour l'émission "Quotidien", vient présenter son premier roman, "Les Vivants". Diane, Cora et Simon se connaissent depuis toujours. Mais au seuil de leur jeune vie d’adulte, Simon tombe malade et sombre dans le coma. Dans le vide laissé par son absence, les secrets font surface et les certitudes vacillent. "Les Vivants" est un premier roman vif et sans détour, une comédie de mœurs.

« Ça parle de prépa littéraire, de couple, d’adolescence, de famille et de passage à l’âge adulte - qui peut arriver à n’importe quel âge. Quand le jeune Simon, atteint d’un virus rarissime, tombe dans le coma, il plonge dans un désarroi ses amies d’enfance, Diane et Cora, mais aussi ses parents, Céline et Yves, ou encore son frère… Croquant avec autant d’esprit que de sensibilité les personnalités, maniant avec habileté les points de vue, Ambre Chalumeau déroule une année charnière dans la vie d’hommes et de femmes, d’ados et d’adultes, qui hésitent entre s’écrouler et se reconstruire.

Ambre Chalumeau a expliqué que son roman est né d'une expérience personnelle : "Quand j’avais dix-sept ans, mon meilleur ami d’enfance est tombé dans le coma. Une maladie invraisemblablement rare - si on la mettait dans le scénario d’un film, personne n’y croirait. C’est la première grosse crise que j’ai eue à gérer, alors qu’au même moment, je commençais une classe préparatoire à Paris. Ça a été une année de nouveautés, de tensions, de désordres, grisante aussi par moments, et pour la digérer, je me suis mise à écrire des petites scènes à la troisième personne, en transposant des éléments du réel, avec un personnage qui me ressemblait sans être totalement moi. Je prenais plaisir à l’exercice qui m’aidait aussi à mettre de l’ordre dans mes pensées et à faire face à ces sentiments, nouveaux pour moi. De mes dix-huit à mes vingt-cinq ans, je suis revenue à ce Google Doc pour y ajouter des textes qui me permettaient d’intégrer des expériences inédites à la trame narrative initiale."

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Les Vivants est-il un roman d’initiation, de passage à l’âge adulte ? C’est même le roman de mon passage à l’âge adulte. Mais j’ai aussi la conviction que le passage à l’âge adulte peut arriver n’importe quand, et même à des adultes, précisément. Tous les personnages de ce livre en vivent un, y compris les parents de Simon. Le roman décrit une jeunesse dans un cadre précis, celui de la jeunesse parisienne ou de la prépa, par exemple, mais j’espère que ce cadre n’est pas excluant, et qu’il y a toute une partie du livre qui le dépasse, avec la question de cette sortie de l’enfance.

Tous vos protagonistes ont un secret et tous vont grandir. Pourrait-on dire que le livre a été construit autour de blessures qu’on apprend à dépasser ? Oui, chacun se confronte à une quête, à un défi personnel, de Diane et Cora au couple des parents qui va se retrouver mis en face de ce qu’ils sont devenus, en passant par un petit frère défini par la jalousie, qui va réussir à la surmonter. Et j’aimais qu’il y ait un personnage absent - Simon - qui est en fait très actif. En tombant dans le coma, il crée une déflagration qui va mettre chacun des personnages face à son secret. C’est sous son impulsion que les problèmes des uns et des autres sont mis au jour et doivent être réglés ; il y a vraiment quelque chose de l’ordre de la réparation. Diane, par exemple, entretient tout le long des Vivants une sorte de dialogue avec Simon, et au fur et à mesure qu’elle découvre des choses sur lui, elle découvre des choses sur elle, et comprend quel genre d’amie elle est, et quel genre d’amie elle devrait être. Elle qui a tellement de mal à s’aimer, et à s’accepter, y parvient enfin.

Elle a grandi avec des parents qui ont un humour de ce type (l’écrivain et journaliste Laurent Chalumeau et Arielle Saracco, longtemps directrice de la création originale sur Canal+, NDLR). Je pense que ça a dû me façonner. Je ne répète pas leurs phrases à eux, je me fais les miennes ; mais en tout cas cette manière raconter le monde avec ironie pour transformer les galères du quotidien en anecdotes amusantes, c’est quelque chose dans lequel j’ai baigné.

Ce sont les derniers mots du texte. Dès que j’ai écrit la scène de fin, que d’ailleurs je n’ai pas nécessairement écrite à la fin étant donné que ce livre a eu une construction à la Frankenstein, j’ai su que le titre était là. On dit parfois de quelqu’un qu’il brille par son absence. Je dirais que Simon aide dans son absence. On apprend ses goûts, on apprend ses amours, on apprend ses secrets, ce qui, paradoxalement, le rend très vivant, très incarné. À l’inverse, ses proches, parfois terrassés par la tristesse, le sont de moins en moins et doivent apprendre à le redevenir.

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