Adolf Hitler : Naissance, Ascension et Chute d'un Dictateur
Adolf Hitler, figure centrale du XXe siècle, est né le 20 avril 1889 à Braunau am Inn, en Autriche. Son parcours, marqué par une ambition démesurée et une idéologie destructrice, a profondément bouleversé l'histoire.
Jeunesse et Premières Années
Né en Autriche le 20 avril 1889, Adolf Hitler connait une jeunesse marquée par le décès prématuré de sa mère (1907) et une relation conflictuelle avec son père. Adolf Hitler grandit dans la région de la frontière austro-allemande. Né côté autrichien, ses parents déménagent à Passau, côté allemand, lorsqu'il a cinq ans. Son père, douanier à la retraite, se consacre à l'apiculture.
Inscrit à l'âge de 11 ans à l'école de Linz, Adolf Hitler souhaite devenir artiste-peintre alors que son père, Alois Hitler, souhaite faire de lui un fonctionnaire. Ce dernier meurt d'une crise cardiaque trois ans plus tard. La suite de la scolarité d'Adolf Hitler se déroule dans la ville de Steyr, en Autriche.
En 1907, Hitler est refusé par l'Académie des beaux-arts de Vienne, échec qu'il cache à sa mère mourante. Il mène alors une existence de bohème et sans argent. Il devient sensible aux thèses pangermanistes et est refusé une seconde fois aux Beaux-Arts. Vivant dans un foyer pour sans-abris, il vend ses peintures dans la rue.
Adolf Hitler a une jeune sœur, Paula Hitler, née le 21 janvier 1896. Ils sont les deux seuls enfants du couple Alois et Klara Hitler à survivre au-delà de six ans. Elle vit sous le pseudonyme de Paula Wolff. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Paula est secrétaire dans un hôpital militaire, où elle est arrêtée par les renseignements américains en 1945. Elle vit à Vienne jusqu'en 1952 puis s'installe à Berchtesgaden où elle meurt en 1960.
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Première Guerre Mondiale et Engagement Politique
Après un échec aux Beaux-Arts à Vienne en 1908 et 1908, il s'installe en Allemagne en 1913 et vit à Munich de 1913 à 1914. Hitler s'installe à Munich en 1913, ayant fui l'Autriche et le service militaire autrichien. Bien qu'Autrichien, il s'engage dans l'armée bavaroise lors de la Première Guerre mondiale.
En 1914, exalté par l'entrée en guerre de l'Allemagne, Hitler s'engage comme volontaire et va se battre sur le front ouest. Il est décoré pour sa bravoure de la croix de fer de 1ʳᵉ classe. À la fin de la Première Guerre mondiale, il est gazé et momentanément aveugle.
En 1919, Adolf Hitler est chargé de faire de la propagande anticommuniste dans sa caserne, qu'il double de propos et écrits antisémites. Il adhère à un parti politique marginal, le Parti ouvrier allemand (DAP, Deutsche Arbeiterpartei), qu'il rebaptise en 1920 Parti national-socialiste des travailleurs allemands. Ses discours prennent appui sur l'antisémitisme, l'antibolchévisme et le nationalisme.
Ascension au Pouvoir
En 1921, il met de côté Anton Dexler, le président du parti, et impose le "Fürhrerprinzip", la dictature personnelle, au sein de son parti. Il crée ensuite l'organisation paramilitaire des sections d'assaut (SA). Devenu chef du parti en 1921, il s'impose comme un orateur charismatique et un propagandiste habile, exploitant les ressentiments et les peurs de la population allemande.
Les 8 et 9 novembre 1923, il tente un coup d'État à Munich qui échoue et le conduit en prison. Seize nazis seront tués. Après l'échec d'un putsch à Munich, l'interdiction du NSDAP et un séjour en prison où il écrit Mein Kampf, Adolf Hitler acquiert une notoriété nationale.
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Hitler est condamné à 5 ans de prison, mais il ne restera enfermé que 9 mois. C'est durant son incarcération qu'il rédige Mein Kampf ("Mon combat"), ouvrage dans lequel il expose son idéologie antisémite et raciste et sa vision de l'expansionnisme territorial. Admirateur de Mussolini, il y développe les idées du national-socialisme : haine de la démocratie, antisémitisme, antisocialisme et inégalité des races.
