Carlos Tavares : Enfants et Âge du PDG de Stellantis
Carlos Tavares, ingénieur et homme d’affaires d’origine portugaise, est connu pour être l’actuel directeur général de Stellantis. Véritable passionné d’automobile, il y a consacré toute sa vie. Carlos Antunes Tavares est né le 14 août 1958 à Lisbonne. Il a été élevé dans une famille francophile. Son père travaillait chez une compagnie d’assurances française en tant que comptable.
Carlos Tavares a indiqué jeudi qu'il pourrait prendre sa retraite en janvier 2026, à la fin de son premier mandat à la tête du groupe automobile Stellantis. En 2026, il aura 68 ans, un âge raisonnable pour prendre sa retraite. Il a également mentionné que sa femme souhaite qu'il prenne sa retraite.
Parcours Professionnel
À l’âge de 17 ans, il quitte le Portugal pour s’inscrire au Lycée Pierre-de-Fermat de Toulouse où il suit un cours préparatoire en mathématiques. Aussitôt diplômé, Carlos Tavares est engagé par Renault. Il a commencé sa carrière chez le constructeur automobile en tant qu’ingénieur d’essais à Aubevoye. Carlos Tavares est progressivement monté en grade. En 2004, il rejoint Nissan. L’année suivante, il intègre son conseil d’administration. En 2011, il retourne chez Renault pour prendre le poste de directeur général délégué aux opérations. Carlos Tavares devient ainsi le bras droit de Carlos Ghosn, qui dirigeait à l’époque l’alliance Renault-Nissan.
Le 1er janvier 2014, Carlos Tavares rejoint le Directoire de PSA. Le 31 mars de la même année, il a remplacé Philippe Varin pour prendre la direction du groupe automobile dont il s’est vu confier la relance économique et stratégique. Carlos Tavares a conçu le plan baptisé « Back in the race » pour accélérer le redressement de PSA. Son objectif : un regain de croissance durable et organique sans aucune aide extérieure. Ce programme a complètement changé l’organisation interne de PSA. En 2016, Carlos Tavares a créé un nouveau plan stratégique pour PSA nommé « Push to pass ». Il visait à libérer le potentiel du groupe par le lancement de 28 nouveaux modèles en Europe au cours de la période 2016-2021.
En mars 2017, PSA a racheté la marque allemande Opel au constructeur automobile américain General Motors. Le 16 janvier 2021, PSA et Fiat Chrysler Automobiles ont fusionné pour devenir le groupe automobile multinational Stellantis.
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Les Enfants et l'Héritage de Carlos Tavares
Carlos Tavares a précisé vouloir « contribuer à la résolution du problème » du réchauffement climatique, pour ses quatre petits-enfants, tout en protégeant la « liberté de mouvement » des citoyens dans leurs voitures. Celui qui aime à rappeler que ses choix en matière de transition énergétique sont guidés par la volonté de tenter de solutionner le problème du réchauffement climatique en tant que père de trois enfants et grand-père de quatre enfants a également ajouté : « Et si vous questionnez mon épouse, sachez que c'est son exigence. »
Lorsque Carlos Tavares a pris la direction de PSA en 2014, le groupe était au bord de la faillite. Le nouveau patron a appliqué une politique de réduction des coûts assez brutale pour le redresser. Il est décrit comme un homme pouvant se montrer dur. Il est aussi toujours pressé. Sa capacité à prendre des décisions rapidement semble d’ailleurs l’un des facteurs de sa réussite.
Carlos Tavares s’est retrouvé à la tête du classement des dirigeants du CAC 40 les mieux payés en 2022. La rémunération de Carlos Tavares est en grande partie constituée d’une part variable.
La Passion pour l'Automobile et les Courses
Malgré ses multiples responsabilités, Carlos Tavares n’a pas délaissé sa passion pour la course automobile. Une passion qu’il cultive d’ailleurs depuis son adolescence. À 14 ans, il a découvert le sport automobile au cours d’une journée portes ouvertes sur le circuit d’Estoril situé non loin de Lisbonne. Carlos Tavares apprécie particulièrement les courses en voiture ancienne. En janvier 2023, il a de nouveau été retrouvé au départ du Rallye Monte-Carlo historique. Cette compétition mythique est le rendez-vous incontournable des fans de voitures anciennes.
