Adolf Hitler a-t-il eu des enfants ? Faits et preuves
Les historiens, ainsi qu’Hitler lui-même, affirment qu’il n’a jamais eu d’enfant. Le règne de terreur d’Adolf Hitler a pris fin en 1945, mais ce n’est peut-être pas le cas de sa lignée. À l’intérieur d’un bunker secret de Berlin en 1945, Hitler épouse l’actrice Eva Braun. Le couple, cependant, n’a eu aucune chance de fonder sa propre famille, car l’un des pires dictateurs de l’histoire s’est enlevé la vie une heure seulement après la cérémonie. Depuis ce jour, les historiens ont conclu qu’il n’y a aucune preuve pour confirmer l’existence d’une progéniture hitlérienne.
Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, cependant, des rumeurs se sont répandues selon lesquelles un enfant secret existait bel et bien.
Absence de descendance officielle
Pour commencer, les historiens soutiennent généralement qu’Hitler n’a pas eu d’enfants avec sa compagne et épouse de courte durée, Eva Braun. « Il ne se mariera pas », écrivit un jour Rudolf Hess à son sujet, « et il évitait même, a-t-il laissé entendre, toute relation sérieuse avec une femme. En effet, selon l’historien Heike B. Görtemaker dans sa biographie Eva Braun: Life With Hitler, Hitler « ne voulait explicitement aucun enfant à lui ». On ne peut pas dire avec certitude pourquoi c’était si probable, bien que, selon les propres mots d’Hitler, lorsqu’un homme décide de s’installer et de se marier ou de fonder une famille, il « perd quelque chose pour les femmes qui l’adorent.
L'affaire Jean-Marie Loret
Cependant, il y avait une femme qui prétendait que son fils, Jean-Marie Loret, était en fait l’enfant d’Adolf Hitler. Pendant de nombreuses années, M. Loret ne connaissait même pas l’identité de l’homme auquel appartenait la moitié de son ADN.
La responsable serait sa mère : Charlotte Lobjoi . Elle lui aurait avoué, une fois qu’il était adulte ,l’identité de son vrai père : Adolf Hitler. Un choc pour Jean-Marie Loret qui marque le début d’une quête identitaire qui durera jusqu’à sa mort, en 1985. Rien n’a jamais pu certifier qu’il disait vrai : ni documents officiels, ni témoignages, ni photos.Au contraire, les preuves qu’il montrait étaient plus fantaisistes les unes que les autres . Comme le rapport d’une pseudo-experte en physionomie comparative qui disait avoir rencontré Hitler à plusieurs reprises et affirmait que Jean-Marie Loret avait « le même regard que son père. Son père, le führer... Personne n’a jamais pu non plus confirmer la relation entre Hitler et la mère de Jean-Marie Loret
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« Un jour, je coupais du foin avec d’autres femmes quand nous avons vu un soldat allemand de l’autre côté de la rue », dit-elle. Comme Mme Lobjoie l’a dit à son fils des années plus tard : « Quand ton père était là, ce qui était très rare, il aimait qu’on se promène dans la campagne. Mais ces promenades se terminaient généralement mal. En fait, ton père, inspiré par la nature, s’est lancé dans des discours que je n’ai pas vraiment compris.
Jean-Marie Loret est né peu après le début de l’affaire en mars 1918. En 1939, il s’engage dans l’armée française contre les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Réticent à accepter la parole de sa mère comme un fait, M. Loret a commencé à enquêter sur son héritage. Des années plus tard, des documents de l’armée allemande ont été découverts qui montraient que des officiers avaient apporté des enveloppes d’argent à Charlotte Lobjoie pendant la Seconde Guerre mondiale. Après sa mort, M. Loret a également trouvé dans le grenier de sa mère biologique des peintures signées par le dictateur. En 1981, Jean-Marie Loret a publié une autobiographie intitulée Your Father’s Name Was Hitler. Dans son livre, M. Loret décrit la lutte qu’il a endurée en apprenant l’identité de son père.
