Est-ce que les notes du 3ème trimestre comptent pour le bac ?

Le bac a connu de nombreuses modifications au fil des ans. Aujourd’hui, il n’est plus seulement une question d’examens finaux. Le contrôle continu et les épreuves terminales s’entremêlent pour former un système complexe que parents, élèves et même certains professeurs peinent parfois à démystifier. Quelles sont les notes qui comptent vraiment ?

Le système actuel du baccalauréat

Le bac actuel se déroule en deux ans, de la première à la terminale, avec un savant mélange de contrôle continu et d’épreuves finales. Le contrôle continu représente 40% de la note totale, tandis que les épreuves terminales en constituent 60%. En fin de première, les élèves passent l’épreuve de français, qui constitue 10% de la note finale. Puis, en terminale, deux épreuves de spécialité (passées généralement entre mars et avril) pèsent chacune 16%, soit 32% au total. À cela s’ajoute la fameuse épreuve de philosophie, qui compte pour 8% pour les élèves de la voie générale et 4% pour ceux de la voie technologique.

Pour les élèves, ces épreuves terminales constituent le point d’orgue de leurs années lycée. C’est l’occasion de montrer ce qu’ils ont appris, mais aussi leur capacité à rester serein sous pression. L’épreuve de français, par exemple, évalue à la fois l’analyse littéraire et l’aptitude à structurer une pensée claire. Les spécialités, choisies par les élèves eux-mêmes, doivent refléter leur passion, leur détermination et leur projet d’avenir.

Le contrôle continu : une part importante de l'évaluation

Le contrôle continu, c’est la grande nouveauté du bac actuel. Désormais, chaque trimestre compte. Les notes obtenues tout au long de l’année en première et terminale sont prises en compte, mais attention, pas toutes. Les notes de français, de philosophie et des spécialités terminales ne sont pas incluses dans le contrôle continu, car elles font partie des épreuves terminales.

Ce système a pour but de valoriser le travail régulier et l’assiduité des élèves. Pour certains, c’est un soulagement. Cela permet de compenser une éventuelle baisse de régime lors des épreuves terminales par de bonnes moyennes annuelles. Cependant, cela peut aussi ajouter une pression continue, car chaque évaluation compte. Les options, ces matières facultatives mais qui peuvent faire une grande différence, sont une autre subtilité de l’actuel système du bac. À ne pas confondre avec les enseignements de spécialité, elles permettent aux élèves de se démarquer sur Parcoursup. Néanmoins, elles ne sont pas à prendre à la légère. Une bonne note dans une option peut booster la moyenne générale, mais une mauvaise peut avoir l’effet inverse.

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L’impact des notes sur Parcoursup

Parcoursup, la plateforme incontournable pour accéder à l’enseignement supérieur, s’est imposée comme un acteur central dans la vie des lycéens. Les trois bulletins de première et les deux premiers bulletins de terminale ont une importance capitale, car ils permettent aux établissements de se faire une idée du profil académique des candidats. Les notes des épreuves anticipées de français de fin de première sont également incluses dans le dossier Parcoursup.

En revanche, les épreuves finales de philosophie et le grand oral n’y figurent pas. Pourquoi ? Parce qu’elles se déroulent après la période de sélection des dossiers par les établissements. Cela signifie que l’année de terminale, bien que cruciale pour l’obtention du bac, a une influence limitée sur l’orientation post-bac.

Dans ce parcours semé d’embûches, le soutien des adultes est primordial. Les parents, souvent inquiets pour l’avenir de leur enfant, peuvent aider à instaurer une ambiance sereine à la maison. Les professeurs, quant à eux, sont des guides précieux. Leur expérience et leur connaissance des épreuves sont des atouts pour les élèves.

Comment réussir dans ce système ?

Pour réussir dans ce système, il est essentiel de bien comprendre les règles du jeu. Le bac actuel demande une préparation continue et une capacité d’adaptation aux différentes évaluations. Le contrôle continu exige de la régularité et une bonne organisation. Certaines stratégies peuvent être mises en place dès la première. Par exemple, choisir des spécialités en accord avec ses centres d’intérêt et son projet professionnel peut non seulement motiver l’élève, mais aussi améliorer ses résultats.

Il est également important de bien se préparer pour les épreuves terminales. Les enseignants jouent un rôle clé en fournissant des conseils et des exercices adaptés aux exigences des examens. En ce qui concerne Parcoursup, une attention particulière doit être portée à la rédaction du projet de formation motivé. C’est l’occasion de montrer sa motivation et d’expliquer son parcours scolaire.

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La réforme du bac, avec son accent sur le contrôle continu et la diversité des épreuves, vise à rendre l’examen plus équitable. En valorisant le travail sur le long terme et en multipliant les types d’évaluations, elle tente de s’adapter aux différents profils d’élèves. Cependant, elle demande aussi une organisation sans faille et une compréhension fine des enjeux. Pour les élèves, le défi est double : réussir le bac et optimiser leur dossier pour Parcoursup.