En participant aux rallyes automobiles, le dirigeant joint l’utile à l’agréable. En 2022, il a notamment piloté une Peugeot 908 en ouverture de la 88ème édition des 24 Heures du Mans pour signer le retour de Peugeot Sport en endurance.
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Défis et Perspectives de Stellantis
Le groupe automobile franco-italo-américain a averti en effet fin septembre d’une nette révision de son objectif de marge opérationnelle pour l’année, estimée désormais entre 5,5 % et 7 % contre « deux chiffres » auparavant. Stellantis risque de se retrouver au niveau de PSA en 2017, quand il engrangeait 5,9 % de marge après le rachat d’Opel, particulièrement déficitaire. Pis : le flux de trésorerie industriel de Stellantis devient négatif ! Il est « prévu entre -5 milliards et -10 milliards d’euros. »
La valorisation a chuté lourdement depuis le printemps (78 milliards d’euros en avril dernier). Elle se situe désormais en dessous du niveau qu’elle atteignait au moment de la constitution début 2021 de Stellantis (35,5 milliards d’euros).
Le dirigeant a indiqué jeudi qu’il pourrait prendre sa retraite à la fin de son premier mandat en janvier 2026, et sa succession doit bientôt être évoquée dans le groupe. « Si vous questionnez mon épouse, elle dira que c’est une exigence de sa part. Je suis un bon époux », a souligné M.
Le recours aux sous-traitants dans les pays low cost va-t-il tuer les sous-traitants en France ? « Si je veux rendre mes clients heureux, il faut que je leur vende des véhicules abordables. Et si je veux assurer la pérennité de mon entreprise et protéger mes salariés, il faut que je le fasse avec du profit. »
La stratégie de l'entreprise est-elle remise en cause ? Si ces nouveaux objectifs sont un "avertissement sérieux", "ce n'est pas Stellantis qui est (en difficulté), isolé au milieu de l'industrie automobile (...), C'est Stellantis, Volkswagen, BMW, Mercedes, et ce n'est probablement pas fini", a rétorqué M.
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Le directeur général de Stellantis quittera ses fonctions à la fin de son mandat début 2026. Le groupe l’a annoncé dans la nuit. Et ce, alors que Stellantis a lancé un sérieux avertissement sur ses résultats. Pourtant Carlos Tavares était il y a peu encore considéré comme un sauveur de l’industrie automobile.
C’est acté. Carlos Tavares s’en ira en janvier 2026, à la fin de son mandat, alors qu’il sera âgé de 67 ans. Le constructeur automobile Stellantis, dont il était le directeur général, l’a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi. Cet ancien de Nissan, bras droit de Carlos Ghosn chez Renault, arrivé en 2014 à la tête d’un PSA exsangue, aura réussi à sauver le constructeur tricolore de la quasi-banqueroute. Il a ensuite réussi la fusion en janvier 2021 avec FCA (Fiat Chrysler Automobiles). Connu pour la brutalité de son management, ce « psychopathe de la performance » comme il se nommait lui-même aura été rattrapé par les difficultés.
Carlos Tavares est aussi connu pour son obsession pour la performance et sa quête permanente de rentabilité. Depuis son arrivée chez PSA, le constructeur automobile n’a cessé d’afficher d’excellents résultats. Même tableau pour Stellantis. Passionné d’automobile, manager sans concessions, Carlos Tavares a participé à faire de Stellantis une machine à profits qui rencontre cependant des difficultés depuis début 2023. Et le pari de la mégafusion bouclée entre PSA et FCA (Fiat-Chrysler) semblait tenu: depuis la création de ce groupe aux quatorze marques en 2021, Stellantis a enchaîné les records de bénéfices nets, avec une nouvelle barre à 18,6 milliards d’euros en 2023.
La pénurie de puces électroniques, qui limitait la production de voitures, aidait le groupe à les vendre aux tarifs les plus hauts. Mais le marché automobile s’est stabilisé depuis à un niveau très bas. Stellantis a toussé au premier semestre 2024, avec un bénéfice net divisé par deux, avant d’éternuer face à des difficultés plus graves que prévu en Amérique du Nord. le directeur général Carlos Tavares a dû abandonner son objectif sacré de marge opérationnelle à « deux chiffres » pour l’année, qui le plaçait loin devant ses concurrents, et justifiait son salaire prévu à 36,5 millions d’euros pour l’année 2023.
En Europe, seul son grand rival français Renault n’a pas encore révisé ses objectifs à la baisse.
