Uber pour aller à l'hôpital : Accouchements inattendus
On le découvre à nos dépens, ce que l’on croyait acquis relève en fait du mirage. Un accouchement compliqué et on se dit que la parturiente va être amenée à la maternité pour une prise en charge aux petits oignons. Certains ont plutôt vécu un cauchemar.
Quand l'accouchement prend de court : des histoires incroyables
Plusieurs facteurs peuvent vous amener à aller à la maternité qu’il s’agisse d’une fin de grossesse ou non. Parmi ceux-ci :
- Des contractions très douloureuses (qui ne résistent ni au bain chaud ni à la prise des comprimés de Spasfon) ;
- Des contractions régulières et rapprochées ;
- La perte de la poche des eaux (perte de liquide amniotique), même sans contractions ;
- Des vomissements importants ;
- Un saignement vaginal ;
- En cas de fièvre supérieure à 38 °C.
- Une absence de mouvements de la part du bébé qui ne bouge plus depuis plusieurs heures malgré des changements de position et avoir mangé du sucre (il est normalement très réactif à cela) ;
- En cas de choc au niveau du ventre ;
Lorsqu’il s’agit uniquement de contractions régulières et douloureuses, il se peut que vous deviez attendre plusieurs heures avant de vous rendre à la maternité. Pour une première grossesse, il faudra s’y rendre lorsque ces fameuses contractions durent environ 60 secondes, toutes les 5 minutes pendant au moins pendant 1 heure.
Pour une seconde grossesse ou plus, le travail est souvent plus rapide. Il faudra s’y rendre lorsque les contractions intenses durent moins de 45 secondes, toutes les 5 minutes, pendant au moins 1 heure.
Il est toujours préférable d’appeler la maternité. Celle-ci est ouverte 24 heures sur 24, et 7 jours sur 7.
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Si la maternité est loin ou que les contractions sont trop douloureuses, plusieurs moyens de locomotion s’offrent à vous :
- La voiture (s’il est possible de se garer sur place).
Des naissances hors du commun : récits d'accouchements en Uber
Même les naissances « s’uberisent » !
Pour Rati Sinuraya, le trajet à la maternité s'est déroulé de manière bien particulière. Alors qu'elle ressent des contractions et que le travail commence vers 4h du matin, cette Australienne de 31 ans décide alors d'emprunter un UBER, craignant que l'ambulance mette trop de temps à arriver à son domicile.
C'est, du moins, ce qu'elle a raconté à la radio 3AW : "si j'avais appelé une ambulance, je ne sais pas combien de temps ça aurait pris. J'ai regardé sur l'application Uber et il y avait une voiture à 5 minutes de chez moi".
Rapidement, la jeune femme est prise en charge avec son mari Jip : la jeune femme raconte d'ailleurs que ce dernier était particulièrement excédé par la conduite trop lente du chauffeur face à la situation d'urgence.
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Arrivée au Melbourne's Royal Women's Hospital, il ne faut pas très longtemps à Rati pour accoucher : à 4h30, elle donne naissance à une petite fille, Jasmine, un mois avant la date prévue d'accouchement.
Jeudi 7 février à 16h3, une petite Zoé a vu le jour dans une voiture conduite par un chauffeur Uber. Sa maman, Mariam, a vécu un accouchement hors du commun qui s'est heureusement bien déroulé grâce au sang-froid du conducteur Ryan.
Le 7 février dernier vers 16 heures, j'étais à Saint-Denis quand mon téléphone a sonné. C'était une course commandée au nom d'un certain "Marcel". Arrivé sur place, je vois une femme. Je ne savais pas qu’elle était enceinte de neuf mois, elle ne me l’a pas dit. Je lui ai demandé ce qu'il se passait, mais la communication n'était pas facile : elle ne parlait pas beaucoup, elle avait beaucoup de fièvre et de tension. Elle m'a juste dit qu'elle avait mal au ventre.
Déjà papa d'un petit garçon de 3 ans, j'ai vite saisi l'urgence de la situation et ai compris que le travail avait déjà commencé. On avait quasiment 35 minutes de route pour arriver jusqu'à l'hôpital. J'ai fait mon maximum pour réduire le temps de trajet. J'étais à la fois effrayé et surpris : c'est la première fois que j'étais confronté à une telle situation. J'étais alors responsable de la vie de deux personnes : celle d’une femme et de son nourrisson.
J'ai eu le temps de me garer juste devant la maternité et la future maman a rompu la poche des eaux sur la banquette arrière ! Les sages-femmes sont arrivées en courant et ont juste eu le temps de placer un drap sous ses parties intimes. Je me suis servi de ma veste pour la cacher du regard des passants.
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Comme j'ai une formation de secouriste, j'ai pu réaliser avec l'équipe médicale les gestes de premiers secours... A peine quelques minutes après, j'ai vu la petite tête du bébé sortir ! C'était un moment très émouvant, qui m'a rappelé la naissance de mon fils.
