Définition d'un cosy qui se couche

À l’évocation du mot chambre, vous imaginez probablement ce petit nid douillet agrémenté d’un lit voluptueux, et d’une décoration cosy. Températures en chute libre et actualité maussade, l'arrivée du mois de janvier ne fait qu’accentuer nos envies de cocon douillet, nos besoins d’une chambre comme un lieu de repli et de repos calibré pour se ressourcer.

Que l’on soit couche-tôt ou couche-tard, la chambre marque la fin de la journée. C’est pourquoi nous attachons autant d’importance à l’atmosphère de cette pièce qui se doit d’être aussi chaleureuse que confortable. Créer une chambre parentale cosy, c’est façonner votre propre refuge.

L'histoire de la chambre

Mais n’allons pas trop vite en besogne car si, effectivement, le dictionnaire de l’Académie française, en 1762, indique que le terme s’applique à la plupart des pièces d’une maison. Littré, pour sa part, un siècle plus tard, précise qu’elle est principalement affectée à l’usage particulier d’une personne. Et dont le contexte permet de préciser à quoi elle sert : chambre de travail, de réception, d’aisance…

Ainsi, chez les riches, il s’agissait plutôt d’un espace situé à l’écart, souvent précédé d’une antichambre, sorte d’arrière-salle de la pièce commune. Dans ces chambres, on tenait conseil, la famille se réunissait pour parler de choses graves. Mais, pour dormir, on s’isolait à l’aide de tentures, de tapisseries, usant d’alcôves le cas échéant.

Un espace qui deviendra privé au XVIe siècle avant de bénéficier d’une porte près d’un siècle plus tard quand la notion de chambre à coucher privative se fera jour. A l’inverse, ce n’est pas parce qu’un lit trônait dans une pièce que cela en faisait une chambre à coucher car ce lit pouvait être d’apparat, ce qu’on peut découvrir encore aujourd’hui dans de nombreux châteaux.

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Pourtant, jusqu’au siècle des Lumières, chez les nobles et les bourgeois, on n’a qu’une chambre (pour les époux) qu’on cède le cas échéant à un parent ou à un étranger auquel on veut faire honneur. Même s’il arrivait souvent qu’on partageât la même chambre en ajoutant un lit, voire la même couche.

On voit que tout cela ne laissait guère de place aux communs des mortels qui lui, le plus souvent, vivait dans une unique pièce qui remplissait tous les usages et qui, le soir, se transformait en dortoir familial. Il faudra attendre le XIXe siècle pour que l’Eglise incite fortement les bons Chrétiens à prévoir une chambre conjugale isolée pour des raisons éminemment morales. Les lits clos n’ont alors plus de raison d’être et ils disparurent peu à peu, tout comme les tentures de séparation. Les bourgeois s’aménagèrent une chambre à coucher et firent de même pour leurs enfants. Bientôt imités par la populace avant que le phénomène ne se répande à la campagne. Où il faudra attendre l’entre-deux guerre pour que le lit ne soit plus installé dans la pièce principale de la maison.

Ce dernier vocable décrivant alors un espace clos aux dimensions réduites, où se tient une assemblée. A l’image de la chambre des comptes ou de la chambre du roi où ce dernier tenait lit de justice, de la chambre parlementaire chère à nos députés et sénateurs, ou bien encore de la chambre ardente de notre bon roi François Ier.

Comment créer une chambre parentale cosy

Au cœur de cette métamorphose décorative, la literie joue un rôle central. Vous êtes prêts à vous lancer dans la décoration de votre chambre, et vous pensez déjà couleurs des murs et dimensions du dressing ? Soyez vigilants et ne perdez pas de vue l’essentiel.

Comme le canapé est l’élément central du salon, le lit est le cœur de votre chambre. Certains modèles sont particulièrement adaptés à une chambre parentale cosy. D’abord, on retrouve le lit avec des rangements intégrés. Muni d’un tiroir discret sous le matelas, il vous permet de cultiver un environnement serein et d’éviter la pollution visuelle. Une autre possibilité est de vous tourner vers un lit à baldaquin. En tant que pièce forte de la décoration, sa présence seule est capable d’habiller la pièce. Enfin, le lit king size est parfaitement adapté à une ambiance cosy. Avec son format XXL -180×200 cm voire 200×200 !

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Il est temps de penser au choix du matériau de cadre de lit. Pour une chambre parentale cosy, le bois est sans aucun doute le matériau à privilégier. Visuellement, il apporte une impression de chaleur et d’authenticité, un élément clé de ce type de décoration. Qu’il s’agisse de pin, de chêne ou de noyer, le principal est d’opter pour des nuances naturelles. Pour une chambre tendance, rien de mieux qu’un lit en rotin naturel. Ce matériau apporte un esprit bohème chic, qu’il soit dans sa forme brute ou en version cannage.