Pour mettre un terme à ce mystère de famille, les descendants de Jean-Marie Loret ont réalisé un test ADN . Le verdict est sans appel : il n’y aurait aucun lien entre Jean-Marie Loret et Adolphe Hitler. Mais l’histoire ne s’arrête pas là pour autant. Pour les enfants Loret en effet, il n’est pas exclu que les cousins d’Hitler sur lesquels on a prélevé l’ADN ne soient pas véritablement les descendants d’Hitler. Le doute est toujours là et ils demandent aujourd’hui l’exhumation d’Alois Hitler , père d’Adolf, refusé par l'Eglise autrichienne. La boucle est loin d’être bouclée.
Un documentaire relance le mystère
Depuis plus de 30 ans, l'histoire de Jean-Marie Loret, l'homme qui se disait fils d'Adolf Hitler, rejaillit au gré des révélations, investigations et autres témoignages. Ce mois-ci, un documentaire réalisé par David Korn-Brzoza et diffusé par la RTBF cette semaine (et sur France 5 le 14 décembre) refait un point complet sur ce mystère jamais élucidé et y apporte des éléments (presque) décisifs. "Au début, j’ai refusé de réaliser ce film, explique le réalisateur. Pour le Français que je suis, cette annonce m’a fait froid dans le dos. Mais, petit à petit, j’ai remarqué que les preuves concordaient et qu’il y avait suffisamment de matière pour raconter cette histoire.
Les troupes allemandes envahissent la Belgique et sont dans le Nord de la France. Le caporal Adolf Hitler a alors 29 ans. Il est un simple soldat de l'armée allemande. Régulièrement, au cours de ses permissions, il se rend à Fournes-en-Weppes (à 15km de Lille). Là, il aurait rencontré Charlotte Lobjoie, une fille de ferme, avec qui il aurait entretenu une relation pendant plusieurs mois. Il quitte le secteur quelques mois plus tard en 1917. Charlotte, qui n'a que 18 ans, accouche en mars 1918. Jean-Marie est rapidement confié à une famille. Il va y vivre une enfance difficile, souvent maltraité, insulté : "Fils de boche". Adopté, Jean s'appelle désormais Jean-Marie Loret.
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Il affirme que ses parents adoptifs ne cessaient de lui répéter : "Ne cherche jamais à savoir qui est ton père". En 1942, sa vie va commencer à basculer. Il affirme avoir été convoqué à l'hôtel Lutetia, siège des services de renseignements allemands. Il y subit un interrogatoire sur ses origines, son enfance. Un officier allemand lui donne alors l'adresse de sa mère. Il la rencontre. La deuxième guerre mondiale est terminée depuis 2 ans. Hitler est mort. Cette annonce est un choc pour Jean-Marie Loret.
En 1975, Jean-Marie Loret décide de réunir ses 9 enfants. Il leur avoue ce qu'il a gardé secret jusque-là : Hitler est leur grand-père. Jean-Marie Loret est convaincu d'être le fils d'Hitler et il va se mettre en quête de preuves de ces dires avec l'aide d'un historien allemand : Werner Maser. Ce dernier accumule des éléments qui tendent à prouver que l'histoire racontée par ce Français est vraie. La ressemblance physique est indéniable. Mais aucune ressemblance physique ne prouve un lien de filiation.
Des témoignages recueillis par l'historien chez les proches d'Hitler tendraient à montrer que le dictateur allemand avait ordonné en 1940 qu'on enquête sur une femme qu'il avait rencontré en France pendant la 1ère guerre mondiale. L'historien Werner Maser estime, en 1977, avoir suffisamment d'éléments pour révéler le scoop au monde entier. Les médias s'emparent de l'affaire. Et Jean-Marie Loret, 59 ans, devient presque une "bête de foire". Mais très vite, certains journalistes se font moqueurs ou dénoncent une supercherie, pointant la fragilité des arguments avancés.
Jean-Marie Loret, de son côté, continue à chercher des preuves. Il en fait un livre qui sort dans l'indifférence en 1984. En 1985, la mort stoppe sa quête mais pas le mystère qui devient un fardeau pour ses enfants, en quête d'identité.
