Chocolat et Allaitement Maternel : Ce Que Vous Devez Savoir

L'allaitement est une période cruciale pour les mères et leurs bébés, et une alimentation équilibrée est essentielle pour fournir les nutriments nécessaires au développement du nourrisson. De nombreuses idées reçues circulent sur l’alimentation des mères allaitantes.

Pendant l’allaitement, on garde les bonnes habitudes alimentaires prises pendant la grossesse, afin de s’assurer qu’on produit un lait qui répond aux besoins de notre nourrisson ! Bonne nouvelle : l’alimentation idéale pendant l’allaitement est plus permissive que pendant la grossesse.

Dans cet article, nous allons explorer les bienfaits et les risques de la consommation de chocolat pendant l'allaitement, ainsi que les recommandations pour une consommation en toute sécurité. Même s’il y a beaucoup moins de restrictions lors de l’allaitement que pendant la grossesse d’un point de vue alimentaire, il y en a quelques-unes à connaître.

Le Chocolat Pendant l'Allaitement : Bon ou Mauvais ?

Il n’est pas rare de se poser des questions sur ce qu’il est possible de consommer pendant l’allaitement. Parmi ces préoccupations, la consommation de chocolat revient souvent. Alors, le chocolat est-il vraiment bon pour les mamans qui allaitent ?

Une femme qui allaite peut manger du chocolat, mais avec modération. Certaines mamans qui allaitent ont constaté que leur bébé semblait gêné après qu’elles ont mangé du chocolat. Plusieurs raisons sont avancées pour expliquer ce phénomène, sans que l’on ait trouvé de preuve.

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La tenue d’un journal alimentaire permettra de s’assurer que c’est bien le chocolat qui pose problème, ou s’il s’agit de tout autre chose. Non, il n’est pas nécessaire d’éviter complètement le chocolat pendant l’allaitement. Consommez-le avec modération et surveillez les réactions de votre bébé.

Les Composants du Chocolat à Surveiller

Le chocolat contient deux substances principales qui peuvent susciter quelques interrogations : la théobromine et la caféine. Bien que moins concentrée que celle trouvée dans le café, la caféine présente dans le chocolat doit être surveillée pendant l’allaitement.

La théobromine, quant à elle, est une substance naturellement présente dans le cacao. Elle a des propriétés similaires à celles de la caféine mais en général, son impact est bien plus modéré. Des composés tels que la théobromine ou la thiamine seraient-ils en cause ? La présence de substances issues du soja (lécithines notamment) ? Ou encore les résidus de produits laitiers ? Nous l’ignorons.

Par précaution, il peut être judicieux de limiter sa consommation pour observer comment votre enfant réagit. Même pour quelque chose d’aussi tentant que le chocolat, la modération reste importante. En petites quantités, il est peu probable que le chocolat ait des effets néfastes notables.

Les Effets Potentiels sur le Bébé

Les effets du chocolat sur le bébé varient selon plusieurs facteurs, y compris la sensibilité individuelle du nourrisson et la quantité de chocolat consommée par la mère. Dans certains cas, le chocolat peut provoquer des effets excitants.

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Une façon simple de déterminer si votre bébé est sensible au chocolat est de suivre son comportement après votre consommation. Certaines mamans qui allaitent ont constaté que leur bébé semblait gêné après qu’elles ont mangé du chocolat.

Recommandations et Conseils

La caféine passe dans le lait maternel. Aussi, si vous en consommez beaucoup, cela peut se ressentir sur votre bébé, qui peut être plus irritable, plus nerveux, plus difficile à endormir… Certaines mamans qui allaitent ont constaté que leur bébé semblait gêné après qu’elles ont mangé du chocolat. Plusieurs raisons sont avancées pour expliquer ce phénomène, sans que l’on ait trouvé de preuve.

Préférez le chocolat noir, qui contient généralement moins de sucre et plus de composés bénéfiques comme les antioxydants, comparé au chocolat au lait. Observez votre bébé après la tétée. Il n'y a pas de quantité précise recommandée pour la consommation de chocolat pendant l'allaitement. Cependant, il est conseillé de limiter la consommation à deux tasses par jour de chocolat chaud ou de boissons gazeuses similaires.

Que Manger et Boire Pendant l'Allaitement ?

La question serait plutôt “Y a-t-il vraiment des aliments interdits quand on allaite ?” Car contrairement à la grossesse, où nombre d’aliments sont interdits pour des raisons bactériologiques (pour éviter toxoplasmose, listériose, salmonellose…), l’allaitement est beaucoup plus permissif. Une bonne nouvelle pour toutes les mamans qui ont passé neuf mois à saliver sur un camembert au lait cru, du saumon fumé, ou même une simple salade de crudités servie en terrasse d’un restaurant !

