Philippe Vigier : Parcours d'un homme politique engagé
Philippe Vigier, né le 3 février 1958 à Valence, est un homme politique français, connu pour son engagement au service de la nation et de sa région.
Formation et carrière professionnelle
Parallèlement à sa carrière politique, Philippe Vigier est biologiste et docteur en pharmacie. Il obtient le diplôme de pharmacien à la faculté de Clermont-Ferrand, puis effectue un internat de pharmacie à Paris.
Ascension politique
Son parcours politique est marqué par une ascension constante :
- À partir de 1995, il est conseiller régional du Centre, fonction qu'il occupe jusqu'en 2014.
- En 2001, il est élu maire de Cloyes dans le département d'Eure-et-Loir.
- Le 20 juin 2007, Philippe Vigier est élu député de la quatrième circonscription d'Eure-et-Loir.
- Il est également le secrétaire général du parti politique Nouveau Centre entre 2011 et 2014.
- Dès le mois de septembre 2012, il est le porte-parole de l'Union des démocrates et indépendants.
Soutiens politiques et engagements
Philippe Vigier a marqué son engagement politique par divers soutiens et initiatives :
- Philippe Vigier, député UDI d'Eure-et-Loir et maire de Cloyes-sur-le-Loir, soutient Alain Juppé à la primaire de la droite et du centre.
- Après avoir soutenu Alain Juppé en 2016, il soutient François Fillon en 2017, lequel est alors candidat aux présidentielles.
- L'année suivante, il crée le groupe parlementaire Libertés et territoires.
Ministre chargé des Outre-mer
En juillet 2023, il est nommé ministre chargé des Outre-mer auprès de Gérald Darmanin dans le gouvernement d'Élisabeth Borne.
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Participation à des débats historiques
Philippe Vigier, historien contemporanéiste spécialiste de la Deuxième République, a participé à des débats historiques importants. Dans les années 60, la Commune de Paris était encore "un objet chaud" qui divisait profondément les historiens. Comme en atteste ce débat diffusé pour la première fois sur les ondes de France Culture en juin 1965 et qui réunissait sept historiens, journalistes ou philosophes spécialistes du XIXe siècle.
Il a participé à l'émission "La Commune de Paris : Analyse spectrale de l’Occident (1965 / France Culture)". Diffusion sur France Culture le 12 juin 1965. Pierre Sipriot s'entretient avec Henri Guillemin (critique littéraire, historien, conférencier, polémiste, homme de radio et de télévision), Emmanuel Berl (journaliste, historien, essayiste), Adrien Dansette (historien, juriste), Pierre Descaves (écrivain, chroniqueur, homme de radio), Jacques Rougerie (historien spécialiste de la Commune de Paris), Philippe Vigier (historien contemporanéiste spécialiste de la Deuxième République), Henri Lefebvre (philosophe), et Georges Lefranc (historien spécialiste du socialisme et du syndicalisme).
Textes d'Élémir Bourges, Jules Claretie, Lucien Descaves, Paul et Victor Margueritte, Jules Vallès et Émile Zola lus par Jean-Paul Moulinot, Robert Party et François Périer.
« La Commune, objet chaud, a longtemps divisé les historiens. Elle a eu sa légende noire, sitôt après l’événement : celle de la révolte sauvage des barbares et bandits. Elle a eu sa légende rouge : toutes les révolutions, les insurrections socialistes du XXe siècle se sont voulues filles de l’insurrection parisienne de 1871 ; et c’était à tout prendre, politiquement, leur droit. Historiquement, cette légende a pu se révéler redoutablement déformante. L’historiographie socialiste s’assignait pour tâche de démontrer "scientifiquement" que l’onde révolutionnaire qui parcourt le premier XXe siècle trouvait sa source vive dans une Commune dont elle se déclarait légitime héritière. On quêtait, par une analyse anachroniquement rétrospective, les preuves de cette filiation, oubliant le beau précepte que Lissagaray, communard, historien « immédiat » de l’événement avait placé en 1876 en exergue à son Histoire de la Commune.
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