Edingwe Mapima: Biographie d'une Légende du Catch Congolais

Edingwe Mapima, né à Kinshasa en 1951, a passé son enfance dans la commune de Matete. Il s'est distingué dès son jeune âge par son attrait pour les défis physiques.

Découverte et Passion pour le Catch

C'est dans les années 70 qu'il découvre le catch, une discipline à laquelle il se consacre pleinement. Edingwe n'était pas seulement un athlète, mais aussi un homme de culture. Il était connu pour ses apparitions au théâtre et ses efforts pour promouvoir le catch à l'échelle nationale.

Un Homme de Culture et de Sport

• Apparitions au théâtre
• Promotion du catch à l'échelle nationale
• Défis physiques

Décès et Hommages

Sa disparition au Maroc, où il avait été transféré pour un traitement contre un cancer du cœur, a ému tout le pays. Dès l’annonce de son décès, les réseaux sociaux ont été inondés de messages d’hommages.

Edingwe Mapima a prouvé que le sport pouvait rassembler, inspirer et transmettre des valeurs fortes comme la persévérance et la résilience.

Le Congo pleure une légende, mais célèbre aussi la vie d’un homme qui a su marquer l’histoire.

Lire aussi: L'affaire Christian Labouysse

Merci, Edingwe, pour les souvenirs, la fierté et l’inspiration.

Edingwe était une légende vivante.

Ndonda Puma Noir: Un autre roi du ring congolais

Au royaume des catcheurs au Kongo, Ndonda Puma Noir est un roi du ring, qui a refusé de s'asseoir sur le fauteuil royal, et qui vit en France.

Enfant, on se souvient de Ndonda Puma Noir sur le ring, avoir donné un coup de tête monstreux à Ngwe Mapema Alias Ya Eddy Moto Na Ngenge, qui s'était plaint auprès de Tata Mapasa l'arbitre, que Ndonda Puma Noir avait une barre de fer, sous son masque.

Ya Eddy avait déjà le sens du marketing, car il marchait à la tête de sa fanfare en faisant le tour de plusieurs communes pour amener les gens d'assister à ses combats de catch. Il était suivi par une centaine de badauds.

Lire aussi: L'histoire de Caroline Pons

Ndonda Puma Noir s'entraînait sur Lokolenge au numéro N°116 à Ngiri-Ngiri.

Portraits de dix légendes de la boxe congolaise

Le noble art a connu ses heures de gloire à Kinshasa et à Lubumbashi dans les années 60-70. C’est surtout dans ces deux villes que se sont épanouis des pugilistes qui ont joué un rôle clé dans l’épanouissement de la boxe congolaise.

Cinq ans avant les footballeurs, le boxeur Nzanzala remporte une médaille de bronze aux Jeux de l’Amitié à Dakar en 1963, à une époque où la fédération de boxe n’existe pas encore.

De l’amateurisme, beaucoup font le pari du professionnalisme non sans succès.

Par manque de mécènes, les candidats professionnels émigrent en Occident. Beaucoup se naturalisent pour faciliter la suite de leur carrière.

Lire aussi: Passeport : Erreur Parents, Agir

Hommage vibrant à Ngunza Kibale pour son travail d’encadrement en amont. Ce découvreur de talents a entraîné et formé plusieurs de ces jeunes amoureux du noble art.

Parmi ces pugilistes, nous avons choisi dix noms classés selon l’année de naissance. Droit d’aînesse oblige !

Quelques légendes de la boxe congolaise

1. Tshikuna alias Tshikens est né à Lubumbashi le 1er août 1944. Il se distingue dans la catégorie des mi-lourds.
2. César Sinda MakelaSinda alias Tigre a fait la pluie et le beau temps lors des combats organisés au Parc de la révolution à Kinshasa.
3. Mamba est né dans une famille des boxeurs. Le jumeau voit le jour à Kinshasa le 24 mars 1947.
4. Billy combat dans la catégorie des mi-lourds. Il débute sa carrière professionnelle en janvier 1973.
5. Tshinza est né à Kinshasa le 21 janvier 1948. Il passe pro en 1971 dans la catégorie des super welters.
6. Kimpuani est né le10 0ctobre 1949 à Luzubi dans l’actuelle province du Kwilu.
7. Celui qu’on appelle affectueusement "Mutoto wa muzungu" à cause de sa peau claire, est né le 22 septembre 1952 à Moba.
8. Mputu voit le jour le 15 août 1954 à Kinshasa. Il est un des grands noms de la boxe congolaise.
9. Né le 22 novembre 1954 à Lubumbashi, Mousse fait la pluie et le beau temps au pays.
10. Sumbu voit le jour le 10 avril 1956 à Lubumbashi.

Poursuivant avec fougue le chemin déjà tracé par les aînés, la jeune génération donne une nouvelle impulsion au noble art.

Sur le plan national, les amateurs s’affirment et se confirment avec la volonté et la conviction d’être au-dessus du lot bien que travaillant dans des conditions difficiles.

Chez les pros, de nouveaux noms émergent, des talents éclosent, des ceintures sont gagnées par les exilés de la boxe congolaise en Occident.

Seul bémol, le manque d’intérêt des pouvoirs publics qui ne reconnaissent pas les grands pugilistes d’autrefois.

Tableau des boxeurs

tags: #date #de #naissance #de #edingwe #biographie