En fin de compte, réussir le bac aujourd’hui, c’est avant tout faire preuve de résilience et de flexibilité. C’est un apprentissage pour la vie, au-delà des simples compétences scolaires, car il prépare à un monde en constante évolution où l’adaptabilité est une clé du succès.

Décryptage du contrôle continu

Avec les réformes successives du lycée, il est difficile de citer précisément les notes qui comptent pour le bac ou pour Parcoursup. À noter que les notes de français, philosophie, du grand oral et des spécialités de terminale ne compteront pas pour le contrôle continu. En revanche, elles seront mentionnées sur les bulletins scolaires. Par contre, la répartition pour les 40% du contrôle continu peut être plus compliquée à comprendre. Décortiquons-là ensemble.

Le contrôle continu comprend les bulletins de la classe de première et de celle de terminale dans les différentes matières.

• En classe de 1ère, une spécialité est abandonnée en milieu d’année.
• Les options, elles, seront comptées comme des matières à part entière et peuvent donc faire gagner des points, mais aussi en perdre.
• Les épreuves de spécialités, de philo et du Grand Oral de terminale ne sont pas prises en compte pour votre dossier.

Cependant, les moyennes sur vos bulletins scolaires sont très importantes. Il est essentiel de comprendre que les notes obtenues tout au long de l’année scolaire ont un impact significatif sur l’avenir de votre enfant en enseignement supérieur. Les épreuves du bac sont certes importantes, mais il ne doit pas négliger le contrôle continu. Il est donc primordial que votre ado reste concentré et motivé tout au long de l’année. Il ne doit pas laisser les épreuves du bac le décourager, car les notes obtenues lors du contrôle continu peuvent faire la différence. Les enseignants sont là pour l’accompagner et les aider à progresser.

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Dans cette course effrénée aux bonnes notes, une question te taraude peut-être : à quel moment suis-je évalué pour le bac ? Quels sont les trimestres qui entrent en compte pour ce mode d’évaluation ? Tu as les questions, nous avons les réponses. C’est parti !

Bac : les candidats évalués dès la première

Que tu sois en filière générale ou technologique, toutes les notes que tu obtiens dès le tout premier trimestre de ta classe de première comptent pour le bac. Certes, cela exige un travail de longue haleine, mais cela te laisse la possibilité de rééquilibrer les quelques écarts durant deux années.

Matières évaluées au contrôle continu

Toutes les matières ne sont pas évaluées au contrôle continu. Celles qui ne bénéficient pas d’une épreuve terminale sont :

• Enseignement moral et civique (EMC)
• Enseignements scientifiques ou Mathématiques en filière techno
• EPS (uniquement en terminale)
• Histoire-Géographie
• Langue vivante A (généralement l’anglais ou l’allemand)
• Langue vivante B
• Spécialité abandonnée en fin première (uniquement en première)

Tout pourrait changer dès 2026, puisqu’une épreuve finale de mathématiques pourrait voir le jour. Tu ne serais plus évalué en contrôle continu mais à travers un examen unique en fin de première, comme pour les épreuves de français.

Avec le contrôle continu, on retrouve une promesse : celle de permettre à ceux qui fournissent des efforts tout au long de leur scolarité de ne pas subir les effets du stress d’un examen organisé durant quelques jours. Ce nouveau bac se veut être plus représentatif du travail fourni par le lycéen sur le long terme. Toutefois, si ton dur labeur est récompensé, toutes les matières ne se valent pas.

Coefficients des matières

Même si tu ne peux pas décrocher le bac uniquement avec le contrôle continu (puisqu’il compte pour 40% de la note totale), de très bons résultats peuvent t’éviter le stress des épreuves finales.

Si, pour décrocher ton bac, tu n’es évalué qu’à partir de la classe de première, certaines écoles nécessitent que tu fournisses un travail régulier dès ton entrée au lycée. Même si tu n’as pas d’idée précise sur ton orientation post-bac quand tu entres dans ton établissement du secondaire, il faut jouer sur le très long terme pour ne te fermer aucune porte.

Quoi qu’il en soit, les notes du contrôle continu font partie intégrante des éléments étudiés par les écoles et universités sur Parcoursup. Si tu as d’excellents résultats tout au long de ta scolarité, ce n’est pas seulement un atout pour ton bac.

L'année n'est pas finie !

Étant donné que le bac est déjà quasi joué - il ne reste plus que l'épreuve de philosophie et le grand oral -, certains élèves de terminale ont déjà l'impression que l'année est finie.

Pourtant, il reste près de deux mois de cours et les élèves de terminale devront encore plancher sur la philosophie le 14 juin prochain puis présenter le grand oral entre les 19 et 30 juin. Mais alors que ces deux dernières épreuves ne comptent que pour 18% de la note finale du bac, les lycéens considèrent-ils déjà que l'année est terminée?