Carlos Tavares voit les choses différemment, après avoir contesté pendant longtemps une transition « dogmatique » vers le 100% électrique en 2035. « Tout le monde connaît les règles depuis longtemps, tout le monde a eu le temps de se préparer, et donc maintenant on fait la course », a-t-il lancé en septembre dans un entretien à l’AFP. Entre deux avions, ce passionné de voitures anciennes fréquente en effet les pistes de courses historiques une dizaine de fois par an.
Et pour qu’elles soient moins cher, il faut toujours produire moins cher, en mettant la pression sur ses salariés comme sur ses fournisseurs. Les salariés sont régulièrement encouragés à partir, au gré des plans de suppressions de postes. Parallèlement, le groupe franco-italo-américain mise toujours plus sur des pays à bas coûts, comme le Brésil, le Maroc ou la Turquie, pour fabriquer ses voitures.
Plusieurs syndicats dénoncent ses méthodes et des grèves menacent en Italie et aux Etats-Unis. « Il est normal que tout le corps social de l’entreprise se mobilise pour réduire ses coûts », a répondu Carlos Tavares jeudi. « Le management de cette entreprise n’a pas peur d’être impopulaire. »
Passé par le lycée français de Lisbonne, ce centralien a lancé sa carrière chez Renault, avant de quitter son poste de numéro deux en 2013, muselé par le tout-puissant PDG de l’époque, Carlos Ghosn.
En 2014, il prend la direction du groupe PSA, aux abois, victime de la crise qui avait fait chuter le marché européen des voitures neuves. PSA est sauvé de justesse de la faillite par l’arrivée au capital de l’Etat français et du constructeur chinois Dongfeng.
Le PDG de Stellantis dont le mandat se termine en janvier 2026 a évoqué la possibilité de prendre sa retraite à l'issue de cette date.
La prise de parole de Carlos Tavares ce jeudi 3 octobre était très attendue dans la galaxie automobile mondiale. Le directeur général de Stellantis devait sortir du silence après des crises en cascade en Europe et aux Etats-Unis. Le groupe qui vient de revoir ses objectifs financiers à la baisse continue de traiter des cas d’airbags défectueux, des polémiques sur le moteur PureTech et des décisions marketings ratées outre Atlantique. Le patron est revenu sur tous ces points sans se détacher de son sourire assuré.
Il reste un an avant la fin du mandat. Le délai sera-t-il suffisant pour redresser la barre ? « Le reste de mon mandat de directeur général sera largement suffisant pour redresser. Il y a deux choses. La première, c’est que ça n’a rien à voir avec la stratégie de l’entreprise qui fait ses preuves. Deuxièmement, nous avons eu des difficultés opérationnelles très concrètes et très simples. »
Le refus de revenir sur les règles européennes concernant les émissions de CO2 « Il y a des acteurs aujourd’hui qui réclament une révision des règles pour l’année 2025. Or, il faut leur rappeler que nous sommes en octobre 2024. Des sanctions ? Nous ne sommes pas concernés car nous nous y sommes préparés depuis longtemps. Nous avons fait le job et je trouve assez cocasse qu’à trois mois de l’échéance, quelqu’un puisse demander qu’on modifie les règles. Nous, on est prêts. »
Le démarrage poussif de l’électrique « Les citoyens qui ont voté pour les gens qui, aujourd’hui, ont décidé de nous imposer le véhicule électrique, sont aussi des consommateurs. Nous observons qu’entre le citoyen et le consommateur, il y a quelques écarts. »
Y a-t-il un mal-être chez les salariés de Stellantis ? « Aujourd’hui, je peux vous dire qu’il n’y a pas d’endroit au monde plus chaotique en ce moment que l’Europe et pas un endroit au monde avec des tensions sociales aussi élevées qu’aux Etats-Unis. J’ai à gérer des populations qui arrivent au travail dans un état de stress et d’interrogation qui est beaucoup plus important que dans le reste du monde. Je n’ai pas ce problème là au Brésil, en Argentine, en Inde, en Afrique, en Chine ou en Asie du Sud-Est. »
En conclusion, Carlos Tavares, avec son parcours exceptionnel et sa vision stratégique, a marqué l'industrie automobile. Son attention aux défis environnementaux, motivée par ses petits-enfants, témoigne d'une approche responsable et tournée vers l'avenir.