Une fois le bébé sorti, la sage-femme l’a immédiatement enroulé d’un drap. La jeune maman a été placée sur un brancard pour monter en salle de naissance. Je l'a accompagnée, je voulais prendre une photo avec le bébé. Je garde de cet accouchement un bon souvenir, tout s'est joué à 3 minutes près !
Les faits se sont déroulés à New Delhi. Une femme qui a perdu les eaux doit se rendre à l’hôpital. À défaut d’ambulance disponible, elle opte de s’y rendre par elle-même par le service Uber. Mais le travail a débuté au point que le chauffeur, Shahnawaz Khan, est contraint d’immobiliser son véhicule et d’improviser une salle d’accouchement sur la banquette arrière. L’accouchement se déroule sans soucis, « au bout de quelques minutes », a détaillé le Khan au Times of India, « j’étais très heureux de voir qu’il réagissait bien ».
La famille de la jeune maman, heureuse de l’issue de cette aventure a demandé à ce que Khan choisisse le nom de l’enfant. Et le chauffeur a choisi Uber.
À la sortie de Nogent, alors qu'elle devait accoucher par césarienne dans deux semaines, les contractions ont commencé à devenir très fortes. Tout de suite, la voiture prit la première sortie vers l'hôpital le plus proche.
Le chauffeur du VTC (véhicule de tourisme avec chauffeur) s’est garé quand la future maman s’est exclamée qu’elle sentait que le bébé arrivait. En effet, le mari a pu voir que le bébé sortait ! Les deux hommes ont aidé la femme lorsque le bébé est arrivé. Celui-ci est sorti, toujours attaché à sa mère par le cordon ombilical au nombril.
Le bébé sous une veste, ils ont repris la route pour l'hôpital Trousseau. En arrivant, le chauffeur est sorti et a couru à la réception de l’établissement. Au début, l'infirmière ne l'a pas cru. Finalement, avec d’autres collègues, elles se sont dirigées vers la voiture puis sont allées chercher le matériel pour couper le cordon. Le chauffeur a filmé cette scène !
Entre la maman en panique et le papa qui n’arrivait pas à parler à sa femme, ce dernier a remercié le conducteur en lui disant : « Sans vous, ça aurait été très compliqué ».
L’homme qui a pris en charge une femme enceinte et son mari à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne) ce jeudi matin, n’a pas eu le temps d’aller jusqu’à l’hôpital Tenon. Avec l’aide d’une patrouille de police, il a accouché Zenebou et maintenu au chaud la petite.
Prise en charge des frais de transport
La femme enceinte peut bénéficier d’une prise en charge des frais de transport à 100 %, que sa grossesse soit pathologique ou non. À noter : l’Assurance Maladie peut prendre en charge les frais de transports à d’autres moments de la grossesse, si l’état de santé de la femme enceinte le nécessite et sous conditions.
Dès les premiers rendez-vous de suivi de grossesse et selon le temps de trajet, le médecin de la maternité indique à la future mère si elle est concernée par le dispositif. Cette demande d’accord préalable pour le transport est envoyée par le médecin prescripteur ou la femme enceinte à la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) de la femme enceinte.
La demande est examinée par le contrôle médical de la CPAM qui vérifie les conditions d’éligibilité. L'absence de réponse dans un délai de 15 jours vaut acceptation. (1) La maternité à prendre en compte est celle qui correspond à l’état de santé de la femme enceinte et qui est recommandée par l’équipe soignante.
Uber en France : 10 ans d'histoires surprenantes
Uber France a soufflé la dixième bougie de son arrivée en France. La plateforme a fait son apparition dans l'Hexagone le 5 décembre 2011. Présente alors seulement à Paris, elle ne comptait qu'une soixante de chauffeurs inscrits durant le premier mois de son existence. Dix ans plus tard, Uber est présent dans la plupart des grandes villes de France et compte 30.000 chauffeurs VTC. Un développement exponentiel qui ne s'est pas fait sans déboire judiciaire ni sans critiques.
Malgré tout, la plateforme reste très présente dans le quotidien des Français, avec cinq millions de clients ayant réalisé au moins un trajet en 2021.
Certains des moments les plus marquants d'une vie peuvent avoir lieu dans un VTC. Pour certaines personnes, c'est même là qu'elle a commencé. Uber recense ainsi pas moins de 12 bébés nés pendant un trajet.
Chauffeur au cours de l'un de ces trajets, Benjamin se souvient avoir accepté en 2019 de prendre un couple pour une course entre Vitry et l'hôpital Montsouri, où la femme devait accoucher. Mais elle perd les eaux dans la voiture et Benjamin accélère pour arriver à temps.
Objets insolites oubliés dans les Uber
Chaque année depuis cinq ans, Uber publie le classement des objets insolites oubliés dans ses voitures. À l'occasion de ses 10 ans, la société a compilé le top 20 des objets les plus improbables. À la première place, figure... un chien.
Toujours dans la liste des objets les plus insolites ayant été retrouvés dans une voiture Uber figurent notamment : une prothèse de main, une robe de mariée, une alliance, un costume de Mickey, un dentier, un bocal de cornichons, une perruque et des couches pour adultes.