"Les remettre au travail, c'est compliqué", regrette pour BFMTV.com Christine Guimonnet, secrétaire générale de l'Association des professeurs d'histoire et de géographie. "C'est une catastrophe et c'est désolant."

Un tiers du programme reste à aborder

Un des objectifs de la réforme du bac était pourtant la "reconquête" du mois de juin, avait mis en avant Jean-Michel Blanquer, l'ancien ministre de l'Éducation nationale. "C'est raté", dénonce Jérôme Fournier. "Maintenant il va falloir reconquérir de mars à juin", déplore pour BFMTV.com Pierre Priouret, professeur de mathématiques et secrétaire général du Snes-FSU pour l'académie de Toulouse.

"On oublie qu'il reste un tiers du programme!", s'indigne l'enseignant. À l'exemple des enseignements de spécialité: tous les chapitres du programme n'étant pas au menu de l'examen, certains n'ont donc pas encore été abordés en classe.

"On a couru pendant cinq mois, travaillé dans l'urgence sur cette partie très dense, mais le programme de l'année n'est pas bouclé", renchérit pour BFMTV.com Marie-Thérèse Lehoucq, présidente de l'Union des professeurs de physique et de chimie. Elle met d'ailleurs en garde les élèves: "Il y aura encore des évaluations."

Ce que confirme le professeur de mathématiques Pierre Priouret. "Les conseils de classe ont lieu début juin, le troisième trimestre sera bel et bien pris en compte dans le contrôle continu", insiste-t-il.

Ne rien lâcher

Pas question pour cet élève de terminale STI2D (sciences et technologies de l'industrie et du développement durable) de lever le pied. Notamment parce qu'à l'une de ses épreuves de spécialité, il a été déçu de son 12/20.

Raison supplémentaire pour lui de maintenir le cap: la perspective de ne recevoir aucune réponse positive à ses vœux formulés sur Parcoursup. "Si jamais je dois formuler des vœux lors de la phase complémentaire (qui s'ouvrira le 15 juin, NDLR) ou me réorienter, je ne peux pas me permettre d'avoir un mauvais troisième trimestre."

Interrogé par BFMTV.com, le ministère répond que "les élèves doivent poursuivre leurs efforts autour des évaluations des disciplines du tronc commun qui comptent dans 40% des résultats finaux".

Le troisième trimestre = 6,6% de la note

Pour rappel, le contrôle continu concerne toutes les disciplines du tronc commun qui ne font pas l'objet d'épreuves terminales. Soit les langues vivantes, l'histoire-géographie, l'enseignement scientifique pour la voie générale ou les mathématiques pour la voie technologique ainsi que l'enseignement moral et civique des années de première et de terminale, mais aussi l'enseignement de spécialité abandonné en première et l'éducation physique et sportive uniquement en terminale.

Pour simplifier, ce dernier trimestre de terminale représente à peu près un sixième de la note du contrôle continu, soit 6,6%.

Le ministère ajoute que les appréciations du livret scolaire du lycéen "rendront compte pour les réunions du jury de délibération de juillet de l'assiduité, du travail, des progrès et de la capacité à réussir sur l'ensemble de l'année, troisième trimestre compris". Et rappelle enfin que "la présence en cours est obligatoire, à tout moment de l'année".

Objectif mention pour certains

Car cette élève de terminale vise la mention très bien. "C'est de moi à moi, pour ma satisfaction personnelle puisque de toute façon ça ne comptera pas pour Parcoursup. J'ai beaucoup travaillé durant l'année, ce serait le résultat de ce travail."

Le risque de six mois de vacances

Christine Guimonnet imagine une solution en cas d'absentéisme aggravé: indiquer dans le livret de l'élève que "la note du contrôle continu du troisième trimestre dans telle discipline n'est pas représentative" et la remplacer par celle d'un devoir sur table imposé. "Le contrôle continu nous permet cette souplesse", explique la professeure d'histoire-géographie. "Nous ne sommes pas dans l'obsession de la note mais il faut que les élèves continuent de travailler en classe et à la maison."

Notamment parce que ce qui est en jeu, pour le corps enseignant, c'est la réussite dans l'enseignement supérieur. "Le risque, c'est que la marche à franchir ne soit trop grande", s'alarme encore cette Christine Guimonnet, qui redoute une perte des automatismes. Une inquiétude que partage Jérôme Fournier, du SE-Unsa. "L'entrée dans le supérieur se joue en partie maintenant."

En ce qui concerne Divine, elle compte tout de même retourner à certains de ses cours de sport - notamment parce qu'elle sera évaluée. La lycéenne craint également que "quelque chose soit écrit sur le bulletin" dans le cas d'un absentéisme trop marqué.

Tableau récapitulatif des coefficients du contrôle continu

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