Contrairement aux idées reçues (dont certaines sont encore largement véhiculées sur le web), il n’y a aucun aliment strictement interdit pendant l’allaitement. Tu peux manger de tout en quantité raisonnable. Par précaution, il vaut mieux s’abstenir de consommer des poissons et fruits de mer exotiques.

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L’essentiel est de ne surtout pas te priver d’aliments nutritifs qui t’apportent de l’énergie, des fibres, des protéines, des glucides, du calcium, de bons acides gras oméga 3, des vitamines et des minéraux, et de privilégier une alimentation variée et équilibrée.

Il faut toutefois garder en tête qu’une partie du poids que l’on prend durant la grossesse a pour but d’aider la mère à trouver l’énergie nécessaire à allaiter. Par ailleurs, à moyen terme, les femmes qui allaitent retrouvent leur poids de forme plus facilement que celles qui n’ont pas allaité.

Aliments à Limiter

• Thé, café, caféine : Thé, café et autres boissons contenant de la caféine (boissons énergisantes notamment, chocolat dans une moindre mesure) sont donc à limiter, d’autant que l’élimination de la caféine est plus lente chez le bébé que chez l’adulte.
• Poissons riches en mercure : Comme pendant la grossesse, on conseille aux jeunes mamans qui allaitent de limiter leur consommation de poissons prédateurs, tels que la daurade, l’espadon, le marlin, le requin, la lamproie, le siki, le bar ou encore le thon.
• Soja : Aussi, comme durant la grossesse, les produits au soja ne sont pas foncièrement interdits durant l’allaitement, mais il est conseillé de limiter sa consommation à un produit à base de soja par jour (yaourt au soja, tofu, lait végétal à base de soja, tempeh…).

Aliments à Privilégier

• Poissons en bas de la chaîne alimentaire : Mieux vaut privilégier les poissons en bas de la chaîne alimentaire, comme la sardine et le maquereau, qui sont, par ailleurs, intéressants pour leur teneur en acides gras oméga-3.
• Sources végétales d’oméga-3 : À ce propos, citons également les sources végétales d’oméga-3 que sont : l’huile de noix, de chanvre ou de lin et les oléagineux, entre autres.

Alcool et Allaitement

Bien que les études diffèrent quant aux conséquences d’une consommation d’alcool durant l’allaitement sur la santé présente et future du bébé, la prudence et la modération demeurent de mise. Carole Hervé confirme que, même lorsque l’on parle d’alcool, les bienfaits de l’allaitement demeurent supérieurs aux risques liés à cette consommation, à condition qu’elle reste occasionnelle et raisonnable.

Pour “gagner en quiétude”, les femmes qui allaitent et souhaitent consommer un peu d’alcool peuvent tirer leur lait au préalable, et attendre plusieurs heures avant d’allaiter de nouveau leur bébé, conseille Carole Hervé. Notons qu’il existe des alcootests pour le lait maternel (Milkscreen ou Miloo), notamment en vente sur Internet, qui permettent de savoir si le lait maternel est alcoolisé ou non, et à quelle hauteur.

Il faut cependant garder en tête que plus un bébé est jeune, plus il tète souvent. Les toutes premières semaines d’allaitement ne sont donc pas vraiment le bon moment pour s’octroyer un petit verre de vin, de champagne ou autre.

Coliques du Bébé et Alimentation Maternelle

Attention à ne pas tout mettre sur le dos des coliques, alerte Carole Hervé, consultante en lactation. Rappelant que la “définition galvaudée”, c’est 3 heures de pleurs, 3 jours par semaine, Carole Hervé privilégie la notion de “pleurs inexpliqués du nourrisson”.

Attention, en outre, à ne pas mettre trop vite une étiquette de “bébé à coliques”, au risque de passer à côté d’autre chose. “Certains bébés ont simplement besoin d’un peu plus d’affection”, “d’être plus souvent dans les bras”, d’autres ont une pathologie sous-jacente qu’il s’agit de traiter (reflux gastro-œsophagien pathologique, réaction allergique…), précise Carole Hervé.

Avant de s’intéresser aux aliments à éviter contre les coliques chez bébé, on pourra d’abord vérifier que la prise du poids de bébé est bonne, qu’il tète bien et fait suffisamment de rots, qu’il mange à sa faim et que ses besoins de contact, de proximité sont bien couverts (on parle parfois de « bébé aux besoins intenses », ou BABI).

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