Au-delà de ces "résultats", le documentaire pose de toute façon aussi la question inverse : si Jean-Marie Loret n'est pas le fils d'Hitler, qui a menti ? Sa mère qui a voulu se donner de l'importance ou devenir quelqu'un ? Jean-Marie Loret lui-même pour se venger de son enfance douloureuse d'"enfant de boche" ou toucher un éventuel héritage ? Personne ? Charlotte Lobjoie ne savait peut-être pas elle-même qui était le père de son enfant... L'histoire de Jean-Marie Loret avait été ressortie il y a plus de deux ans par le journal Le Point mais sans éléments vraiment nouveaux.
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Les neveux d'Hitler
M. Mme Brigid Hitler, l’épouse du demi-frère d’Adolf Hitler, Alois, dit au revoir à son fils William Patrick Hitler devant l’hôtel Astor à New York. Les frères Stuart-Houston descendent directement du demi-frère d’Hitler, Alois Jr. Alois est tombé amoureux d’une jeune femme de Dublin mais l’a abandonnée une fois que leur fils est né. William n’était pas proche de la famille de son père mais avait passé du temps avec son oncle Adolf Hitler. Le neveu d’Hitler a combattu contre lui pendant la Seconde Guerre mondiale et une fois la guerre terminée, il s’est marié, a changé de nom et s’est installé en Amérique.
Bien que les deux autres descendants d’Hitler vivent toujours en Autriche, ils ont également essayé de se distancier de l’héritage du dictateur. Comme le disait Peter Raubal : « Oui, je connais toute l’histoire de l’héritage d’Hitler. Mais je ne veux rien avoir à faire avec ça. Je ne ferai rien à ce sujet. Hitler était connu pour aimer les enfants et les animaux. Ce n’est pas un hasard si aucun des hommes de Stuart-Houston - les derniers descendants d’Hitler du côté paternel - n’a procréé. Ni Raubal ni Hochegger ne se sont mariés ou n’ont eu d’enfants. Alexander Stuart-Houston reste à l’écart de ces intentions.
Bien qu’il n’y ait aucune preuve de la rumeur d’un pacte visant à mettre fin à la lignée hitlérienne, il semble que les hommes aient décidé il y a longtemps que la lignée familiale se terminerait avec eux.
Théories alternatives sur la fin d'Hitler
Les livres d’Histoire sont clairs : Le suicide d’Adolf Hitler a eu lieu avec sa partenaire, Eva Braun, dans le bunker de Berlin, l’après-midi du 30 avril 1945. Aucun corps n’a été retrouvé, car ils auraient été incinérés dans la cour par la garde rapprochée. Néanmoins, en 2009, un scientifique américain, Nick Bellantoni de l’Université du Connecticut, fut autorisé à examiner ces preuves : il affirma alors que les vestiges étaient définitivement ceux d’une femme âgée de 20 à 40 ans - et non de 56 ans, âge de décès d’Hitler. Et moins encore d'un homme.
Les rares preuves de la fin d’Adolf Hitler ont poussé des historiens, comme certains internautes, à remettre en cause la thèse en vigueur. Et certains d’affirmer que le Führer avait en réalité fui l’Allemagne, direction l’Amérique du Sud, comme d'autres dignitaires du IIIe Reich. Dans sa note, l’agent Cimelodoy-3 révèle une source - Phillip Citroen, un ancien officier SS allemand - à l'origine de cette théorie. L’informateur appuyait ses déclarations avec une photographie, fournie dans le dossier : on y aperçoit une personne dont le visage n'est pas sans rappeler celui de Hitler - notamment cette moustache si caractéristique. Selon un informateur de la CIA, en 1954, Hitler était encore vivant en Colombie.
David Brixnor, directeur du bureau de la CIA à Caracas de l’époque, avait par la suite rédigé un rapport avec les enquêtes menées par Cimelodoy-3. La conclusion de l'agent spécifiait que les preuves manquaient pour croire à l’authenticité des informations.
Finalement, en 2017, une équipe de chercheurs français avait persuadé le gouvernement russe de les laisser inspecter les derniers morceaux connus d'Hitler.