Libéré en 1924, Hitler réorganise le parti nazi et intensifie sa propagande. Sorti de prison à la fin de l'année 1924, Adolf Hitler organise le parti nazi dans le but d'établir une dictature en utilisant à la fois la démocratie et la terreur. En 1926, il nomme Goebbels chef de district à Berlin et tente de renforcer son influence en Allemagne du Nord.
Il soutient la création de la Schutzstaffel (SS) qui s'occupe de sa sécurité. En janvier 1926, les Jeunesses hitlériennes sont créées. En juillet 1926, dans une mise en scène de son rôle en tant que dirigeant du parti nazi, il installe les prémices d'un culte de la personnalité. Profitant de la crise économique et de l'instabilité politique, le parti nazi continue son développement.
Mettant à profit le chômage de masse et s'adressant à un public rural, Adolf Hitler obtient les premiers succès électoraux du parti nazi. En 1928, le parti nazi obtient 12 sièges de députés. Douze députés nationaux-socialistes sont élus au Reichstag en 1928. En 1930, 107 députés sont élus et en 1932, 196. Utilisant la crise de 1929 pour une nouvelle campagne politique, le parti nazi installe 107 députés en 1930 puis 230 en 1932.
Hitler échoue à l'élection présidentielle cette année-là contre Hindenburg. Mais ce dernier le nomme chancelier le 30 janvier 1933 avec le soutien de la droite allemande et du Parti populaire national allemand. Hitler impose alors au pays la dictature nationale-socialiste.
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Le Troisième Reich et la Seconde Guerre Mondiale
Dès son arrivée au pouvoir, Hitler instaure une dictature totalitaire, éliminant toute opposition politique et muselant la presse. Après l'incendie du Reichstag le 27 février 1933, exploité par les nazis en l'attribuant à un complot communiste, Hitler suspend les libertés civiles garanties par la Constitution de Weimar.
Dès le 4 février, sous le prétexte de lutter contre la « menace communiste » il fait passer à Hindenburg une ordonnance interdisant les réunions et les publications qui menaceraient sa sécurité. Le parti nazi s'empare ensuite par la force de tous les pouvoirs locaux. Le 27 février, après l'incendie du Reichstag (le Parlement), le président du Reich publie une ordonnance « Pour la protection du peuple et de l'État », qui met en place l'état d'urgence et confère tous les pouvoirs au gouvernement de Hitler.
Adolf Hitler proclame le Troisième Reich le 20 mars 1933, dans un discours prononcé sur le tombeau du roi Frédéric II de Prusse à Postdam. Les allemands hostiles au nouveau régime sont assassinés dans les premiers camps de concentration. Les pleins pouvoirs lui sont attribués par vote du Reichstag : Hitler peut alors rédiger lui-même les lois. Nommé chancelier quelques semaines plus tôt, il devient ainsi dictateur par le vote.
Le 14 juillet 1933, le NSDAP devient le parti unique du Reich. Hitler parvient à obtenir la collaboration des grandes firmes industrielles et financières de l'Allemagne et l'adhésion de la grande bourgeoisie allemande à laquelle il sacrifie les SA, qui représentent la tendance encore "socialiste" de son parti : ils sont massacrés pendant la nuit dite "des longs couteaux", le 30 juin 1934.
Il met également en place une politique de discrimination raciale et d'extermination systématique des Juifs. Adolf Hitler devient président du Reich à la mort d'Hindenburg, respectant, là, la Constitution de Weimar. Le Reichstag vote ensuite la fusion entre la fonction de chancelier et celle de président. Un plébiscite, le 19 août 1934, donne, avec 89,93% de "oui", le pouvoir absolu à Adolf Hitler.
La Seconde Guerre mondiale est déclenchée par l'invasion de la Pologne par Hitler le 1er septembre 1939. Adolf Hitler impose le réarmement de l'Allemagne ainsi qu'une série de coups de force comme la réoccupation de la Rhénanie, le 7 mars 1936. Après la signature du pacte de non-agression germano-soviétique le 23 août 1939, l'Allemagne envahit la Pologne le 1ᵉʳ septembre, déclenchant alors la Seconde Guerre mondiale.
Après avoir remporté rapidement des victoires (Pologne, Danemark, Norvège, Pays-Bas, Belgique et France), Hitler atteint son apogée en 1940. Hitler est servi par un état-major qui déroule une stratégie de satellisation et remporte des succès stratégiques et militaires dans les Balkans, dans le nord de l'Europe et en France. Il supervise lui-même les opérations militaires.