Et si vous osiez le métal pour votre lit ? S’il peut paraître comme un choix plus audacieux pour une chambre cosy, il peut pourtant amener beaucoup d’élégance et d’originalité. En matière de décoration, la tête de lit est l’élément qui peut faire toute la différence. Dans une chambre parentale cosy, le maître mot est la relaxation. Optez donc pour une tête de lit aux courbes douces et accueillantes. Côté matériau, là encore le bois a toute sa place. Mais attention : si votre chambre dispose d’un parquet au sol, il convient de jouer sur les contrastes pour éviter une surcharge. Vous pouvez vous tourner vers une tête de lit en tissu à fixer sur votre sommier.

Pour renouveler la décoration sans grandes dépenses, l’illusion d’une tête de lit peut être un choix astucieux. Qui dit chambre parentale cosy dit lit confortable ! Et pour cela, le sommier et le matelas jouent un rôle capital. Par exemple, dans une chambre parentale cosy, le sommier tapissier est souvent le plus plébiscité. Avec son revêtement en tissu, il s’intègre avec délicatesse dans le décor. Côté matelas, la technologie à mémoire de forme promet cette sensation enveloppante si recherchée. Et pour l’épaisseur, la générosité est de mise !

Literie et linge de maison : le confort avant tout !

Enfin, les détails, aussi subtils soient-ils, peuvent transformer toute la décoration. Lorsqu’il s’agit de bien choisir sa couette, le confort thermique et l’esthétique doivent aller de pair. Avant tout, la couette doit répondre à vos besoins de bien-être pour favoriser un sommeil réparateur. Dans une chambre parentale cosy, une couette épaisse est synonyme de douceur et de nuits enveloppantes. Pour ce qui est de la taille, elle doit être choisie en fonction des dimensions de votre lit, de l’épaisseur de votre matelas, et surtout de vos préférences. Pour une ambiance cocooning, n’hésitez pas à faire généreusement déborder la couette sur les côtés du lit.

Le secret d’une chambre chaleureuse réside dans le choix judicieux des matières et des couleurs. Les textiles naturels comme le coton, alliés à des nuances apaisantes, instillent un bien-être dès le premier toucher. Laissez libre cours à votre imagination, mélangez les styles, jouez avec les saisons pour renouveler l’ambiance. Vous pouvez oser le mélange des motifs, des textures et créer des contrastes audacieux. Enfin, quand les soirées se rafraîchissent, rien de tel qu’un plaid douillet pour monter d’un cran dans le confort. Choisissez-le d’un ton plus vibrant que votre housse de couette.

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Les oreillers sont capables de métamorphoser l’atmosphère en un clin d’œil. Comme avec le linge de lit, n’hésitez pas à vous faire plaisir. Imaginez un assortiment d’oreillers aux textures variées - du velours doux, du lin froissé, du coton léger - disposés sur votre lit. N’hésitez pas à jouer sur l’accumulation pour un effet volumineux et ultra confortable. Entre un plaid douillet et un monticule de coussins moelleux, votre lit devient le centre de gravité de la chambre.

La literie en place, il est temps de s’attaquer au reste de la chambre. D’abord, privilégiez des murs aux teintes douces qui captent la lumière naturelle et se parent d’une aura tamisée le soir venu. Le vert amande, le rose poudré, le bleu scandinave et le mauve tendre invitent à la sérénité. Mais les couleurs foncées comme le bleu pétrole ou le vert sapin ont aussi leur mot à dire. Pensez également à intégrer des éléments tout en douceur !

Les couleurs et les matériaux

La déco cocooning fait la part belle aux matières douces, ou les tapis shaggy, tous donnent envie de s’y lover dessus ! De sol grand format dans lesquels s’installer confortablement. Enfin, dernier point essentiel de la déco cocooning : les tapis ! Confort sont de rigueur. L’idée ? pieds nus sur des matières agréables au toucher et des poils longs. cocooning. Pièces, mixé avec de l’écru, du beige, du blanc cassé ou du gris. Étant des tons neutres, ceux-ci s’accorderont entre eux sans problème. Bleu pastel par exemple.

Côté matériaux, du naturel encore et encore ! Peint (en blanc notamment) ou du cuivre rosé. Industrielle par exemple, sont assez peu présentes. Lustres, etc. Le mobilier en rotin est aussi assez courant dans la déco cocooning.

Le mobilier

Quel mobilier pour un intérieur confortable, cosy et propice au repos ? Canapé pour lire ou accueillir du monde ? Pied. Autre option, un hamac d’intérieur peut aussi faire l’affaire. Comment ? Thalasso, un esprit zen et du mobilier en bois. ? La pièce, peut vous faire gagner de la place. Salle d’eau relaxante. Pour un esprit spa.

Cheminée et bougies

Comment aborder la déco cocooning sans parler de la cheminée ? Touche cosy à votre salon. Saison froide ! Bois. Chaleureuse à la pièce à vivre. Cocooning. Bougies disposées çà et là dans les pièces. Vous aussi, vous voulez ajouter une touche cosy à votre intérieur ? Confortable ?

En conclusion, envisagez la literie non seulement comme le fondement du confort de votre sommeil mais aussi comme la pièce maîtresse de la décoration de votre chambre parentale cosy. En sélectionnant minutieusement chaque élément, la literie se révèle être un véritable atout déco.

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