En juin 1941, Hitler déclenche l'invasion de l'Union soviétique avec l'opération Barbarossa. En raison de son idéologie anticommuniste et de sa recherche d'espace vital à l'Est. Mais l'échec de faire entrer dans la guerre l'Espagne franquiste, les revers pendant la guerre germano-soviétique (Stalingrad le 2 février 1943) et l'ouverture d'un second front en Normandie par le débarquement des troupes alliées le 6 juin 1944, font perdre à Hitler sa domination en Europe.
L'armée allemande est arrêtée aux portes de Moscou en décembre 1941. Parallèlement, Hitler intensifie la persécution des Juifs et d'autres groupes considérés comme "indésirables". La "solution finale", mise en place de manière officielle lors de la conférence de Wannsee en janvier 1942, marque le début de la déportation massive des Juifs allemands et autrichiens vers la Pologne.
À partir de 1942-1943, la guerre tourne en faveur des Alliés. La défaite de Stalingrad en février 1943 marque un tournant décisif sur le front de l'Est. Hitler refuse cependant tout repli stratégique. Le 6 juin 1944, le débarquement allié en Normandie ouvre un nouveau front à l'Ouest.
Après l'attentat manqué du 20 juillet 1944, Hitler se sent de plus en plus isolé, se méfiant de ses généraux. Le 20 juillet 1944, alors que la guerre va dans le sens d'une défaite de l'Allemagne du Troisième Reich, Adolf Hitler est blessé par l'explosion d'une bombe placée dans son Q. G. de Prusse orientale, le Wolfsschanze (en français "le retranchement du loup"), situé en forêt, près du hameau de Forst Görlitz (actuel Gierłoż, en Pologne).
Il se réfugie dans le Wolfsschanze, son quartier général de Prusse orientale, puis dans le bunker de la chancellerie à Berlin. Bien que la défaite soit évidente, Hitler refuse toute négociation et ordonne la poursuite des combats jusqu'à la fin. Au cours des derniers mois de la guerre, Hitler est resté enfermé dans son bunker de Berlin. Des conjurés militaires, dont les maréchaux von Kluge et Rommel, veulent l'abattre pour éviter la destruction totale de l'Allemagne, en espérant la négociation d'un règlement politique du conflit. Avec leur famille et leur entourage, ils sont poussés au suicide ou internés et pendus.
Parmi les résidences et lieux de réception d'Adolf Hitler, outre le Wolfsschanze, Q. G. en Prusse orientale dans lequel il se réfugie à partir de 1941, on note le Berghof, maison du quartier de Berchtesgaden, ville des Alpes bavaroises. Le Kehlsteinhaus , connu en français sous le nom de "Nid d'aigle" , est sur les hauteurs de Berchtesgaden, à 1834 mètres d'altitude. Il est un lieu de réception du parti nazi, destiné à être un centre de conférences. Le bâtiment est attribué au Club alpin allemand et transformé en restaurant en 1952.
Mort d'Hitler
Il se marie le 29 avril 1945 avec sa compagne Eva Braun. Moins d'un an plus tard, alors qu'il est encerclé par l'Armée rouge à Berlin et reclus dans un abri aménagé sous la chancellerie, Hitler épouse sa maîtresse, Eva Braun, le 29 avril 1945.
Adolf Hitler est né le 20 avril 1889 à Braunau-am-Inn, en Autriche. Il dicte à sa secrétaire ses testaments privé et politique et se suicide le lendemain, le 30 avril 1945, alors que les Soviétiques sont à moins de 300 mètres de son bunker. Il meurt en se suicidant le 30 avril 1945 à Berlin. Ayant donné l'ordre de faire disparaître son corps pour qu'il ne soit pas emporté comme trophée par l'ennemi, il est incinéré près du bunker. Son corps et celui de sa femme, Eva Braun, sont incinérés par leur garde rapprochée. Hitler n'a ainsi aucune tombe.
De nombreuses thèses, dont aucune n'est crédible, racontent une fuite d'Hitler. Tous les témoignages des personnes présentent dans le bunker de Berlin concluent à la mort d'Adolf Hitler, dont celui de Rochus Misch, son ancien garde du corps et coursier, qui raconte à la BBC en 2009 avoir "vu Hitler effondré sur une table (...) puis j'ai regardé quand [des soldats] emballaient son corps.